Archives de catégorie : DOSSIERS

Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Le 22 septembre 2017.

Selon une enquête menée par la Société française de dermatologie, 16 millions de Français souffrent d’une maladie de peau. Un fléau sous-estimé par les pouvoirs publics.

L’acné est la maladie la plus répandue

Nous sommes très nombreux à souffrir d’affections cutanées en France. C’est ce que révèle l’étude « Objectifs peau » réalisée par la Société française de dermatologie. Selon ces travaux, un tiers des Français de plus de 15 ans souffrent de maladies de peau. La pathologie la plus répandue est l’acné (3,3 millions), suivie de près par l’eczéma ou la dermatite atopique (2, 5 millions) et le psoriasis (2,4 millions).

Mais on trouve aussi les maladies du cuir chevelu (2,3 millions), les mycoses (2,2 millions), les tâches de vieillesse, les grains de beauté suspects, les verrues, l’herpès, les problèmes d’ongles ou les allergies solaires. 80 % des patients souffrent même de deux maladies de peau. Et, en règle générale, les femmes sont plus touchées que les hommes par ces affections cutanées (33 % contre 28 %).

Un phénomène sous-estimé

Ces pathologies « sont un fardeau au poids très sous-estimé », notent les auteurs de cette étude. « Parce qu’elles engagent moins souvent le pronostic vital, elles sont actuellement les grandes oubliées de la santé publique », ajoutent-ils. « Elles sont pourtant au quatrième rang mondial des pathologies reconnues comme affectant le plus la qualité de vie. » 54 % des personnes qui ont une maladie de peau souffrent en effet d’anxiété ou de dépression.

La Société française de dermatologie parle de phénomène sous-estimé car actuellement, les seuls traitements qui existent contre ces pathologies sont des crèmes ou des lotions qui sont très mal prises en charge par l’Assurance maladie. Pourtant, ces maladies peuvent être stigmatisantes, notamment quand elles touchent le visage. Et si on reconnaissait les maladies de la peau comme un handicap ? C’est la piste retenue par l’étude. 

Marine Rondot

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Surconsommation de médicaments chez les séniors ?

Surconsommation de médicaments chez les séniors ?

Le 21 sptembre 2017.

Dans son dernier numéro, le magazine 60 millions de consommateurs a souhaité alerter sur les dangers encourus par les séniors qui prennent plus de 10 médicaments chaque jour.

7 médicaments différents chaque jour

Plus on vieillit, plus on doit suivre différents traitements. Selon une étude, réalisée par la société OpenHealth et dévoilée en exclusivité par 60 Millions de consommateurs, les personnes de 65 ans et plus qui consomment beaucoup de médicaments prennent en moyenne, et de manière régulière, 14 médicaments différents. Ils seraient 20 % à prendre au moins 7 médicaments différents chaque jour.

Pour établir ce constat, les auteurs de l’enquête ont épluché les prescriptions médicales de plus de 150 000 personnes. Le problème est qu’une sur-médication n’est pas sans risque pour la santé des séniors, car le mélange de certains traitements peut être dangereux. « Plus on prend de médicaments, plus on a des risques qu’ils interagissent les uns avec les autres », explique Victoire N’Sondé, journaliste à 60 Millions de consommateurs.

Être plus vigilants avec les séniors

Chaque année, 7 500 personnes décèdent des suites de mélanges de médicaments hasardeux. Selon des chiffres de la Haute autorité de santé, ces interactions entre médicaments sont responsables de 20 % des visites aux urgences, 5 à 10 % des hospitalisations et 60 à 80 % des réadmissions après un séjour à l’hôpital. Le phénomène ne serait donc pas anecdotique.

Toujours selon cette étude, pour 84 % des patients, le médecin traitant n’est pas l’unique prescripteur. Or, si un médecin n’a pas connaissance de l’ensemble des traitements que suit déjà son patient, il pourra faire des prescriptions dangereuses. « Dans tous les cas, il faut savoir que la sensibilité des sujets âgés aux effets des médicaments est souvent accrue », ajoute le magazine 60 millions de consommateurs. Il faut donc être extrêmement vigilant.

