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La cigarette électronique beaucoup moins nocive que le tabac

La cigarette électronique beaucoup moins nocive que le tabac

Le 13 février 2017.

Selon une étude menée par des chercheurs du département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College London, au Royaume-Uni, la cigarette électronique serait beaucoup moins nocive pour la santé que le tabac, à long terme.

Utiliser la cigarette électronique pour arrêter de fumer

Cela faisait des années que nous attendions une étude qui analyse les effets à long terme de la cigarette électronique sur la santé. Des chercheurs britanniques se sont intéressés à la question et ont constaté que la e-cigarette était aussi peu risquée que les gommes ou les patchs à la nicotine. Utiliser la cigarette électronique pour arrêter de fumer serait donc une bonne idée.

Selon ces travaux, publiés dans la revue Annals of Internal Medicine, la cigarette électronique est plus saine pour la santé parce qu’elle ne contient pas ou peu de de substances nocives liées à la combustion du tabac, comme le goudron ou le monoxyde de carbone. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé des échantillons d’urine, de salive et d’haleine de plus de 180 personnes. Parmi ces participants, il y avait des fumeurs et des anciens fumeurs.

Moins de substances cancérogènes dans les urines

Les anciens fumeurs avaient arrêté le tabac depuis au moins 6 mois et l’avait remplacé par la cigarette électronique ou des substituts nicotiniques tels que des gommes à mâcher ou des patchs. Cette observation leur a permis de constater que les taux de substances toxiques étaient nettement inférieurs chez les anciens fumeurs que chez les fumeurs. Le taux de substances cancérogènes impliquées dans le cancer du poumon était notamment réduit de 97 % chez les vapoteurs.

« Le passage à la e-cigarette, avec abandon total du tabac, pourrait induire un bénéfice important pour la santé des fumeurs, puisque celle-ci réduit l’exposition aux agents toxiques et cancérigènes du tabac », notent les auteurs de l’étude. « Par contre, l’usage de ce dispositif n’évite pas l’exposition à la nicotine, et donc à un risque possible pour la santé. » L’idéal serait donc de se priver totalement de produits nicotiniques

Marine Rondot

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

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Obésité en Europe : Malte beaucoup plus touchée que la Roumanie

Le 21 octobre 2016.

Selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre par l’office statistique Eurostat, 1 Européen sur 6 serait en situation d’obésité.

1 Maltais sur 4 est obèse

L’obésité est une maladie qui touche près de 600 millions de personnes à travers le monde. Les Européens ne font pas exception. 15,9 % de la population européenne est en situation d’obésité et 51,6 % est en situation de surpoids, selon les derniers chiffres de l’office statistique Eurostat. Mais tous les pays ne comptent pas la même proportion de personnes obèses sur son territoire.

C’est à Malte qu’il y a la plus forte concentration de personnes obèses : 26 % des personnes de plus de 18 ans sont touchées. Cela représente un peu plus d’un 1 Maltais sur 4. La Lettonie, la Hongrie, l’Estonie et le Royaume-Uni sont aussi concernés par l’obésité : ces pays comptent en moyenne un peu plus de 20 % de personnes obèses.

La France dans la moyenne européenne

En revanche, d’autres pays sont beaucoup moins touchés, à l’instar de la Roumanie. Là-bas seuls 9,4 % de la population sont concernés. L’Italie et les Pays-Bas avec respectivement 10,7 % et 13,3 % de personnes obèses font aussi figures de bons élèves. Quant à la France, elle se situe très légèrement sous la moyenne européenne avec 15,3 % de sa population touchée par l’obésité.

Eurostat souligne que plus le niveau d’éducation est faible, plus le risque de devenir obèse est important. 19,9 % des européens au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses. Ils ne sont que 11,5 % chez les plus diplômés. En France, 20,9 % des personnes au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses, contre 8,8 % chez les plus diplômés. Cela représente un écart important.

Pour en savoir plus : Mieux comprendre l’obésité

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Beaucoup de substances dangereuses dans la poussière des maisons

La poussière dans les maisons contient beaucoup de substances chimiques dangereuses, selon une étude publiée dans Environmental Science and Technology (EST).

Ami Zota de l’Université George Washington et ses collègues ont analysé 26 études portant sur des échantillons de poussière prélevés dans des maisons de 14 États américains.

Ils ont identifié 45 substances chimiques potentiellement toxiques utilisées dans de nombreux produits de consommation et ménagers tels que les planchers de vinyle, les produits de soins personnels, les produits de nettoyage ainsi que les matériaux de construction et d’ameublement.

Plusieurs de ces substances sont perturbateurs endocriniens et/ou cancérigènes. Certains ont été liés à des problèmes développementaux et à des problèmes de santé immunitaires, digestifs, et endocriniens.

10 de ces substances se retrouvaient dans 90 % des échantillons de poussière analysés :

  • différents types de phtalate qui constituaient la catégorie se trouvant en plus grande concentration dans les échantillons ;
  • des phénols, provenant des produits de nettoyage et articles ménagers ;
  • des produits ignifuges, dont un retardateur de flamme cancérigène, le TDCIPP, souvent présents dans les meubles, les produits pour bébés et d’autres articles ménagers ;
  • des perfluoroalkylés (PFASs) notamment présents dans les ustensiles de cuisine antiadhésifs.

Les chercheurs recommandent d’utiliser un bon aspirateur avec un filtre, de se laver les mains fréquemment et d’éviter autant que possible les produits de soins personnels et de produits ménagers qui contiennent des substances potentiellement dangereuses.

Psychomédia avec sources : University of Washington, EST.
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