Archives de catégorie : DOSSIERS

L’EFS lance un grand appel aux dons de sang

L’EFS lance un grand appel aux dons de sang

Le 14 décembre 2017.

Avant les fêtes de fin d’année, qui sont souvent l’occasion pour les Français de partir en vacances, l’Établissement français du sang lance un grand appel aux dons, car les réserves en produits sanguins s’épuisent rapidement.

Les réserves de sang de l’EFS sont aujourd’hui trop faibles

Les réserves de sang s’épuisent et il est urgent de combler ce manque. À l’approche des fêtes, l’Établissement français du sang vient de lancer un appel national aux dons de sang, en rappelant que les fins d’années sont souvent marquées par une baisse de la collecte de sang.

« L’EFS en appelle à la générosité de toutes et tous en cette période de fêtes en les conviant dans l’un de ses 128 centres de collecte ou dans l’une des nombreuses collectes mobiles qui se tiennent en décembre », déclare l’organisme dans un communiqué. « Les réserves de sang sont en baisse depuis une dizaine de jours et sont désormais trop fragiles pour aborder en sécurité le début de l’année nouvelle ».

Un site Internet pour savoir où donner son sang

L’Établissement français du sang rappelle en effet que pour subvenir aux besoins de tous les hôpitaux français, les dons de sang doivent être réguliers et constants car la durée de vie des produits sanguins est limitée à 5 jours pour les plaquettes et 42 jours pour les globules rouges. 10 000 dons quotidiens sont alors nécessaires. « La mobilisation des donneurs est essentielle chaque jour », rappelle l’EFS.

Pour savoir où donner votre sang, il vous suffit de vous rendre sur le site Internet de l’EFS, et de cliquer sur l’onglet « Où donner ? ». Après avoir renseigné votre ville, votre code postal où la date à laquelle vous souhaitez donner, une carte interactive s’affichera et vous offrira la possibilité de connaître tous les centres, mobiles ou fixes, de l’EFS.

Gaëlle Latour

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PasseportSanté.net : Information Santé – Alimentation – Exercice – Gestion du stress

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Spiruline : les effets néfastes d’une algue soi-disant miraculeuse

Spiruline : les effets néfastes d’une algue soi-disant miraculeuse

Le 1er décembre 2017.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de mettre en garde les consommateurs contre certains effets néfastes de la spiruline, une algue présentée comme un produit miracle.

Des effets indésirables signalés

Il faut toujours se méfier de ces produits qui peuvent à la fois vous requinquer, vous faire maigrir et vous muscler. Cela fait quelques années que les vertus de la spiruline, une algue que l’on trouve en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique latine, sont vantées sur les forums ou par certains naturopathes. Riche en protéines, elle est même distribuée dans des pays en développement pour lutter contre la malnutrition des enfants.

Mais, ce que l’on ne savait pas, c’est qu’elle aurait également de nombreux effets indésirables. C’est ce que révèle l’Anses dans un avis rendu public le 30 novembre. 49 signalements d’effets indésirables (troubles digestifs, allergie, atteintes musculaires ou hépatiques…) ont en effet conduit l’agence sanitaire à mener son enquête pour évaluer les risques associés à la consommation de cette algue.

Des traces de plomb, de mercure et d’arsenic

En France, la spiruline est consommée sous forme de compléments alimentaires. Elle « ne semble pas présenter de risque sanitaire à de faibles doses (jusqu’à plusieurs grammes par jour chez l’adulte) », note l’Anses. « Les produits contenant de la spiruline peuvent en revanche être contaminés par des cyanotoxines (mycrocystines notamment), des bactéries ou des éléments traces métalliques (plomb, mercure, arsenic) ».

L’agence ne conseille pas aux consommateurs de renoncer à la spiruline mais elle demande aux pouvoirs publics d’être plus attentifs aux circuits d’approvisionnement. Elle recommande en revanche aux personnes qui présentent un terrain allergique, qui souffrent de fragilités musculaires ou hépatiques ou de phénylcétonurie (une maladie génétique rare et grave) de ne pas consommer ces compléments alimentaires. 

Marine Rondot

Attention aux suppléments alimentaires: pourquoi?

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Pourquoi le stress et la dépression sont-ils liés ?

Le 1er décembre 2017.

Les scientifiques de l’université de Laval ont découvert le mécanisme menant à la dépression et plus concrètement, le lien entre un stress chronique, une intimidation et la dépression.