Marine Rondot

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Phtalates : les effets néfastes sur la libido

Phtalates : les effets néfastes sur la libido

Le 18 septembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du laboratoire de neuroplasticité des comportements de reproduction à l’Institut de biologie Paris-Seine, les phtalates feraient chuter la libido.

Moins de désir sexuel

Les phtalates sont des composés chimiques dérivés de l’acide phtalique que l’on trouve communément dans les objets en matière plastique. Ils font partie de la grande famille des perturbateurs endocriniens, ces agents chimiques capables d’interagir avec le système hormonal et donc sur la reproduction. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans Environmental health perspective, qu’ils pourraient également faire baisser la libido.

Selon ces travaux, les phtalates perturberaient les récepteurs de la testostérone dans le cerveau. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont exposé pendant 4 semaines des souris mâles à de faibles doses du phtalate le plus utilisé, le di-2-éthylhexyle (DEHP). Ils ont ensuite observé le comportement de ces rongeurs auprès des femelles. Or, il semblerait que les phtalates les aient rendus moins empressés auprès de leurs congénères femelles.

Une éjaculation plus lente à venir

Les chercheurs ont par exemple noté que leurs vocalises, qui permettent aux souris mâles de séduire, étaient moins fréquentes et moins longues. Mais ce n’est pas tout, les souris mâles qui ont été exposées aux phtalates étaient également moins attirantes pour les femelles. Elles mettaient plus de temps à passer à l’acte et étaient plus lentes à parvenir à l’éjaculation. De telles conséquences sur la vie sexuelle des souris sont assez inquiétantes.  

« À l’âge adulte, le cerveau est beaucoup plus sensible à l’exposition à cette molécule que d’autres organes comme les testicules », a commenté le professeur Sakina Mhaouty-Kodja. « Reste à élucider le mécanisme d’action » de cette substance sur le cerveau. Nous n’avons pas encore totalement pris conscience du danger que représentent ces composés chimiques, qui devraient être bannis de nos quotidiens, ne serait-ce que par précaution. 

Marine Rondot

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Le cancer est-il une maladie sexuellement transmissible ?

Le cancer est-il une maladie sexuellement transmissible ?

Le 19 septembre 2017.

Peut-on contracter un cancer de la gorge en pratiquant une fellation ? Cette rumeur aussi inquiétante qu’insolite affole la toile depuis plusieurs années. Faisons le point.

Augmentation des cancers dus au VPH

Selon une étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, le nombre de cancers de l’oropharynx liés au virus du papillome humain (VPH) aurait augmenté de près de 50 % entre 2000 et 2012. Ce virus sexuellement transmissible affecte les muqueuses et l’épiderme et favorise la formation de tumeurs. Certaines souches de papillomavirus sont notamment impliquées dans le développement du cancer du col de l’utérus.

Mais ces données suffisent-elles à conclure que le sexe oral est à l’origine de la multiplication des cancers de la gorge ? La libéralisation des mœurs est-elle en cause ? Rien n’est moins sûr, selon le Pr Renaud Garrel, responsable de l’Unité de cancérologie tête et cou-laryngologie au CHRU Montpellier. « On sait maintenant détecter le papillomavirus, ce qui n’était pas le cas avant 2005 », avance-t-il dans le Figaro.

Le tabagisme est un facteur plus aggravant que la fellation

« Le cancer de la gorge dû au papillomavirus a toujours été présent », ajoute-t-il. « Il est plus probable qu’une certaine proportion de cancers ORL liés au papillomavirus ait toujours existé mais sans qu’on le sache ». Alors certes, pratiquer le sexe oral peut augmenter le risque du cancer de la gorge, mais en tout état de cause, si les cancers ORL explosent, ce serait davantage à cause du tabagisme.

