Archives de catégorie : DOSSIERS

Bientôt une gélule pour remplacer les piqûres d'insuline ?

Bientôt une gélule pour remplacer les piqûres d'insuline ?

Le 29 juin 2018.

Et si les diabétiques se passaient de piqûres quotidiennes d’insuline ? Des chercheurs américains tentent de mettre au point une gélule à avaler.

Une gélule pour remplacer les injections

Les personnes touchées par un diabète de type 1 sont contraintes chaque jour de contrôler leur taux de glycémie dans le sang puis de s’administrer, par une injection, la dose d’insuline précise dont leur corps a besoin pour réguler le taux de sucre dans le sang. C’est une habitude contraignante.

Les scientifiques cherchent depuis de nombreuses années à remplacer cette piqûre quotidienne. Il a notamment été question d’un patch en 2012.  Cette fois-ci, des chercheurs américains tentent de mettre au point une gélule d’insuline à prendre oralement. 

Les contraintes de l’administration orale

Si les essais cliniques ne sont pas encore arrivés au stade de l’Homme, les premiers résultats sont encourageants et offrent un bel espoir aux diabétiques qui pourraient gagner en qualité de vie. Deux obstacles principaux se sont révélés aux chercheurs : l’acidité de l’estomac et l’absorption par l’intestin. La dose d’insuline arrive peu ou trop lentement jusqu’au sang. 

Les scientifiques de Harvard ont alors trouvé une gélule résistant à l’acidité qui se dissout dans l’intestin, où elle peut alors libérer le liquide contenant l’insuline qui doit ensuite parvenir jusqu’au sang. Chez les rats, les essais sont satisfaisants, reste à tester cette solution sur d’autres animaux puis, dans un plus long terme, sur l’Homme. 

Maylis Choné

 

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La rougeole fait une deuxième victime depuis le début de l’année

La rougeole fait une deuxième victime depuis le début de l’année

Le 28 juin 2018.

La rougeole a fait une deuxième victime cette année. L’épidémie se poursuit, principalement en Nouvelle-Aquitaine où ont été déclarés 57% des cas.

La rougeole fait une deuxième victime

La rougeole a fait une nouvelle victime en France. Mercredi 27 juin, Santé Publique France a annoncé le décès d’un patient de 26 ans, mort des suites de sa maladie. L’agence fait par ailleurs état d’une seconde personne, également malade de la rougeole, dont le pronostic est « réservé ». Ni la région, ni le sexe de ces deux patients n’ont été précisés.

C’est la deuxième personne qui meurt de la rougeole cette année. Santé Publique France rappelle en effet qu’une femme de 32 ans est décédée, dans les mêmes conditions, au CHU de Poitiers, en février dernier.

La Nouvelle-Aquitaine, région la plus touchée par la rougeole

« Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons, les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises », note l’organisme.

Le 26 mars dernier, Santé Publique France révélait que 1.232 personnes avaient contracté la rougeole depuis le 6 novembre 2017. Si 69 départements sont touchés, c’est la région Nouvelle-Aquitaine qui compte le plus de malades (57% des cas).

Gaëlle Latour

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Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Le 27 juin 2018.

La varicelle a fait son grand retour cette année et de nombreuses régions sont aujourd’hui touchées par l’épidémie. Faut-il s’en inquiéter ?

Une maladie très contagieuse

Il suffit d’un cas de varicelle dans une classe à l’école, pour que la quasi-totalité des élèves attrape cette maladie qui se manifeste par l’apparition de petits boutons rouges sur le corps. Selon nos confrères du Parisien, seraient d’ores et déjà touchées par l’épidémie la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, l’Occitanie, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Île-de-France.

Le virus varicelle-zona (VZV), qui appartient au groupe des herpès-virus, se transmet soit par voie respiratoire, soit par inhalation de gouttelettes de salive émises par une personne malade, ou encore par contact direct avec les vésicules cutanées. Il entraîne une maladie infectieuse très contagieuse. Mais cette maladie ne touche pas uniquement les enfants. 32.000 adultes sont touchés chaque année en France.