Moins de protection pour le cerveau

L’étude parue dans la revue Nature Neuroscience relate les travaux des chercheurs de l’université de Laval au Canada. Un stress chronique ou « de l’intimidation répétée peut déclencher l’ouverture d’une barrière entre le cerveau et le sang » explique Caroline Ménard, première auteur de l’étude. Cette barrière hémato-encéphalique, composée de cellules tenues ensembles par une protéine appelée Claudine-5, protège le cerveau. 

Pourquoi la barrière est-elle franchie ? Grâce à leurs recherches, ils ont compris que lors de situations de stress, le taux de claudine-5 chutait, la barrière hémato-encéphalique se relâchait, laissant alors une inflammation s’installer dans le cerveau petit à petit. Les risques de dépression sont accrus lorsque l’inflammation touche le cerveau.

Le test sur les souris

Pour mieux comprendre leur travail, penchons-nous sur l’expérience qu’ils ont menée sur des souris. Des souris modifiées génétiquement (afin d’être sensibles au stress) ont été placées dans une cage juste à côté de la cage d’une souris très agressive. Résultats : les premières souris ont vu leur taux de Claudine-5 baisser de 50 %. Elles ont ensuite développé des comportements dépressifs.

Chez les hommes, le constat est semblable. Des cerveaux de la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada ont permis de constater également que les personnes mortes en état de dépression présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée et un taux de Claudine-5 bien inférieur aux autres. 

Maylis Choné

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Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le « joint électronique » jugé légal par le ministère de la Santé

Le 30 novembre 2017.

Ces liquides sont en vente depuis quelques mois et ont déjà convaincu de nombreux Français. Le « joint électronique » a obtenu l’approbation du ministère de la Santé qui compte encadrer sa commercialisation.

La vente de cannabidiol sera bientôt encadrée

Si la cigarette électronique suscite l’inquiétude des autorités médicales, qui ne parviennent pas à statuer sur son caractère inoffensif ou, au contraire, dangereux pour la santé, le joint électronique semble avoir recueilli l’assentiment du ministère de la Santé qui estime que celui-ci « apparaît comme légal » et pourrait faire l’objet d’une commercialisation encadrée en France.

Selon la loi, il est aujourd’hui interdit de détenir, de fabriquer et de transporter du cannabis ou toutes sortes de dérivés. Le cannabidiol en revanche, qui est une variété de cannabis qui ne contient pas de propriétés jugées stupéfiantes, n’est pas interdite et c’est à partir de cette substance que sont aujourd’hui fabriqués les liquides, vendus sur Internet ou dans les boutiques spécialisées, qui remplissent les « joints électroniques ».

700 000 consommateurs quotidiens de cannabis en France

Le ministère de la Santé estime que cette substance représente une bonne alternative au véritable cannabis, dont les dégâts sur la santé sont immenses, et compte mettre en place des contrôles pour que les substances vendues respectent bien la loi. L’Agence du médicament et la Répression des fraudes ont été saisies pour mettre en place l’encadrement de la commercialisation du cannabidiol.

Selon le dernier Baromètre santé de Santé Publique France, un quart des Français a déjà consommé du cannabis une fois dans sa vie. Au cours de l’année dernière, un adulte sur 10 affirme en avoir fumé. Les Français comptent parmi les plus gros consommateurs d’Europe, avec pas moins de 700 000 fumeurs quotidiens.

Gaëlle Latour

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Glyphosate : un renouvellement de la licence pour 5 ans a été voté

Glyphosate : un renouvellement de la licence pour 5 ans a été voté

Le 28 novembre 2017.

Lundi 27 novembre, les États membres de l’Union européenne ont voté en faveur d’un renouvellement de la licence du glyphosate pour 5 ans, contre l’avis de la France.

La France s’y opposait fermement

Cela faisait des mois et des mois que les États membres de l’UE débattaient sur l’éventuelle dangerosité du glyphosate, le principe actif de l’herbicide le plus utilisé dans le monde, le Roundup de Monsanto. La France avait pris la tête du camp qui s’opposait au renouvellement de la licence de cette substance chimique, jugée « cancérogène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« Considérant les risques, la France s’opposera à cette proposition et votera contre », avait annoncé, la veille du vote, la secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, Brune Poirson. « La France veut construire une sortie progressive du glyphosate et, avec plusieurs partenaires, pense qu’une durée plus courte serait possible ». Mais cette opposition farouche n’aura pas convaincu l’ensemble des pays de l’UE.

Le choix de l’Allemagne a été décisif

Au total, 18 pays ont voté en faveur de la proposition de la Commission européenne, 9 s’y sont opposés et un pays s’est abstenu. L’Allemagne, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie qui s’était abstenue la dernière fois, ont décidé de voter en faveur de ce renouvellement pour 5 ans. Pour être adopté, le texte devait obtenir l’adhésion de 55 % des États membres de l’UE, représentant au moins 65 % de la population.