Du 18 au 22 septembre, se déroule la Semaine européenne de sensibilisation aux cancers ORL. Une occasion idéale pour se renseigner sur les facteurs de ce cancer et sur ses symptômes qui sont assez difficiles à identifier. Parmi eux on trouve des changements inexpliqués dans la voix, une augmentation de volume des ganglions, un mal de gorge persistant ou encore une déglutition douloureuse ou difficile. Pour éviter tout risque pensez à vous protéger lors de vos rapports sexuels même oraux. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : La prévention, les traitements médicaux et les approches complémentaires du cancer de la gorge

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GPA : une grand-mère autorisée à porter son petit-enfant

GPA : une grand-mère autorisée à porter son petit-enfant

Le 11 septembre 2017.

Ce sera la première gestation pour autrui (GPA) du Portugal : une femme de 50 ans portera et donnera naissance à son petit-fils ou sa petite-fille.

Une première au Portugal

Alors qu’en France, une grande majorité de la population reste fermement opposée à la GPA, au Portugal, depuis juillet 2016, il est possible d’avoir recours à une mère porteuse en cas de stérilité de la mère, liée à l’absence ou au dysfonctionnement de l’utérus par exemple, et sans aucune contrepartie financière pour la mère porteuse. Il aura fallu attendre un an pour qu’une demande de GPA soit autorisée.

Cette demande a été formulée par une jeune femme de 30 ans qui a subi une ablation de son utérus à la suite d’une endométriose. Et parce que sa situation correspond aux critères définis par la loi, le conseil portugais de la procréation médicalement assistée l’a autorisée à y avoir recours. C’est sa mère qui portera l’enfant. La mère biologique sera donc aussi la grand-mère. La situation est inédite.

Une GPA approuvée à l’unanimité

Avant l’ablation de l’utérus de la jeune femme, les médecins avaient prélevé ses ovocytes et les avaient congelés. De nombreuses requêtes auraient été adressées au conseil portugais de la procréation médicalement assistée, mais il semblerait que ce cas soit le seul qui ait retenu l’attention des membres du conseil, qui l’ont approuvé à l’unanimité. Il faut cependant souligner que les cas de GPA comme celle-ci sont assez rares.

Pour qu’une fécondation in vitro (FIV) fonctionne, la mère porteuse ne doit pas être trop âgée. La grand-mère en question a 50 ans, ce qui est assez jeune mais reste un âge élevé pour une FIV. Le risque de fausse-couche reste important. La mère et la grand-mère devront cependant signer un contrat qui permettra aux deux parties de se mettre d’accord en cas de malformation du fœtus. 

Marine Rondot

En savoir plus sur l’infertilité

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Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Le 15 septembre 2017.

Selon le bilan de la branche Accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, le nombre d’accidents du travail a chuté en 2016, par rapport à 2015. Mais de plus en plus de salariés souffrent de maux de dos.

On souffre de plus en plus du dos au travail

Le mal de dos serait-il le mal du siècle pour les travailleurs ? Alors que le nombre d’accidents du travail a significativement chuté en un an (33,8 cas pour 1 000 salariés en 2016, contre 33,9 cas en 2015), les lombalgies sont en nette progression. En 2016, elles ont représenté 20 % des accidents du travail, c’est 7 points de plus qu’en 2005. Parmi les personnes qui souffrent le plus de maux de dos, on trouve les salariés du BTP.

Mais ce n’est pas le seul secteur touché : les personnes qui travaillent dans le secteur des services à la personne connaissent une recrudescence des arrêts de travail à cause d’une lombalgie. Selon le rapport, il y aurait même eu une augmentation de 45 % des accidents depuis dix ans dans ce secteur d’activité. Et ce n’est pas étonnant, s’occuper de personnes âgées ou handicapées peut s’avérer très sportif.

1 milliard d’euros pour l’Assurance maladie

Ces lombalgies sont à prendre au sérieux, car les personnes qui en souffrent doivent s’arrêter de travailler pendant deux mois en moyenne. Ce qui représente un coût pour l’entreprise mais aussi pour la Sécurité sociale. Au total, selon ce bilan, les lombalgies coûtent 1 milliard d’euros à l’Assurance maladie. Avec les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les pathologies liées à l’amiante, il s’agit du poste d’indemnisation le plus important.

