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Deux psychologues seront jugés pour leur contribution à la torture de la CIA

Deux psychologues qui ont aidé à concevoir et à administrer le programme d’interrogatoire de la CIA après le 11 septembre subiront un procès en septembre.

Un tribunal fédéral de l’État de Washington a autorisé, le 7 août, la tenue d’un procès devant jury, rejetant ainsi les tentatives du gouvernement d’obtenir un règlement négocié afin d’empêcher un procès public.

La poursuite, engagée par l’American Civil Liberties Union (ACLU) au nom de trois anciens prisonniers, vise deux psychologues, James Mitchell et Bruce Jessen, recrutés par la CIA en 2002 pour concevoir et aider à mener des interrogatoires.

Les deux premiers prisonniers, le Tanzanien Suaniman Abdullah Salim et le Libyen Mohamed Ahmed Ben Soud, ont été libérés après plusieurs années de détention, alors que le troisième, Gul Rahman, est mort d’hypothermie dans une cellule de la CIA en 2002.

Les psychologues auraient reçu 80 millions de dollars pour leur travail, selon l’AFP.

« La décision du tribunal signifie que pour la première fois les personnes responsables du programme brutal et illégal de torture de la CIA seront confrontées aux conséquences judiciaires de leurs actes », a déclaré l’avocat de l’ACLU, Dror Ladin, dans un communiqué.

Les deux psychologues ont notamment souligné que la décision d’utiliser ces méthodes de torture a été prise par la CIA et approuvée par le ministère de la Justice et, qu’ils ne peuvent donc pas être tenus responsables.

Torture : après des années de mensonges, l’American Psychological Association s’excuse pour sa collaboration (2015)

Psychomédia avec sources : Le Devoir (AFP), Washington Post (Associated Press)
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Deux régimes alimentaires liés à une meilleure mémoire

Une alimentation qui correspond de près au régime méditerranéen ou au régime MIND est liée à un meilleur fonctionnement cognitif et une meilleure mémoire, selon une étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society (JAGS).

Le régime méditerranéen est riche en fruits, légumes, grains entiers, légumineuses, noix, huile d’olive et poisson.

Les aliments transformés, les aliments frits et de « fast food », les grignotines, la viande rouge, la volaille et les produits laitiers entiers sont rarement consommés.

Le régime MIND est une version du régime méditerranéen qui inclut 15 types d’aliments. Dix sont considérés comme favorisant la santé du cerveau : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies, légumineuses, grains entiers, fruits de mer, volailles, huile d’olive et vin. Cinq sont considérés comme malsains pour le cerveau : viande rouge, beurre et margarine dure, fromage, pâtisseries, sucreries et aliments frits ( fast foods).

Les chercheurs ont analysé des données concernant 5 907 personnes âgées de 67 ans en moyenne qui ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et passé des tests de capacités cognitives, principalement de mémoire et d’attention.

Une alimentation de rapprochant de ces régimes était liée à la fois à une meilleure fonction cognitive et à un risque réduit de déficit cognitif.

Les participants dont l’alimentation s’y rapprochait avaient un risque réduit de 35 % de déficit cognitif. Même ceux qui n’y adhéraient que modérément avaient un risque réduit de 15 %.

Alzheimer : 10 groupes d’aliments protecteurs et 5 groupes à réduire (régime MIND)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Geriatrics Society, JAGS.
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Deux nouveaux cas de peste aux États-Unis

Deux nouveaux cas de peste ont été confirmés aux États-Unis, dans le comté de Santa Fe de l’État de New Mexico. Un premier cas a été rapporté au début de juin.

La peste peut être présente dans les puces qui infestent les rongeurs sauvages, a expliqué Paul Ettestad, vétérinaire de santé publique de l’État. Les animaux de compagnie qui sont laissés libres peuvent ramener les puces infectées et mettre les humains à risque.

La peste est une maladie bactérienne généralement transmise aux humains par les piqûres de puces infectées, mais peut aussi être transmise par contact direct avec des animaux infectés, dont les rongeurs, les animaux sauvages et les animaux de compagnie. Les symptômes incluent l’apparition soudaine de fièvre, des frissons, des maux de tête et une faiblesse.

La peste a tué des millions de personnes en Europe il y a plusieurs siècles. Les antibiotiques sont efficaces, mais sans traitement rapide, la maladie causer une maladie grave ou la mort.

Des centaines de cas ont été documentés au cours du siècle dernier dans l’ouest des États-Unis, généralement dans le nord du Nouveau-Mexique, dans le nord-ouest de l’Arizona et dans le sud du Colorado, indiquent les Centers for Disease Control and Prevention.