L’Allemagne étant un pays qui pèse lourd d’un point de vue démocratique, son changement de cap a été décisif. Les 18 pays qui ont voté en faveur de ce renouvellement représentent 65,71 % de la population de l’UE. C’est donc passé d’une très courte tête. Ce revirement de l’Allemagne pourrait aller dans le sens des intérêts du laboratoire allemand Bayer, actuellement en cours de fusion avec Monsanto. Ceci expliquant certainement cela. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le groupe allemand Bayer rachète Monsanto

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Opérations inutiles : un scandale qui coûte 50 milliards d'euros par an à l’État

Opérations inutiles : un scandale qui coûte 50 milliards d'euros par an à l’État

Le 27 novembre 2017.

Selon une étude Odoxa pour la Fédération Hospitalière de France, révélée par le Journal du Dimanche, de très nombreuses opérations chirurgicales seraient parfaitement inutiles.

Des disparités selon les régions

Combien de fois avons-nous entendu : « On m’a poussée à accoucher par césarienne alors que j’aurais pu accoucher par voie basse » ? Le nombre d’actes chirurgicaux inutiles comme celui-ci serait très nombreux. C’est en tout cas ce que révèle une étude de la Fédération Hospitalière de France. Selon ces travaux, il existe de vraies disparités selon les départements. On opère plus souvent les hernies discales dans le Sud-Est qu’en région parisienne, par exemple.

Autre exemple : dans les Landes, en Haute-Corse ou dans la Vienne, on comptabilise 149 césariennes pour 100 000 habitants, quand on en recense 308 dans l’Aisne, dans les Yvelines ou dans les Alpes-Maritimes. Par ailleurs, on programmerait davantage de césariennes dans le privé que dans le public. Il est difficile de déterminer si cela s’explique par la pression des femmes ou par l’appât du gain des chirurgiens, mais les faits sont là.

Un impact financier colossal

Il faut savoir également que les hôpitaux sont rémunérés en fonction du nombre d’opérations et d’actes médicaux qu’ils font. Cette logique pousse donc certains établissements à pratiquer des opérations parfaitement inutiles, comme un pontage coronarien, une chirurgie de la colonne vertébrale, une pose d’un stent (petit ressort) coronaire ou vasculaire, ou encore une chirurgie du cristallin.

Au final, selon cette étude, 9 médecins sur 10 avouent prescrire des actes ou des examens injustifiés. Des pratiques qui auraient un coût qui s’élève à 50 milliards d’euros chaque année. Ce scandale a été dénoncé à plusieurs reprises et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a d’ores et déjà fait savoir qu’elle allait s’attaquer au problème. Selon elle, 30 % des dépenses de l’Assurance maladie seraient dues à des actes inutiles. À suivre…

Marine Rondot

À lire aussi : 6 questions à poser au chirurgien avant une opération

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L’épidémie de gastroentérite bat son plein dans 4 régions de France

L’épidémie de gastroentérite bat son plein dans 4 régions de France

Le 23 novembre 2017.

Les premières épidémies de gastroentérites viennent d’être signalées. Prudence si vous vivez dans les Hauts de France, dans le Grand-Est, dans les Pays de la Loire et en Paca, ces régions sont particulièrement touchées par cette maladie hivernale.

La région Paca est la plus frappée par la gastroentérite

La gastroentérite fait son grand retour en France. D’après les informations recueillies par le réseau Sentinelles, qui surveille l’évolution des maladies hivernales sur tout le territoire français, 4 régions viennent de franchir le seuil épidémique, atteint lorsqu’on enregistre plus de 170 cas pour 100 000 habitants.

Durant la semaine du 13 au 19 novembre, 203 cas pour 100 000 habitants ont été relevés dans les Hauts de France. 207 cas pour 100 000 habitants ont été diagnostiqués dans les Pays de la Loire, juste devant le Grand Est (205 cas pour 100 000 habitants). C’est en région Paca que le seuil épidémique est aujourd’hui le plus élevé (228 cas pour 100 000 habitants).

Les premières grippes arrivent en Normandie

L’épidémie de gastroentérite ne s’arrêtera bien entendu pas là et le réseau Sentinelles annonce que « selon le modèle de prévision reposant que les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter durant les prochaines semaines ».

Dans quelques semaines, la gastroentérite sera rejointe par les premières grippes. Quelques cas ont été signalés au réseau Sentinelles durant cette même semaine (19 pour 100 000 habitants), soit bien en dessous du seuil épidémique. C’est toutefois en Normandie que la plupart des cas ont été relevés (38 pour 100 000 habitants), en Île-de-France (37 cas pour 100 000 habitants) et en Paca (28 pour 100 000 habitants).