Les TMS, généralement dus à des gestes répétitifs, ont cependant reculé de 4 % en un an. Quant aux maladies liées à l’amiante, elles ont diminué de 9,5 %. Avec les lombalgies, les maladies qui augmentent dans le monde du travail sont les pathologies psychiques : la Sécurité sociale a reçu, en 2016, trois fois plus de demandes de prise en charge qu’en 2011. Des demandes à la suite de ce qu’on connaît désormais sous le nom de « burn-out ». 

Marine Rondot

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Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Le 15 septembre 2017.

Selon l’association Générations Futures, on trouverait du glyphosate, la molécule active du Roundup, le désherbant phare de Monsanto, dans nos assiettes.

Du glyphosate dans nos céréales

Le glyphosate est une substance classée comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, on en trouverait dans des produits alimentaires du quotidien. C’est ce que révèle l’association Générations Futures qui a fait analyser 30 produits de consommation courante. Selon ces analyses, on peut trouver des traces de cet herbicide dans plus de la moitié des produits que nous consommons.

Dans le détail, sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Parmi les produits concernés, on trouve des céréales de petit-déjeuner (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d’avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit’n Fibre Kellogs), des lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et des pois chiches (pois chiches St Eloi et pois chiches Leader Price).

Convaincre la Commission de la nocivité du glyphosate

Selon l’association, dans certains produits, les concentrations d’herbicide étaient assez élevées : jusqu’à 2 micro-miligrammes/kg d’aliment. La dose est trop faible pour provoquer une intoxication alimentaire mais elle empoisonne tout de même l’organisme, surtout si on expose régulièrement son appareil digestif à cette substance. Des conclusions censées convaincre l’Union européenne de la nocivité d’une telle molécule.

Pour rappel, la Commission européenne souhaite en effet le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate, qui expire à la fin de l’année. La France a d’ores et déjà assuré qu’elle voterait contre ce renouvellement mais elle devra être soutenue. Pour que la proposition de la Commission soit acceptée, elle doit en effet obtenir l’accord de 55 % des États membres représentant 65 % de la population de l’UE. 

Marine Rondot

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L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

Le 14 septembre 2017.

Une étude menée par deux chercheurs de Stanford fait scandale aux États-Unis. Elle révèle que l’intelligence artificielle serait capable de déterminer l’orientation sexuelle des individus uniquement en analysant des photos de leurs visages.

Une étude sur dérives de la reconnaissance faciale

Notre orientation sexuelle est-elle inscrite sur notre visage ? C’est ce qu’avancent deux chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of personality and social psychology. Très décriés lors de leur publication, ces travaux portaient à l’origine sur les dérives des logiciels de reconnaissance faciale, alors même qu’Apple vient de présenter son iPhone X, qui possède un logiciel de reconnaissance faciale très perfectionné.

Michal Kosinski et Yilun Wang, les deux chercheurs de l’Université de Stanford à l’origine de cette étude, expliquent en effet que l’analyse et la catégorisation de traits physionomiques des individus permet de reconnaître si une personne est homosexuelle ou pas. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont fait examiner plus de 35 000 photos de profil, tirées de sites de rencontres, par leur algorithme.

Les associations LGBT en colère

Dans 81 % des cas chez les hommes et dans 74 % des cas chez les femmes, le logiciel parvenait à déterminer l’orientation sexuelle des personnes, alors même que le cerveau humain ne peut déterminer l’orientation sexuelle des hommes que dans 61 % des cas et des femmes 54 % des cas. En examinant 5 photos différentes de la même personne, le taux de réussite du logiciel serait même de 91 % pour les hommes et 83 % pour les femmes.  

L’étude a très vite attirée la colère des associations LGBT, qui ont dénoncé le fait qu’on puisse reconnaître, et donc discriminer, une personne uniquement en regardant son visage. Selon ces travaux, les personnes homosexuelles auraient des mâchoires plus fines et des nez plus longs que les hétérosexuels. Et de dénoncer les méthodes des deux chercheurs et le fait que les personnes bisexuelles et transgenres ont été totalement ignorées. 

Marine Rondot

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La PMA sera bientôt accessible à toutes les femmes

La PMA sera bientôt accessible à toutes les femmes

Le 13 septembre 2017.

