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C’est la Journée mondiale du droit à l’avortement

Une journée pour rappeler le droit des femmes

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, la ministre de la Santé a réaffirmé le droit des femmes à faire leur propre choix en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG). A cette occasion, un numéro national a été mis en place pour tous renseignements sur l’avortement.

L’IVG, un nouveau numéro d’informations

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, Marisol Touraine a annoncé la mise en place d’un numéro international spécial pour informer les femmes sur l’IVG.

40 Ans après la loi Veil, pour le droit à l’avortement des femmes, il n’est toujours pas évident de faire valoir ce droit aujourd’hui. 220 000 femmes sont concernées chaque année. En 2015, des discours d’un autre temps refont surface (contre l’avortement) et plus d’une centaine de centres pratiquant les IVG auraient fermé en 10 ans.

A cette occasion, la ministre de la santé a donc lancé la campagne « Mon corps, mon choix, mon droit » qui rappelle leur droit fondamental aux femmes de décider librement de ce qu’elles font de leur corps.

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Les hommes plus narcissiques que les femmes ? C’est prouvé !

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Une étude parue jeudi dans la revue américaine Psychological Bulletin montre que les hommes auraient tendance à être plus narcissique dont les traits caractéristiques sont la volonté de pouvoir, l’idée que tout est dû et l’exhibitionnisme que les femmes. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs américains ont analysé les résultats de 355 études portant sur plus de 470 000 personnes.

Selon ces travaux, la plus grande différence entre les hommes et les femmes au niveau du narcissisme reposerait sur le trait caractéristique « tout vous est dû ». La gente masculine aurait en effet davantage tendance à réclamer ses privilèges. Les hommes seraient également « plus susceptibles de prendre l’ascendant sur les autres » mais aussi d’imposer leur autorité, d’aimer dominer et d’être égocentriques.

Pour comprendre ces comportements différents, les scientifiques expliquent que les individus auraient tendance à intégrer des rôles liés aux genres dès leur plus jeune âge, et quitter ces attentes de rôles pourrait créer des réactions hostiles. L’agressivité et l’autoritarisme serait ainsi très critiqués chez les femmes mais pas chez les hommes dont les épanchements narcissiques ne posent aucun problème.

Ce narcissisme chez les hommes, selon certaines analyses historiques existerait depuis de nombreuses années. Par contre, les hommes comme les femmes auraient autant besoin d’être admiré, feraient preuve d’autant de vanité et d’un manque d’empathie.

Les hommes seraient plus narcissiques que les femmes

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C’est la journée Internationale de l’épilepsie

France Epilepsie

France Epilepsie

En ce lundi 9 février 2015 se déroule la journée Internationale de l’épilepsie. Le slogan retenu cette année est « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises !».

Avec plus de 50 millions de personnes atteintes d’épilepsie dans le monde, 600000 personnes en France, et de plus en plus de cas chaque année, l’épilepsie, appelée « maladie honteuse » reste une maladie méconnue du grand public. Malgré des traitements existants pour l’ensemble des malades, environ 200.000 patients (30%) se trouvent dans des situations extrêmement lourdes d’échec thérapeutique, ne trouvant pas de traitements efficaces. La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) peut apporter une réponse efficace pour ces cas précis. C’est dans ce contexte et à la veille de la journée internationale de l’épilepsie qu’Epilepsie France, souhaitait apporter aux Français un éclairage sur la maladie, les idées reçues, et sur les différentes prises en charge.

L’épilepsie, qu’est-ce qu’est ?