En 2016, le Nouveau-Mexique a recensé quatre cas sans décès et en 2015, quatre cas avec un décès.

Le département de santé de l’État recommande notamment l’usage de colliers à puces appropriés (tous ne sont pas sécuritaires) pour les animaux domestiques ainsi que diverses mesures d’entretien des terrains pour éloigner les rongeurs.

La maladie du sommeil et 11 maladies vectorielles (dont la peste) se répandront davantage avec le réchauffement climatique

Psychomédia avec sources : New Mexico Department of HealthAssociated Press (Washington Post).
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Autisme : l’interaction de deux facteurs multiplie le risque par 10

Les enfants ayant des niveaux élevés de variations génétiques et d’exposition à l’ozone ont un risque beaucoup plus élevé d’autisme que ce qui serait attendu en additionnant les effets séparés de ces deux facteurs, selon une étude publiée dans Autism Research.

Scott B. Selleck de l’Université d’État de la Pennsylvanie et Irva Hertz-Picciotto de l’Université de Californie à Davis ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 158 enfants atteints d’autisme et 147 enfants au développement normal.

Ils ont examiné les variations génétiques et l’exposition de la mère pendant la grossesse à cinq types de pollution de l’air : celle liée à la circulation, l’oxyde d’azote, deux tailles de particules fines et l’ozone. Pour ce, ils ont utilisé les données de la U.S. Environmental Protection Agency (EPA).

L’évaluation de chacun de ces facteurs pris isolément a montré que les variations génétiques et les particules fines avaient le plus grand impact sur le risque d’autisme.

Alors que l’évaluation des interactions a montré un effet important de l’ozone chez les enfants portant les variations génétiques. L’ozone à lui seul avait très peu d’effet sur le risque. Les interactions entre les autres facteurs, même ceux ayant les plus grands effets individuels, avaient très peu d’effet sur le risque.

Un risque multiplié par 10 était constaté chez les enfants faisant partie des 25 % ayant les niveaux les plus élevés de variations génétiques et des 25 % les plus exposés à l’ozone comparativement à ceux faisant partie des 25 % ayant les niveaux les plus faibles de ces deux facteurs, rapporte Selleck.

L’ozone n’avait pas été associé au risque d’autisme précédemment, ce qui montre l’intérêt d’étudier les interactions entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux, souligne Heather Volk de l’Université Johns Hopkins, coauteure.

Les chercheurs font l’hypothèse que cet effet pourrait résulter du fait que l’ozone est un agent oxydant et est connu pour produire des espèces réactives d’oxygène, comme les peroxydes, qui provoquent un stress cellulaire et peuvent altérer la fonction cellulaire de plusieurs façons. Les niveaux élevés de variation génétique peuvent indiquer un état vulnérable par rapport au type de dommage que l’ozone peut causer. (Autisme : résultats encourageants pour la théorie de la « réponse cellulaire au danger » et le médicament suramine.)

L’ozone de la basse atmosphère est l’un des principaux ingrédients du smog. Il se forme lorsque des gaz, tels les oxydes d’azote (NOx), réagissent avec des composés organiques volatils (COV) en présence de chaleur et du rayonnement solaire. Les oxydes d’azote sont produits par le brûlage de combustibles fossiles, tels le charbon, le pétrole, l’essence et le carburant dans les véhicules automobiles, les usines, les centrales électriques et les habitations.

Critères diagnostiques de l’autisme (DSM-5)

Pour plus d’informations sur les causes de l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Penn State, Autism Research.
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Aide médicale à mourir : deux Québécois s’adressent aux tribunaux

Deux malades québécois à qui l’aide médicale à mourir a été refusée puisqu’ils ne sont pas mourants s’adressent aux tribunaux, rapporte Radio-Canada.

« Les critères élaborés par la Cour suprême en vertu de la Charte canadienne pour accéder à l’aide médicale à mourir ne comprenaient pas de conditions relatives à la proximité de la mort », peut-on lire dans la requête déposée le 14 juin au Palais de justice de Montréal par M. Jean Truchon et Mme Nicole Gladu.

Les demandeurs, représentés par le cabinet de Me Jean-Pierre Ménard, demandent à la Cour supérieure du Québec de reconnaître qu’ils ont droit à cette aide, puisqu’ils répondent à tous les autres critères établis par la Cour suprême dans l’arrêt Carter de février 2015 : ils sont majeurs, ils souffrent de problèmes de santé irrémédiables, ils éprouvent tous deux des souffrances intolérables et ils ne font pas l’objet de pressions extérieures. Ils ne seraient pas dépressifs, selon des médecins qui les ont rencontrés.