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Cette mesure devrait entrer en vigueur en 2018.

Lutter contre une forme de discrimination

Dans une interview sur BFM TV, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, a fait savoir que le gouvernement allait proposer d’ouvrir la PMA à toutes les femmes en 2018. Il s’agit, selon elle, d’une question de « justice sociale » qui permettra de mettre fin à une « forme de discrimination à l’égard des femmes lesbiennes et célibataires » qui n’y ont actuellement pas accès.

Actuellement seules les femmes en couple, qui souffrent d’une infertilité médicalement constatée ou qui risquent de transmettre une maladie grave à leur enfant, y ont accès. Les femmes lesbiennes et célibataires qui veulent avoir un bébé doivent donc se rendre à l’étranger ce qui créé une « inégalité », selon Marlène Schiappa, entre celles qui ont les moyens de s’offrir le voyage et celles qui ne peuvent pas.  

Une PMA ouverte à toutes en 2018

« En termes de calendrier, nous serons sur l’année qui arrive, 2018, probablement avec les révisions de la loi bioéthique », a-t-elle ajouté. Avant de se lancer, le gouvernement attendait l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), qui s’est prononcé, fin juin, pour l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Il n’y a donc plus rien « qui nous empêche de rendre la PMA légale pour toutes les femmes », a-t-elle ajouté.

Déjà certaines voix se sont fait entendre pour dénoncer les dérives qu’une telle mesure pourrait entraîner. « Il faut bien comprendre l’engrenage dans lequel on rentre », a lancé Laurent Wauquiez sur France Info. « On va donc ouvrir la procréation médicalement assistée pour les femmes qui sont en couples », et automatiquement « les couples d’hommes, qui sont ensemble, feront évidemment une revendication d’égalité ». La PMA entraînera-t-elle immanquablement la gestation pour autrui (GPA) ? Le débat est lancé.  

À lire aussi : 5 choses à savoir sur la PMA 

Marine Rondot

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Cancer du pancréas : un dépistage grâce à une application

Cancer du pancréas : un dépistage grâce à une application

Le 12 septembre 2017.

Dépister le cancer du pancréas à un stade précoce sera bientôt possible grâce à une application mobile.

Détecter le cancer à un stade précoce

Le cancer du pancréas est une maladie rare mais préoccupante, car elle est très difficile à diagnostiquer. Les symptômes de ce cancer sont en effet difficiles à identifier, du coup, il est souvent trop tard pour agir. Même quand la tumeur peut être opérée, les chances de survie ne sont que de 30 %. Pour permettre de sauver un plus grand nombre de patients, des chercheurs de l’Université de Washington, à Seattle, ont mis au point une application.

Cette application, baptisée BiliScreen, est capable de détecter une coloration anormale de l’œil. Cette coloration est un signe précurseur de la maladie. Dans le détail, ce dispositif est capable de détecter des niveaux très bas de bilirubine dans les yeux. La bilirubine est un signe caractéristique de la présence d’une tumeur. Quand le taux de bilirubine est élevé, une coloration jaune apparaît dans l’œil.

Des résultats prometteurs

Rendre cette application accessible à tous les médecins pourrait donc changer la vie de nombreux patients. Testée sur 70 individus, elle est parvenue à être, dans 90 % des cas, aussi précise qu’un test sanguin de bilirubine. Des résultats prometteurs qui ont poussé les chercheurs à développer leur application pour la rendre encore plus efficace. Aujourd’hui, elle fonctionne avec un boîtier et des lunettes. Elle pourrait bientôt s’en passer.

Après avoir publié leurs travaux dans la revue Proceeding of the ACM Interactive, Mobile, Wearable and Ubiquitous Technologies, les scientifiques américains présenteront leur application lors d’un Congrès sur l’informatique à Hawaï, le congrès Ubicomp. Elle représente un véritable espoir, car « le cancer du pancréas est une maladie terrible qui ne peut être dépistée efficacement », a fait savoir Jim Taylor qui a participé à sa conception. 

Marine Rondot

En savoir plus sur le cancer du pancréas

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