« L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. » (Definition selon l’Organisation Mondiale de la Santé)

L’épilepsie en chiffres

– Plus de 50 millions de personnes souffrent d’épilepsie dans le monde
– Environ 2,4 millions de nouveaux sujets sont signalés chaque année dans le monde.
– 600 000 épileptiques en France, dont la moitié à moins de 20 ans, et dans 75 % des cas, la maladie s’est installée avant 18 ans.
– L’incidence de l’épilepsie se situe autour de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans les pays développés (chiffre de l’OMS)
– Plus de 5 % de la population est susceptible de faire un jour une crise

Une Journée de sensibilisation….
…Pour lutter contre les idées reçues, « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises ! »

La Journée Européenne de l’Epilepsie vise à sensibiliser le grand public sur la réalité de cette maladie, les traite- ments pour les patients, mais aussi les avancées médicales récentes. Pour les Français, l’épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance… Pour autant, l’épilepsie ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d’entre eux confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu’elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L’épilepsie est encore perçue comme l’une des dernières maladies honteuses. A la complexité de cette pathologie s’ajoutent des préjugés qui perturbent la vie des patients et de leurs familles. Ces patients font face à de nombreuses difficultés pour aller travailler, être scolarisé, être accepté socialement ou tout simplement oser sortir de chez soi. Une maladie synonyme d’angoisse pour les malades craignant la survenue d’une crise. N’importe quand. N’importe où. Et au-delà du retentissement physique, la crainte de l’exclusion, l’épilepsie est devenue une véritable maladie sociale qui tend à marginaliser ceux qui en sont victimes, de l’école et jusqu’à la fin de leur vie. Pourtant, les traitements ont progressé et la majorité des patients peut aujourd’hui mener une vie normale.

Une Journée de sensibilisation….
….Pour informer le grand public sur les traitements

« Pour réduire la fréquence et l’intensité des crises, et permettre aux maladies de vivre le mieux possible avec leur maladie, de nombreux traitements médicamenteux existent », rappelle l’association. Si le traitement s’avère efficace, il permettra alors de contrôler les crises et stabiliser la maladie pour 70 % des épilepsies. Mais parfois ces médicaments n’ont pas l’effet escompté : les crises persistent et/ou les effets secondaires deviennent intolérables (léthargie, changement pondéral, état suicidaire ou dépressif, difficultés d’apprentissage, etc…).

« Dans ce cas, il faudra considérer d’autres options. », indique l’association. La chirurgie de l’épilepsie peut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

Le régime cétogène est souvent efficace à court ou moyen terme chez les enfants présentant des types de crises spécifiques mais est susceptible d’entraîner des complications gastriques à court terme et des complications cardiovasculaires à long terme. Le régime est mal toléré et peu d’enfants continuent à l’observer après quelques années.

Le régime Atkins modifié est utilisé à la fois chez les adultes et chez les enfants. Il est considéré comme moins restrictif que le régime cétogène tout en présentant des taux d’efficacité similaires.

La chirurgie de l’épilepsiepeut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) repose sur la stimulation de certaines zones du cerveau grâce à une électrode placée dans la profondeur du cerveau. Au cours de l’intervention chirurgicale pratiquée pour la pose des électrodes, aucune région du cerveau n’est retirée. Procédure relativement invasive, présentant de graves effets secondaires potentiels, elle peut entraîner des complications à plus long terme, comme la dépression et des problèmes de mémoire. Cette option thérapeutique est en phase expérimentale en France.

« Le patient peut améliorer sa qualité de vie si toutes les pistes thérapeutiques lui sont proposées. Il existe à l’heure actuelle de nombreuses options qui s’avèrent, en fonction des cas, plus ou moins performantes. Par exemple, pour certains cas de patients « pharmacorésistants » ou certaines formes d’épilepsie, la stimulation par le nerf vague peut s’avérer une bonne alternative et améliorer considérablement la qualité de vie du patient ». Leila Ahddar, Présidente d’Epilepsie France

La stimulation du nerf vague : une option thérapeutique innovante qui fait ses preuves

30% des épileptiques chez qui les crises ne sont pas contrôlées par les médicaments ou pour qui les effets secon- daires sont intolérables sont dits « pharmaco – résistants ». Pour ces patients le taux de réussite diminue pour chaque nouveau médicament essayé. La Ligue internationale contre l’Épilepsie estime qu’un patient souffre « d’épilepsie pharmaco – résistante » après au moins deux échecs de traitement bien conduits contre les crises d’épilepsie.