« En ajoutant respectivement le critère de “fin de vie” et de “mort raisonnablement prévisible”, la loi québécoise et la Loi C-14 ajoutent un critère restrictif qui n’est pas présent dans l’arrêt Carter », précisent-ils.

« On a retiré à des milliers de Canadiens le droit de l’aide médicale à mourir. La loi fédérale a eu pour effet d’enlever ce droit à des gens qui l’avaient reçu de la Cour suprême », souligne Me Jean-Pierre Ménard.

La requête est la première contestation juridique de la loi québécoise. La loi fédérale a été contestée en Colombie-Britannique peu de temps après son adoption.

À Montréal, le corps médical résiste toujours à l’aide à mourir (mars 2017)

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Radio-Canada, Cabinet Ménard, Martin, avocats.
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Deux sérums anti-âge retirés de la vente

Deux sérums anti-âge retirés de la vente

Le 20 mars 2017.

L’Agence du médicament vient de retirer deux produits cosmétiques de la vente. En cause : deux substances utilisées dans leur composition sont considérés comme des médicaments, et le laboratoire fabricant les utilise donc en dehors de tout cadre légal.

Un médicament se cache dans un produit cosmétique

Deux sérums anti-âge, commercialisés par le laboratoire Promicea, viennent d’être retirés du marché par l’Agence du médicament (ANSM). En cause : deux substances qui feraient de ces crèmes non pas des produits cosmétiques, mais bel et bien des médicaments.

Dans une décision rendue officielle le 13 mars, l’ANSM a ainsi annoncé avoir suspendu « la fabrication, l’exportation, la distribution en gros et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux, la détention en vue de la vente […] des produits dénommés Neostem Serum et Neostem Pocket Lift », ainsi que le retrait de ces produits.

L’association de deux substances alerte l’Agence du médicament

À l’origine de cette décision, l’ANSM s’est rendu compte que le laboratoire utilisait de l’alendronate de sodium et de la pravastatine, deux substances  qui jouent un rôle dans la synthèse de la progérine, une protéine impliquée dans le vieillissement de la peau. Or, c’est justement cette action qui a alerté l’organisme, puisque cette protéine est une molécule connue pour être à l’origine d’une maladie génétique rare, appelée Syndrome d’Hutchinson-Gilford, également connue sous le nom de progéria.

L’Agence du médicament a donc immédiatement conclu que « le potentiel pharmacologique » de ces deux substances était avéré et que les produits du laboratoire Promicea devenaient donc incompatibles avec le statut de produit cosmétique revendiqué.

Sybille Latour

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Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Le 17 mars 2017.

Deux équipes de chercheurs américains ont annoncé être en bonne voie pour créer un vaccin contre le virus Zika. Si leurs études préliminaires sont concluantes, des tests sur l’homme pourraient être réalisés d’ici deux ans.

Deux équipes de chercheurs suscitent l’espoir dans la lutte contre le virus Zika

Un vaccin prometteur contre le virus Zika vient d’être mis au point par deux équipes de chercheurs américains qui ont travaillé indépendamment. Pour parvenir à leur résultat, ces scientifiques ont utilisé une partie du patrimoine génétique du virus. En d’autres termes, ils se sont servis de l’ARN messager (ARNm), une copie d’une portion de l’ADN, qui correspond à plusieurs gènes.

Dans la première des deux études, menée par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, et dont les conclusions ont été publiées dans la revue Nature, l’injection de cet ARNm chez des souris a permis de les protéger contre le virus Zika pendant environ 5 mois. Cette même injection, chez des singes, les a immunisés pendant 5 semaines. La deuxième équipe de chercheurs, de l’École de médecine de l’université Georges Washington à Saint Louis, s’est concentrée sur des souris, et est parvenue aux mêmes résultats. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Cell.

Zika : un virus particulièrement dangereux pour la femme enceinte

Les études préliminaires de ces deux équipes de recherches doivent désormais se poursuivre mais semblent concluantes dans la mesure où aucun effet secondaire n’a été remarqué chez les cobayes. D’éventuels essais cliniques sont alors d’ores et déjà imaginés sur l’homme, ils pourraient commencer en 2019.

Le virus Zika se transmet par les moustiques mais est ensuite transmissible par voie sexuelle. Il peut provoquer des troubles neurologiques chez l’adulte qu’il atteint et est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Le virus Zika a en effet été rendu responsable de nombreux cas de microcéphalies et autres complications neurologiques dans les zones où l’épidémie a été virulente.

Sybille Latour

À lire aussi : Questions/réponses autour du virus Zika

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Le sommeil oscille entre deux modes toutes les 25 secondes

Le sommeil oscille entre deux modes toutes les 25 secondes, selon une étude publiée dans la revue Science Advances.

