Archives par mot-clé : étudiants

L’ophtalmologie : spécialité préférée des étudiants en médecine

Ophtalmo, radiologie, dermatologie et cardiologie : en tête des spécialités choisis par les étudiants

Le rapport 2013 de la Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient d’établir que l’ophtalmologie était la spécialité préférée des étudiants en médecine, devant la radiologie, la dermatologie ou encore la cardiologie également dans le peloton de tête.

Les futurs internes admis aux épreuves classantes nationales (ECN) ont donc choisi en premier choix l’ophtalmologie, suivie de près par la radiologie, la dermatologie et la cardiologie, des disciplines dont le mode d’exercice est en général libéral.

A l’opposé, la psychiatrie, la médecine générale ou encore la médecine du travail très mal classées en terme d’attractivité arrivent en queue de peloton et plusieurs postes dans ces spécialités restent vacants.

Avec une différence entre ces trois domaines de la médecine. En 2012, par exemple, sur les 3799 postes de généralistes disponibles, seulement 168 ont été vacants, ceci s’expliquant par le fait que la médecine générale parvient à recruter « à tous les niveaux de classement » en raison du nombre de postes à pourvoir important.

Une différence est également perceptible dans la répartition des choix entre les hommes et les femmes futurs médecins. 3/4 de femmes se tournent en effet plutôt vers la gynécologie ou la pédiatrie, tandis que les hommes choisissent plutôt la médecine nucléaire, la neurochirurgie ou l’anesthésie-réanimation.

Top Actus Santé

La CMU-C étendue aux étudiants isolés en situation précaire…

Crédits photo : ©Fotolia

Comme nous vous l’avons déjà annoncé sur News Santé,   le nombre de bénéficiaires de la CMU, la couverture maladie universelle, devrait être en 2014 deux fois plus important qu’en 2013. En cause la revalorisation prochaine du plafond d’accès.

Nouvelle étape en ce début du mois de juin puisque Marisol Touraine vient de décider d’étendre la CMU-C aux étudiants isolés en situation précaire. Explications…

Dans un arrêté publié ce mardi 3 juin 2014 au Journal officiel, la ministre des affaires sociales et de la Santé, étend la possibilité de bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) aux étudiants isolés en situation précaire.

L’objectif est clair : améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins. On sait en effet que de nombreux étudiants, faute de moyens suffisants, négligent leur santé en renonçant ou reportant des soins dont ils auraient pourtant besoin.

Les étudiants isolés en situation précaire vont pouvoir bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) indépendamment du foyer de leurs parents. En effet, les jeunes de moins de 25 ans sont rattachés au foyer de leurs parents pour l’attribution de la CMU-C.

Or, dans les situations d’isolement ou de rupture familiale, les étudiants peuvent ne pas bénéficier de la CMU-C du fait de la situation financière de leurs parents, mais sans pour autant bénéficier des ressources de leurs parents.

C’est pourquoi, dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014, Marisol Touraine a souhaité prendre en compte ces situations : ces étudiants peuvent désormais déposer une demande individuelle de CMU-C, sans tenir compte de la situation de leurs parents.

L’arrêté publié hier précise ces conditions, et permet ainsi à ces dispositions d’entrer en vigueur.

Les étudiants qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU), attribuées au regard des difficultés financières qu’ils rencontrent, pourront bénéficier de la CMU-C à titre individuel.

Au total ce sont 2600 étudiants qui devraient pouvoir bénéficier de la CMU-C grâce à cette mesure.

CMU-C ou CMU Complémentaire : donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire des dépenses de santé (y compris à l’hôpital). Elles sont donc prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale.


News Santé

Marisol Touraine étend la CMU-C aux étudiants précaires

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La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a décidé d’étendre la possibilité de bénéficier de la CMU-C aux étudiants isolés en situation précaire.

Dans un arrêté publié le mardi 3 juin 2014 au Journal officiel de la République française, Marisol Touraine étend la possibilité de bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) à plus de 2600 étudiants en situation précaire.

Cette protection complémentaire santé gratuite est accordée aux faibles ressources et résidant en France (excepté à Mayotte) de façon stable et régulière. Pour l’obtenir, l’ensemble des ressources effectivement perçues par l’intéressé au cours des 12 derniers mois précédant la demande doivent être inférieures à 8 592,96 euros annuels.

Les jeunes âgés de moins de 25 ans sont rattachés au foyer de leurs parents pour l’attribution de la CMU-C. Or, les étudiants en situation d’isolement ou de rupture familiale peuvent ne pas bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire du fait de la situation financière de leurs parents, mais sans pour autant bénéficier des ressources de ces derniers.

Ainsi, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014 permet aux étudiants isolés en situation précaire de bénéficier de la CMU-C indépendamment du foyer de leurs parents.

C’est pourquoi, la ministre des Affaires sociales et de la Santé encourage les étudiants précaires, y compris ceux qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU) attribuées au regard de leurs difficultés financières, à déposer une demande individuelle de couverture maladie universelle, sans tenir compte de la situation de leurs parents.La santé de 30.000 étudiants suivis pendant 10 ans

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Les étudiants infirmiers « pris en otage » entre gouvernement et cliniques

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La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) veut faire pression sur le gouvernement pour empêcher toute tentative de baisse des tarifs des hôpitaux privés en menaçant de ne plus accueillir les étudiants infirmiers en stage à compter du premier mars. Première victime de cette décision, les infirmiers « pris en otage » entre les autorités de l’Etat et les hôpitaux privés qui sont inquiets de cette situation qui pèse sur leurs études.

L’inquiétude est palpable pour les étudiants qui font des études pour devenir infirmiers. Mardi, plusieurs rassemblements ont eu lieu, à Lille, 200 élèves ont manifesté spontanément pour dénoncer les difficultés (risque de ne pas trouver de stage, report des diplômes de plusieurs mois) auxquelles ils se trouvent confrontés contre leur gré en raison du bras de fer qui oppose le gouvernement et les hôpitaux privés. Les cliniques sont en effet pourvoyeuses de stage puisqu’elles accueillent chaque année 35.000 élèves infirmiers en première, deuxième ou troisième année, sur un total de 90.000.

Si les Agences régionales de santé et le ministère ont permis que certains étudiants retrouvent des stages ailleurs que dans le secteur privé, il y aurait près de 2000 étudiants (et ce chiffre pourrait doubler) sans solution selon la Fnesi. La Fédération hospitalière de France (FHF) a proposé pour faire face que les hôpitaux publics accueillent des stagiaires. Marisol Touraine, la ministre de la santé, s’est également voulue rassurante et s’est engagée à ce que les 7000 étudiants en soins infirmiers concernés par un risque de « privation » de stage puissent néanmoins l’effectuer.

Du côté de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers, l’optimisme ne prévaut pourtant pas, au point d’envisager des actions « fortes » comme une manifestation nationale à Paris. La présidente, Karina Durand, a exprimé les craintes que certains élèves ne soient privés de stages, ou que les stages se fassent dans de mauvaises conditions (nombre de stagiaires excessif dans certains hôpitaux au détriment de la qualité pédagogique.

L’union nationale des étudiants de France (Unef) a dénoncé le fait que les étudiants infirmiers étaient « pris en otages » et que certains aménagements étaient nécessaires dans leur cursus, en raison de l’obligation pour les étudiants d’effectuer des stages pour valider le diplôme d’infirmier.
De son côté, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a reconnu que la situation était « problématique », déplorant « fermement » une « prise en otage » des élèves infirmiers.

Les étudiants infirmiers pris dans le bras de fer entre le gouvernement et les cliniques

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