Cette forme d’épilepsie grave résiste à tous traitements médicamenteux. Au plan individuel, cette forme d’épilep- sie constitue un handicap important aux conséquences socio – professionnelles souvent majeures. Les patients pharmaco résistants subissent une charge économique et sociale importante, les crises non contrôlées étant asso- ciées à de nombreux effets préjudiciables.

La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) a été introduite il y a plus de 20 ans et est devenue une option thérapeutique reconnue devant être prise en compte par les médecins et les patients.

Aujourd’hui environ 2 600 patients bénéficient de la SNV depuis ces dix dernières années. Plusieurs études dé- montrent qu’environ 50 % des patients atteignent une réduction de la fréquence de leurs crises de plus de 50 %, une amélioration de leur qualité de vie, ainsi que l’humeur, la cognition et la concentration. Les effets secondaires les plus communs sont l’enrouement, la toux, l’essoufflement et les maux de gorge. Généralement, ces effets secondaires sont directement liés à la stimulation et ils diminuent avec le temps. Les « bons » candidats pour la thérapie sont les patients atteints d’épilepsie pharmaco résistante qui ne peuvent avoir recours à la chirurgie. Les patients qui ont subi un traitement chirurgical, mais qui continuent à subir des crises obtiennent également de bons résultats en matière de réduction des crises grâce à la thérapie par SNV.

Le traitement consiste à implanter un petit dispositif ressemblant à un stimulateur cardiaque dans la poitrine et à le connecter à un mince câble électrique, qui est mis en place pour stimuler le nerf vague gauche au niveau du cou. Outre une stimulation intermittente programmée, les patients disposent également d’un aimant leur permettant de provoquer une stimulation magnétique sur demande, dans le but de stopper ou de diminuer l’intensité des crises et améliorer la phase postcritique.


News Santé

Manger du chocolat n’améliore pas le moral, c’est prouvé !

Une nouvelle étude de chercheurs de l’université du Minnesota vient de montrer que le fait de se précipiter sur des mets sucrés comme du chocolat, de la malbouffe ou des petits plats préparés par sa maman ne permettraient pas d’avantage d’améliorer le moral que de ne rien manger : selon les scientifiques américains, le moral s’améliorerait tout seul, avec ou sans nourriture.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont dans un premier temps questionné 100 personnes sur leurs nourritures préférées en cas de baisse de moral. Les volontaires à l’étude, répartis sur deux groupes, ont ensuite été invités à visionner 18 minutes déprimantes d’un film et à répondre à un deuxième questionnaire sur leur humeur après le film.

Alors que le premier groupe a ensuite reçu un choix d’aliments anti-déprime, le deuxième groupe a eu le choix entre un aliment apprécié mais sans plus, une barre granola ou pas de nourriture du tout. Ces derniers aliments étaient présentés comme « remerciement pour avoir participé à l’étude. L’évolution du moral a enfin été mesurée à l’aide d’un dernier questionnaire.

Les conclusions sont formelles : les personnes ayant participé à cette expérimentation ont vu une amélioration de leur moral, qu’elles aient mangé ou non. La croyance selon laquelle l’humeur s’améliorerait en mangeant une nourriture appréciée serait donc un « mythe ».

Pas d'effet du chocolat sur le coup de blues

Top Actus Santé

VIDEO. Pour Tony Blair, lutter contre Ebola c »est une question de « vitesse » et d »urgence »

Tony Blair, qui a dirigé durant dix ans le gouvernement britannique jette un regard sur la France politique et économique et sur le monde. L’ex-Premier ministre britannique s’est engagé contre la progression du virus Ebola, grâce à sa fondation la Tony Blair Faith Foundation.

Interrogée sur la politique menée par François Hollande depuis son installation à la tête de L’Etat français, Tony Blair déclare que le Président français « n’a pas le choix » sur sa volonté de réformer : « On doit faire les reformes et partout dans le monde, les gouvernements du Centre-gauche et du Centre-droit essayent de réformer leur système ». Il n’est pas question d’abandonner le modèle social, mais il faut le réformer poursuit-il.

