Archives de catégorie : ACTUALITES

La perception de la douleur serait influencée par nos gènes

« La perception de la douleur serait influencée par nos gènes » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Dans le milieu médical, les spécialistes de la douleur connaissent bien la difficulté qu’il y a à mesurer et à évaluer la perception de la douleur. Non seulement cette valeur reste quelque chose d’extrêmement subjectif, mais dépend surtout du contexte donné.

La douleur peut être décrite comme aiguë ou chronique. Et tout le monde connaît évidemment la situation aiguë où notre organisme, grâce à la douleur, peut éviter tout danger immédiat. Pensez à l’eau bouillante, au clou qui traine par terre, etc.

À côté de cette situation dite de stress aigu se trouve une autre situation, beaucoup plus difficile à appréhender du fait de sa chronicité. La douleur chronique peut être perçue de manière totalement différente en fonction de l’individu qui s’en plaint.

Une douleur dans le dos, une rage de dents, une douleur liée à un cancer ou aux effets secondaires de la chimiothérapie. Il existe une infinité de cas où la douleur peut s’exprimer de manière différente dans un contexte chronique.

Afin de mieux évaluer cette variabilité dans la perception de la douleur chronique et surtout de l’objectiver, les médecins de la douleur utilisent régulièrement une échelle visuelle de 0 à 10 grâce à laquelle le patient lui-même décrit l’intensité de sa douleur. Mais pourquoi une telle variabilité dans la perception d’une même cause douloureuse ? Est-ce le vécu de l’individu lui-même ? Le contexte dans lequel survient cette douleur chronique ?

Or voilà une équipe américaine qui annonce des résultats intéressants sur une explication génétique potentielle de cette variabilité. Lors du prochain Congrès Américain annuel de Neurologie qui se tiendra à Philadelphie d’ici quelques jours, le Dr Onojjighofia et son équipe présenteront les premiers résultats de leur étude ayant porté sur l’analyse de différents gènes liés de près ou de loin aux mécanismes de la douleur dans notre organisme

D’après les données récoltées, il existe certaines séquences génétiques qui seraient plus fréquemment rencontrées lorsque la perception de la douleur est à son plus haut point. L’équipe américaine a testé la présence de 4 gènes : COMT, DRD1, DRD2 et OPRK1, tous impliqués dans les mécanismes douloureux.

Outre cette analyse génétique, l’étude a consisté également à poser une série de questions aux 2721 patients volontaires, souffrant tous de douleur chronique et traités par des substances opioïdes analgésiques.

Ces patients ont été classés en 3 sous-groupes en fonction de l’intensité de leur douleur : un premier groupe correspondant à une perception faible (score de 1 à 3 sur l’échelle de la douleur), un second groupe pour une perception modérée (score de 4 à 6) et le troisième groupe pour la perception la plus importante (score de 7 à 10).

Les chercheurs ont trouvé que la séquence DRD1 était plus souvent rencontrée dans le groupe à faible perception de la douleur. Le groupe ‘douleur modérée’ était plus souvent associé aux séquences COMT et OPRK1. Finalement, les patients qui souffraient le plus de leur douleur chronique exprimaient en excès la séquence DRD2.

Selon le Dr Onojjighofia, cette étude est originale, car elle produit une méthode objective pour mieux comprendre la douleur et l’expression de celle-ci chez les individus avec des niveaux de tolérance différents.

Trouver des gènes qui ont un rôle dans la perception douloureuse pourrait produire une cible thérapeutique plus fine pour développer une nouvelle approche thérapeutique, plus précise par rapport aux médicaments analgésiques actuels.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Coronavirus MERS: un dernier bilan fait état de 81 morts en Arabie Saoudite

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Le coronavirus MERS fait à nouveau parler de lui puisque treize nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en Arabie Saoudite. La déclaration publiée le 21 avril par Le ministre Abdallah Al-Rabiah fait état de sept cas recensés à Jeddah à l’Ouest, quatre à Ryad, un à Médine et un à Najrane. Avec ces nouvelles contaminations, le total des personnes infectées s’élève aujourd’hui à 261 cas, dont 81 décès.