Une vigilance particulière chez les adultes

Selon les chiffres de l’Assurance maladie, plus de 90% des cas de varicelle surviennent chez des enfants de moins de 10 ans et plus de 90% de la population est immunisée contre la varicelle après l’âge de 10 ans. Contre la varicelle, il n’y a rien à faire, la guérison est obtenue en 10 à 12 jours, même lorsque les boutons sont très nombreux. Certains produits permettent d’éviter les démangeaisons et sèchent les boutons, mais ils ne soignent pas.

Une femme enceinte qui n’est pas immunisée contre la varicelle doit se tenir à l’écart de toute personne contaminée. En effet, si elle contracte la maladie pendant la première moitié de sa grossesse, elle expose le fœtus à des malformations multiples (anomalies cutanées, oculaires, neurologiques, musculo-squelettiques…). Un adulte qui n’a jamais attrapé la varicelle doit lui aussi être prudent, car la maladie peut provoquer de la fièvre et toucher des organes vitaux comme les poumons.

Marine Rondot

À lire aussi : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?

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Un ver retrouvé sous la peau d’une patiente

Un ver retrouvé sous la peau d’une patiente

Le 26 juin 2018.

Une femme de 32 ans a été victime d’une dirofilariose, une maladie assez rare chez les humains et qui se caractérise par la présence d’un ver sous la peau.

Une femme observe une bosse se déplacer sur son visage

En Russie, un cas de dirofilariose humaine a été diagnostiqué et traité. Cette rare affection a fait l’objet d’une publication dans The New England Journal of Medicine. La patiente est une femme de 32 ans dont les premiers symptômes se sont manifestés par des bosses sur le visage, qui avaient la particularité de se déplacer.

C’est lors d’une consultation chez un ophtalmologue que la jeune femme a fait part de ses premières inquiétudes. Inquiétudes qui ont été confirmées lorsque le médecin a observé une petite bosse se déplacer, juste sous ses yeux. Des analyses ont alors immédiatement été menées et c’est un parasite qui a été découvert sous la peau de la patiente. Ce dernier a pu être retiré lors d’une chirurgie.

Chez les animaux, la dirofilariose peut être mortelle

Ce parasite, de la famille des Dirofilaria repens, est assez rare chez les humains. En général, ils concernent davantage les animaux comme les chiens ou les chats, qui sont contaminés à la suite d’une piqûre de moustique. C’est vraisemblablement de cette façon que la patiente russe a également été contaminée puisque, selon ses dires, elle avait passé quelques temps dans une région rurale où elle avait été souvent piquée par des insectes.

En plus d’être rare chez l’homme, la dirofilariose n’est pas dangereuse, en soi, dans la mesure où le parasite ne peut pas se reproduire et ne parvient pas à maturation. Chez l’animal, cette maladie parasitaire peut en revanche être mortelle. Les vers se multiplient et envahissent les artères des animaux infectés, qui finissent par succomber d’un arrêt du cœur.

Gaëlle Latour

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Cancers : 4 cas sur 10 auraient pu être évités

Cancers : 4 cas sur 10 auraient pu être évités

Le 25 juin 2018.

 

Sur les 346.000 cas de cancer diagnostiqués chez les adultes en 2015, 142.000 cas (41%) auraient pu être évités si les premiers intéressés ne fumaient pas, ne buvaient pas trop d’alcool, ne s’exposaient pas aux UV et avaient une activité physique suffisante, révèle le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) dans son rapport annuel sur les cancers évitables.

UV, expositions professionnelles, infections… : de nombreux cas de cancers sont évitables

Les diagnostics de cancers se multiplient ces dernières décennies, mais selon les chercheurs du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), 41% des cas auraient pu être évités si les personnes atteintes de cette maladie menaient un mode de vie plus sain avant de tomber malades. 3% du total des diagnostics positifs prononcés au cours de l’année 2015 étaient attribuables aux UV, 0,9% à une activité physique insuffisante, 0,7% aux radiations ionisantes d’origine médicale (examens diagnostiques), 0,6% aux hormones exogènes (pilules contraceptives par exemple) et 0,5% à une durée d’allaitement de moins de six mois.

 

À ces 3% des diagnostics s’ajoutent 4% qui sont attribuables aux agents infectieux, 3,6% qui sont liés aux expositions professionnelles, 1,2% au radon dans l’air intérieur, 0,4% à la pollution atmosphérique et 0,1% à une exposition à des substances chimiques dans l’environnement général (arsenic dans l’eau de boissons et benzène dans l’air intérieur).