L’ancien Premier ministre britannique travaille avec ses équipes pour mobiliser l’aide contre le virus Ebola en Afrique. C’est une question de « vitesse » et d' »urgence » dit-il. La réponse des donateurs occidentaux devrait passer à une échelle bien supérieure pense-t-il. Une étude réalisée par AGI, le conseil de développement de sa Fondation basé à Londres a fondé ses projections sur le pire des scénarios de l’OMS, qui prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine en décembre.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Ebola : « Je me suis accrochée à ma famille », témoigne l’aide-soignante espagnole guérie
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C’est la rentrée chez Sephora

C'est la rentrée chez Sephora Comme chaque année, la fin de l’été est synonyme d’innovations beauté pour la rentrée chez Sephora.

Pour être au top après un été caliente, la marque propose les Collections Must Have Tools & Perfection Makeup ou tout le nécessaire pour maîtriser son maquillage comme une pro.

Inspirée des make-up artists, cette collection de pinceaux et primers incontournables nous livre tous les secrets beauté des backstages pour préparer la peau et fixer les effets de textures.

On redécouvre ainsi vingt-deux pinceaux classiques, relookés en noir, idéaux pour un maquillage quotidien et facile ainsi que douze nouveaux pinceaux professionnels pour plus de précision et de possibilités de rendu.

Et pour gagner en perfection et peaufiner sa routine beauté, il y a le Pore & Fine Liner Filler, une super base qui corrige par effets d’optiques les imperfections, lisse le grain de peau et comble les ridules.

En hommage au film Cinquante Nuances de Grey prochainement sur les écrans, Sephora a imaginé Grey Obsession Fall Make Up Look, une collection, en édition limitée avec un mascara, des ombres à paupières et des vernis qui réinventent cette non-couleur autour de sept nuances.

Enfin, Lips to Kiss & Beautiful Eyes sont deux collections maquillage. L’une magnifie les lèvres avec des rouges liquides, des brillants en stick joues et lèvres, des baumes au design original.

L’autre cible le regard avec huit nouvelles palettes Colorful de cinq ombres à paupières, le Dramatic Line – Eyeliner Feutre 24HR, le Crayon Sourcils Rétractable qui discipline et redéfint les sourcils et la It Palette Neutrals pour parer les paupières de ses douze nuances nude.

Enfin pour transporter toutes ces nouveautés, Sephora lance une collection de Trousses Colorful Personnalisables. Colorées et disponibles en trois formats, elles peuvent même être personnalisées avec des lettres adhésives à disposer au gré de son humeur.

(Nouveautés Sephora. Disponibles chez Sephora et sur www.sephora.fr. Prix indicatif : à partir de 4,95€ le Vernis à Ongles Color Hit Grey)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Alcool: boire un petit peu trop, c’est quoi?

Dans l’imaginaire collectif, l’alcool reste associé à des mots et des sensations positives alors que l’alcoolisme à des mots et des situations négatives. Et pourtant l’un se nourrit de l’autre.

L’alcool, une drogue dure

Culturellement intégré à notre mode de vie et totalement légale, l‘alcool est pourtant classé en drogue dure par les experts en toxicologie et addictions.
S’il est très difficile de placer des curseurs dans la dépendance, et que chacun d’entre nous est inégal devant ce problème, il peut être intéressant de se poser quelques questions avant de passer « de l’autre coté ».
L’OMS recommande, pour une consommation d’alcool sans dommages ni physiques ni psychiques, de ne pas dépasser plus deux verres par jour pour une femme. Pas plus de trois pour un homme (les femmes sont plus sensibles à l’alcool que les hommes) avec au moins un jour sans alcool par semaine. On évite également de consommer plus de quatre verres en une seule occasion. En n’oubliant pas qu’il y a la même quantité d’alcool dans un demi de bière, une coupe de champagne, un verre de vin ou de vodka…

L’alcool, une perte de liberté

D’après le docteur Béatrice Lapierre, médecin au CCAA (Centre de cure ambulatoire en alcoologie) du Creuzot depuis 20 ans, la définition la plus simple et la plus parlante de l’alcoolisme est la suivante « est alcoolique celui ou celle qui a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool ». Est alcoolique celui qui a besoin de l’alcool pour accomplir des tâches particulières ou supporter des moments spécifiques (aussi ordinaire que de parler dans une fête, se relaxer, appréhender un moment nouveau ou difficile).
Il est d’ailleurs fortement recommandé de e jamais utiliser l’alcool comme un psychotrope ou comme un remède ou une béquille car, l’alcool est « l’antidépresseur qui déprime le plus ».