Selon les informations publiées dans les médias saoudiens, la plupart de ces cas identifiés récemment ont été enregistrés en milieu hospitalier, ce qui a poussé plusieurs professionnels de santé à la démission. La maladie n’a pas été déclarée épidémie par l’OMS pour le moment, a affirmé le ministre de la santé.

Afin de faire face à la maladie, plusieurs suggestions ont été faites par le ministère et notamment la tenue de réunions quotidiennes des services concernés, le lancement d’une invitation à faire le point adressée à 22 experts de l’OMS venant de différents pays ou encore l’appel à cinq firmes pharmaceutiques mondiales pour tenter la mise au point d’un vaccin.

Sur le front de la lutte contre le coronavirus MERS, toutes les mesures mises en place sont compatibles, selon M. Rabiah avec les “standards internationaux”. Une autre information qui est plutôt une bonne nouvelle : aucun cas n’a été recensé en milieu scolaire.

Le coronavirus atteint 13 nouveaux cas en Arabie Saoudite

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Rajeunissement de la peau : le sport, un remède efficace

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Le sport serait à même d’empêcher le vieillissement cutané selon une nouvelle étude qui met en évidence que des personnes de plus de 40 ans auraient ainsi une peau “plus jeune” que celle des personnes sédentaires du même âge. Mieux : un entraînement sportif réalisé sur une période de 3 mois a permis à la peau de seniors de plus de 65 ans de rajeunir de 10 ans.

Le vieillissement de la peau se caractérise principalement par deux phénomènes :  tandis que l’épiderme qui est la partie de la peau en surface tend à s’assécher et à s’épaissir, le derme (la couche plus en profondeur) s’amincirait, faisant perdre à la peau son élasticité.  C’est la conjugaison de ces deux facteurs qui expliquent le vieillissement cutané. Une nouvelle étude vient de montrer que le sport à raison de 3 heures de sport par semaine pourrait avoir un impact positif sur la peau… en permettant qu’elle reste jeune plus longtemps.

Pour parvenir à ces conclusions, le Pr Mark Tarnopolsky a analysé la peau d’une trentaine de volontaires âgés de 20 à 84 ans.   Il a prélevé sur chaque participant de la peau sur les fesses qui présentent la caractéristique d’être peu exposées aux rayons solaires qui naturellement accélèrent le vieillissement cutané. Le groupe était constitué de personnes pratiquant régulièrement du sport à raison de 3 heures par semaine et de personnes sédentaires.

L’analyse des données montre que chez les sportifs de plus de 40 ans, la peau était était plus proche de celle de personnes de 20 ans que de celle de leur âge, voire 40 ans plus jeune que leur âge réel comparativement aux personnes sédentaires. Et ce n’est pas tout. Le sport permettrait également de retrouver une peau plus jeune puisque des personnes de plus de 65 ans invitées à faire 3 séances de 30 minutes de vélo d’appartement par semaine pendant trois mois ont vu leur peau rajeunir de 10 ans.

Les mécanismes permettant de comprendre l’effet rajeunissant du sport sur la peau ne sont pas connus. Les chercheurs s’intéressent toutefois à une protéine crée par les cellules musculaire,  la cytokine qui pourrait expliquer, du moins en partie, ces changements spectaculaires.

Sport et rajeunissement de la peau : une association bénéfique

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Ebola : une enquête révèle comment s’est propagé le virus

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Une étude publiée dans le New England Journal of Medecine vient de mettre en lumière la chaîne de transmission du virus Ebola qui a fait 70 victimes en Guinée principalement ces derniers mois. Cette enquête a ainsi permis de remonter jusqu’à la première victime du virus, grâce à l’analyse de documentations hospitalières et aux questions posées aux personnes affectées et aux habitants des villages où plusieurs personnes été infectées.

Tout aurait commencé par la contamination d’un enfant de deux ans, mort en décembre 2013 à Meliandou, dans la préfecture de Guéckédou. Grâce aux investigations que les chercheurs ont mené, ils sont donc parvenu à identifier la première victime du virus. Toujours d’après cette enquête, le principal vecteur de contamination serait un professionnel de santé qui aurait propagé par ses déplacements le virus Ebola à Macenta, Nsérékoré et Kissidougou en février dernier. Un autre médecin de la même zone aurait également contaminé ses proches.