Le tabac et l’alcool : les femmes aussi !

Le CIRC note tout particulièrement que beaucoup de femmes peuvent éviter de tomber malades, puisque le tabac et l’alcool sont respectivement la première et la deuxième cause de cancer chez elles. Et l’influence de ces mauvaises habitudes sur le fait d’avoir un cancer ne fait que s’accentuer : en comparant au précédent rapport du CIRC sur l’année 2000, la proportion de cancers liés au tabac est passée de 6,1% à 8% et la proportion des cancers liés à l’alcool est passée de 4,5% à 7,3%.

 

L’obésité fait office de troisième grande famille de causes évitables chez les femmes (6,8% du total des diagnostics), tandis que 5,7% des diagnostics positifs chez les hommes auraient pu être évités si le premier intéressé s’alimentait correctement.

 

Anton Kunin

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Un virus potentiellement dangereux détecté pour la première fois en France

Un virus potentiellement dangereux détecté pour la première fois en France

Le 26 juin 2018.

Un virus, qui n’a été détecté que quelques rares fois en Europe depuis sa découverte, vient de faire son apparition en France. Le virus Usutu se transmet par les moustiques et on ignore encore l’étendue du danger qu’il représente pour l’homme.

Le virus Usutu diagnostiqué à Montpellier après des mois de recherche

Alors que le moustique tigre fait son grand retour en France, les Français qui vivent dans le sud de la France ont une nouvelle raison de s’inquiéter. Des scientifiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent d’annoncer qu’un nouveau virus, transmissible par les moustiques, venait d’être détecté en France.

C’est sur un patient de 39 ans, hospitalisé à Montpellier, que le virus Usutu a été diagnostiqué après que de longues séries d’examen aient été menées sur lui, pendant plusieurs mois, sans que les médecins ne trouvent ce qui le rendait malade. « Les symptômes cliniques de ce patient, incluant une paralysie faciale temporaire n’avaient été reliés jusqu’alors à aucune maladie précise », note l’Inserm dans un communiqué.

Seuls 26 cas avérés de virus Usutu en Europe

C’est finalement après une analyse plus poussée du liquide céphalo-rachidien du patient que le virus Usutu, un voisin du virus Zika et de celui de la fièvre du Nil occidental, a pu être détecté.

Selon l’Inserm, seuls 26 cas d’infection humaine par Usutu ont été rapportés en Europe. L’organisme estime toutefois que ce chiffre est sans doute sous-estimé, notamment en raison de l’absence de tests commerciaux pour diagnostiquer la maladie, et également du fait de la méconnaissance des symptômes associés à cette maladie.

Gaëlle Latour

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Les perruques seront bientôt mieux remboursées

Les perruques seront bientôt mieux remboursées

Le 22 juin 2018.

De nombreuses femmes touchées par un cancer portent une perruque. Le reste à charge pour les patientes est très élevé mais les choses vont bientôt changer.

Le quotidien difficile des femmes atteintes d’un cancer

Être touchée par un cancer réclame la mise en place de lourds traitements, qui ne sont hélas jamais exempts d’effets secondaires. Parmi eux, la chute des cheveux et les désagréments physiques et psychologiques qui y sont liés. 

Difficile de se regarder dans la glace, de sortir de chez soi et de reprendre une vie sociale normale. La perruque devient souvent la meilleure solution pour aller mieux et accepter sa maladie. Problème, une perruque coûte très cher et était jusqu’à présent mal remboursée par l’Assurance-maladie.

Agnès Buzyn veut changer la donne

Depuis le Plan cancer 3 mis en place en 2014, les perruques devaient être mieux remboursées, afin que le reste à charge des patientes baisse fortement. Malgré tout, aujourd’hui, une perruque coûte environ 400 euros et seuls 125 euros sont remboursés. Certaines malades ne peuvent se payer une perruque de bonne qualité et respectueuse de leur cuir chevelu fragilisé par les traitements.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, anciennement à la tête de l’Institut national du cancer, a annoncé le 21 juin sur Cnews que les choses allaient changer et qu’elle souhaitait mieux rembourser les femmes s’achetant une perruque. La Haute Autorité de santé a été saisie car c’est à elle de déterminer les caractéristiques d’une perruque pour qu’elle soit remboursée. 

Maylis Choné

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