De l’alcool à l’alcoolisme : où est la limite ?

La dépendance à l’alcool se crée en deux temps. La première étape est d’ordre psychologique, ce pourquoi il faut s’interroger sur le rôle que joue l’alcool dans votre vie. Et toujours se méfier (…) Lire la suite sur Topsanté

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Boire light, c’est manger plus

Les Américains en surpoids qui consomment des boissons «light» mangent plus que les autres, selon une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Public Health. Le débat sur le rôle des sodas allégés en sucres est loin d’être terminé aux Etats-Unis… 

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins, rapporte Reuters, ont analysé les données d’une étude nationale sur la santé et la nutrition des Américains, menée sur 24.000 personnes entre 1999 et 2010. Les personnes en surpoids ou obèses adeptes des boissons light ont absorbé plus de calories par la nourriture que les autres, même si le total par jour est comparable à celui des personnes en surpoids ou obèses consommant des boissons sucrées. 

Selon le Los Angeles Times, cette question des boissons light n’est pas négligeable, car «la consommation de boissons light est passée de 3% des adultes en 1965 à 20% aujourd’hui», les industriels de la boisson ayant développé ce marché en communiquant sur la lutte contre l’obésité…

Les personnes en surpoids buveuses de sodas light ont consommé en moyenne 1.965 calories par jour via la nourriture. Contre 1.874 calories dans l’assiette pour ceux qui boivent des boissons sucrées régulièrement. Pour les obèses, c’est 2.058 calories versus 1.897 calories, ce qui fait une différence assez significative. 

L’auteur principale de l’étude, Sara Bleich, explique à Reuters que «cette recherche, associée à d’autres études, montre que les édulcorants artificiels pourraient affecter le métabolisme ou les envies des gens, même si nous devons mener encore d’autres études».

Les critiques déclarent d’ailleurs déjà que les données de base sont erronées et qu’il est encore trop tôt pour parler du rôle positif ou négatif des boissons contenant des édulcorants dans la perte de poids. 

Pour Sara Bleich, il pourrait aussi s’agir d’une décision plus ou moins consciente de manger plus après avoir «économisé» des calories sur les boissons. Du coup, «aller vers les sodas light ne fait pas sens si on mange ensuite plus de calories solides. (…) L’adoption des boissons light devrait être couplée à d’autres changements dans l’alimentation». 

L’American Beverage Association, groupe d’industriels qui défend son business, a déclaré dans un communiqué: 

«Beaucoup d’études ont démontré les bénéfices des boissons light, tout comme les édulcorants (…) pour réduire l’absorption de calories. Perdre ou maintenir son poids, c’est un équilibre entre le total des calories consommées et celles brûlées par l’activité physique.»

Bonnie Liebman, directrice nutrition du Center for Science in the Public Interest, pense qu’il est «prématuré de conclure que tout cela se passe dans le cerveau» et qu’en attendant, pour les personnes en surpoids souhaitant mieux réguler leurs calories, «il sera toujours mieux de boire de l’eau, ou du thé ou du café sans sucre». 

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Le vélo en ville : attention, c’est dangereux pour la santé

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Une étude menée par Marguerite Nyhan du Trinity College vient de révéler que le cyclisme dans les villes fortement embouteillées serait néfaste non seulement pour le cœur mais également pour les poumons en raison de l’absorption des particules fines liées à la pollution de l’air. Cette exposition pourrait aussi favoriser la survenue de certains cancer.

Pour parvenir à ces conclusions,  Marguerite Nyhan, une chercheuse du Trinity College de Dublin en Irlande  a étudié les conséquences de l’exposition à la pollution de 32 cyclistes en bonne santé. A travers cette recherche, elle a cherché à mettre en évidence les risques de la pratique du vélo au coeur des villes où la circulation est très dense.