Gaëlle Latour

À lire aussi Comment soigner une gastroentérite ?

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Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Chirurgie esthétique des fesses : un phénomène en plein essor au Québec

Le 24 novembre 2017.

Les Québécoises mais également les Québécois sont de plus en plus adeptes de la chirurgie esthétique, notamment pour s’offrir des fesses de rêve. Mais ces opérations ne sont pas sans danger.

Des opérations esthétiques dangereuses

Les fesses rebondies de Kim Kardashian et de Rihanna font rêver de nombreuses femmes dans le monde entier, qui sont prêtes à passer par la chirurgie esthétique pour ressembler à ces stars américaines. Cette opération s’appelle le lifting brésilien (« Brazilian butt lift »). Cela permettrait à certaines femmes de se sentir mieux dans leur peau, mais ces coups de bistouris ne sont pourtant pas sans risque.

Une jeune américaine, Ranika Hall, âgée de 25 ans, l’a appris à ses dépens. Elle souhaitait avoir de plus jolies fesses. Pour cela, les chirurgiens d’un hôpital de Floride ont procédé à une liposuccion de 12 zones de son corps, puis ont injecté de ce gras dans les fesses de la jeune femme. À la suite de cette opération, elle a perdu connaissance et a arrêté de respirer, selon nos confrères du Huffington Post Québec. Ce cas ne serait pas isolé.

Le phénomène prend de l’ampleur en Amérique du Nord

Différentes associations québécoises se sont intéressées à ce phénomène et selon elles, il aurait pris beaucoup d’ampleur ces dernières années au Canada. Pour parvenir à ces conclusions, elles se sont basées sur les chiffres de la Société américaine de chirurgie esthétique, qui a révélé qu’en 2014, la demande de chirurgie esthétique du fessier avait explosé. Par rapport à l’année passée, elle avait augmenté de 86 %.

« La demande est assez croissante et elle dépasse les augmentations mammaires, qui étaient la chirurgie numéro un », commente le Dr Berbari, dans les colonnes du Journal de Montréal. Pour payer moins cher, certaines femmes ne vont pas voir des médecins mais des instituts, qui injectent du silicone industriel ou de l’huile minérale dans les fesses. Une pratique totalement illégale, qui entraîne des risques importants d’infection.  

Claire Verdier

En savoir plus sur la chirurgie esthétique

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Quelles pratiques sexuelles pour les jeunes de 16 à 24 ans ?

Le 23 novembre 2017.

Les pratiques sexuelles des jeunes âgés de seize à vingt-quatre ans ont évolué, d’après une étude britannique qui vient d’être publiée dans le Journal of Adolescents Health.

L’âge du premier rapport sexuel ne change pas

Depuis 1990, l’enquête est réalisée tous les dix ans et consiste à interroger environ 45 000 personnes. « Nous voulons informer au maximum les jeunes pour qu’ils puissent maximiser leur bien-être dès le début de leur vie sexuelle », explique Ruth Lewis, principal auteur de l’étude.

L’étude qui vient de paraître dans le magazine adressé aux jeunes, Journal of Adolescents Health, établit plusieurs constats sur les pratiques sexuelles et notamment celui de l’âge du premier rapport chez les jeunes de seize à vingt-quatre ans. En trente ans, il n’a pas changé et reste à 16 ans. Le premier baiser lui non plus ne change pas. C’est toujours à 14 ans en moyenne qu’on embrasse pour la première fois.

Quels sont les principaux changements ? 

Si l’âge du premier rapport ne change pas, les pratiques, elles, sont plus variées qu’il y a trente ans. En effet, la sodomie et la fellation, qui étaient des pratiques plutôt rares en 1990, ont déjà été testées par 25 % des hommes et 20 % des femmes. Les rapports vaginaux restent la norme, mais le sexe anal et oral devient fréquent chez les personnes hétérosexuelles, surtout chez les 16-18 ans.

Les recommandations sanitaires à tenir ne sont donc plus tout à fait les mêmes, c’est pour cela que les auteurs de l’étude lancent l’alerte. Ils souhaitent que les pouvoirs publics adaptent leur discours de prévention : « Alors que les programmes d’éducation sexuelle sont en train d’être mis à jour, il est crucial de suivre les tendances actuelles des pratiques sexuelles chez les adolescents, afin qu’ils soient adaptés à ces réalités », termine Ruth Lewis.

Maylis Choné

À lire aussi : Le sexe à 20, 30, 40 et 50 ans et plus

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