Afin d’être bénéfique, le sommeil doit être suffisamment long et continu mais il doit aussi garder un certain état d’alerte et le maintien d’une réactivité sensorielle à l’environnement afin que l’organisme endormi puisse faire face à des stimuli externes et à des menaces potentielles, explique Anita Lüthi du Département des neurosciences fondamentales de l’Université de Lausanne.

« A ce jour, il n’est pas encore clair comment le sommeil est capable d’équilibrer les besoins opposés et fondamentaux que sont la récupération et la consolidation de la mémoire (continuité), et le maintien d’une réactivité sensorielle à l’environnement (fragilité). »

La chercheuse et ses collègues ont mesuré les activités neuronale et cardiaque pendant le sommeil chez la souris et chez l’humain.

« Ils ont mis en évidence un moyen de contrôle du sommeil jusqu’alors inconnu qui permet d’équilibrer les besoins opposés de continuité et fragilité », rapporte le communiqué de l’université.

« Nous avons découvert que le sommeil passait d’un état à l’autre toutes les 25 secondes environ et que ce laps de temps était déterminé par un rythme spécifique du cerveau qui oscille en harmonie avec le rythme cardiaque », expliquent Sandro Lecci et Laura Fernandez, coauteurs.

Chez la souris et l’humain, sur 25 secondes, le cerveau et le cœur se préparent ensemble à un éventuel éveil, puis sur 25 secondes, ils s’engagent dans un sommeil bénéfique pour la récupération et la mémoire. Ce qui constitue des cycles de 50 secondes tout au long du sommeil.

« Si vous êtes dans une phase de sommeil continu et que votre chat saute sur votre lit, vous demeurerez imperturbable. En revanche, si le chat atterrit sur votre oreiller quelques secondes plus tard alors que vous êtes passé dans une phase de sommeil fragile, vous allez vous réveiller ».

Ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles pistes de traitement, est-il souligné : « Avec nos recherches, nous visons à mieux comprendre les mécanismes neuronaux qui rendent le sommeil fragile et espérons ainsi pouvoir potentiellement offrir de nouvelles solutions diagnostiques et thérapeutiques aux patients souffrant de troubles du sommeil ».

« Comprendre pourquoi et comment un mauvais sommeil peut avoir un impact négatif sur notre cœur et être à l’origine de maladies cardiovasculaires constitue un autre axe fort de nos recherches à venir ».

Les rythmes cérébral et cardiaque sont en phases opposées, avec un rythme cardiaque qui accélère pendant la période fragile, alors que l’intensité du rythme cérébral augmente pendant la période continue. (DNF – UNIL)

Traitement de l’insomnie : nouvelles recommandations (American College of Physicians)

Pour plus d’informations sur les mécanismes et les fonctions du sommeil, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : Université de Lausanne.
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Deux études prouvent les bienfaits du by-pass sur les adolescents

Deux études, suédoise et américaine, viennent de montrer les effets positifs du by-pass sur les adolescents. Même plusieurs années après l’intervention, une forte diminution de l’indice de masse corporelle des patients est observée.

Les patients reprennent du poids, mais leur IMC reste diminué sur la durée

L’efficacité du by-pass gastrique a déjà été prouvé à maintes reprises et par de nombreuses études scientifiques. Dans deux publications conjointes, publiées dans la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology, des chercheurs viennent de démontrer les résultats très encourageants de cette technique chirurgicale, dans la réduction de l’indice de masse corporelle (IMC) de plusieurs patients âgés de 13 à 21 ans.

Une première étude a été dirigée aux États-Unis et a porté sur 58 patients dont l’IMC moyen de départ était de 58,5. Un an après l’intervention chirurgicale, ce dernier a été réduit à 36. Huit ans après la réduction de la taille de l’estomac de ces patients, tous avaient repris du poids, mais leur IMC s’était stabilisé à 42. Les médecins ont toutefois pu observer une baisse de 30 % de leur poids initial.

Hypertension, diabète et cholestérol en nette diminution chez de nombreux patients

La seconde étude s’est concentrée sur les cas de 81 patients suédois. Leur IMC de base, avant intervention, était d’environ 43. Cinq ans après leur opération, les adolescents ont tous montré une perte de poids de 28 %.

Bilan très positif pour cette technique qui, outre une réduction de l’indice de masse corporelle des adolescents étudiés, a permis de réduire notablement les conséquences morbides de l’obésité chez ces patients. L’étude américaine a ainsi montré que le pourcentage de diabétiques était tombé de 16 % à 2 %. Les patients souffrant de cholestérol étaient 38 % après intervention, contre 86 % auparavant, tandis que les médecins comptaient 16 % d’adolescents souffrant d’hypertension, contre 47 % au début de l’étude.