Les résultats, publiés dans la revue The Australian, montrent que les personnes qui utilisent leur vélo en ville prennent de grandes inspirations pour avancer,  car ils sont en plein effort physique. De ce fait,  ils inhalent  beaucoup plus de gaz d’échappement et de particules fines que les piétons.

Parmi les gaz les plus dangereux et particulièrement mauvais pour l’organisme,  le diesel et les particules fines qui s’en dégagent qui peut représenter en France jusqu’à 90 % des émissions liées au trafic routier. Plusieurs études ont en effet montré l’association significative existant entre l’émission de particules fines émises par les moteurs (diesels ou essences), les freins ou encore les pneus des véhicules et le risque de développer un cancer du poumon.

Des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiés en octobre 2013 ont établi de façon certaine que la pollution atmosphérique, et particulièrement le mélange de substances inhalées en ville (émanation de gaz d’échappement, de particules fines,de pollution liées aux activités industrielles et agricoles ) seraient cancérogène. En  2010, 223 000 personnes seraient mortes de cancer du poumon après avoir respiré des substances toxiques de l’air ambiant.

Une étude parue en début décembre 2013 serait encore plus inquiétante puisqu’elle montre qu’une exposition à une concentrations aux particules fines PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air (soit un taux inférieur au seuil fixé par l’Union européenne) en terme de qualité de l’air entrainerait un risque plus grand que ce que l’on supposait précédemment en terme de santé.

L’étude de  Marguerite Nyhan montrant une inhalation plus grande de la pollution de l’air par les cyclistes par rapport aux piétons doit donc interpeller particulièrement les amateurs de vélo urbains et les inciter à prendre certaines précautions. La chercheuse conseille à la fin de son étude d’éviter les zones fortement fréquentées, de choisir des horaires où le trafic est réduit et d’éviter de rouler derrière les bus et les camions qui roulent au diesel.

Faire du vélo en ville est dangereux pour la santé

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Prendre des vitamines, c’est jeter de l’argent par les fenêtres

Il se pourrait bien que les vitamines, oligo-éléments et autres compléments alimentaires ne servent à rien, selon une étude publiée par la revue Annals of Intern Medicine.

En France, les compléments alimentaires ont la cote: selon l’étude INCA2 de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur la période 2006-2007 et parue en 2009, «près de 20% des adultes ont consommé un complément alimentaire au cours de l’année précédente et un peu plus de 11% au cours des sept jours de l’étude» (p.139).

L’étude a été menée par trois chercheurs de l’université John Hopkins, Eliseo Guallar, Lawrence Appel et Edgar R. Miller, un chercheur britannique de l’université de Warwick, Saverio Stranges, et une éditrice de la revue, Cynthia Mulrow. Les résultats ont mis en évidence l’absence de bénéfices à la prise régulière de compléments alimentaires. 27 essais ont été menés, testant trois cocktails multivitaminés et 24 vitamines seules ou couplées sur plus 400.000 participants, et les chercheurs se sont rendu compte qu’aucun de ces suppléments n’avait d’effet sur la prévention des décès toutes causes confondues ou des maladies cardiovasculaires.

CBC relève dans l’étude que les compléments alimentaires peuvent même néfastes. La vitamine E a des effets nocifs à haute dose, le ß-carotène augmente le risque de cancer du poumon chez le fumeur et les anti-oxydants et autres vitamines B n’ont aucun effet notable. L’enquête préconise même l’abandon de tout essai de nouveau compléments alimentaires.

C’est l’usage massif des compléments alimentaire qui est visé, explique CBC. N’apportant aucun bénéfice, les compléments alimentaires ne sont qu’une dépense inutile sur laquelle les gens se jettent en pensant rester en bonne santé, alors qu’il leur serait plus profitable consommer plus de fruits et légumes et moins de sel, d’acide gras trans et saturé et d’augmenter leur activité physique, toujours selon Lawrence Appel cité par CBC.

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