Outre l’analyse de différentes données hospitalières, l’interview des malades et de leur proche, mais également des villages où sévisait le virus, les scientifiques ont également demandé aux internautes de cartographier des villes sur lesquelles ont n’avait pratiquement aucune donnée. Ces cartes sont utiles dans la stratégie de lutte contre le virus et des informations très importantes pour les professionnels de santé sur place.

Ebola et comment s'est propagé le virus

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Hyperthyroïdie : reconnaître les symptômes

L’hyperthyroïdie, c’est-à-dire l’excès de sécrétions d’hormones thyroïdiennes dans le sang, se traduit par une suractivité métabolique : l’organisme fonctionne en sur-régime. Ce qui entraine des symptômes qui passent rarement inaperçus mais toujours faciles à relier à la thyroide en raison de leur diversité. Si vous présentez plusieurs des signes présentés ci-dessous, parlez-en à votre médecin.

Signes généraux de l’hyperthyroïdie :

– augmentation de l’appétit associée à une perte de poids

– intolérance à la chaleur

– soif accrue

– sueurs

– irritabilité

insomnie

– hyperactivité malgré la fatigue

Signes particuliers :

– tachycardie (accélération du rythme cardiaque)

– peau chaude et moite

– tremblements

– selles plus fréquentes

aménorrhée (diminution voir arrêt des menstruations)

– yeux fixes et bouffis

A quoi est due l’hyperthyroïdie ?

La cause la plus fréquente est la maladie de Basedow qui touche 2% des femmes avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme se met à perturber sa propre thyroïde. Un événement stressant est parfois retrouvé avant l’apparition du dérèglement. Un nodule ou un goitre entrainant une sécrétion accrue d’hormones peuvent aussi être en cause.

Comment se traite l’hyperthyroïdie ?

Tout dépend de l’ampleur du dérèglement. S’il est mineur, une surveillance de la TSH peut suffire, ou parfois un traitement par bétabloquant, médicament qui va réduire la transformation de l’hormone T4 en T3. Sinon, le traitement repose le plus souvent sur la prise d’antithyroïdiens de synthèse (ATS) pour bloquer la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L’adaptation des doses peut demander plusieurs semaines et nécessite des dosages sanguins répétés. Si un équilibre satisfaisant ne peut être obtenu, une intervention est envisagée pour retirer une partie ou toute la thyroïde. Mais chez les personnes âgées, on propose plutôt un traitement par iode radioactif qui va provoquer un blocage progressif de la thyroïde.

Retrouvez cet article sur Topsanté

Thyroïde: à quoi voit-on qu’elle fonctionne mal ?
Thyroïde: pourquoi faut-il la surveiller?
Thyroïde : quelle influence a l’environnement ?
Comment retrouver la forme après une opération de la thyroïde ?
Témoignages: équilibrer la thyroïde, oui c’est possible


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Cancer en entreprise : le tabou persiste

La Ligue contre le cancer publie aujourd’hui le 3ème rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, s’appuyant sur des études inédites pour comprendre les réalités de cette maladie. Si les conséquences économiques du cancer pour les personnes malades et leur entourage sont connues, cette nouvelle édition met aussi en avant l’impact de la maladie sur le parcours professionnel: 1 personne sur 3 perd ou quitte son emploi dans les 2 ans après le diagnostic. Que vivent les malades dans cette situation ? Qu’en perçoivent les salariés et les employeurs ? Comment les travailleurs indépendants concilient-ils maladie et activité professionnelle ?

De plus, si aujourd’hui une grande partie des traitements du cancer est prise en charge par l’assurance maladie, les limites et les modalités du « remboursé à 100% » sont-elles bien connues ? Comment les restes à charge contribuent aux inégalités dans la prise en charge des malades atteints de cancer ?

Point sur les principaux enseignements de l’Observatoire sociétal des cancers.

Devenue un rendez-vous sociétal annuel, la sortie du rapport de l’Observatoire sociétal des cancers (action 9.17 du Plan cancer III) dévoile, dans sa nouvelle édition les délais de prises en charge, les difficultés d’accès aux soins, les frais cachés restés à la charge des personnes malades, les problèmes économiques, les entraves dans le retour ou le maintien à l’emploi…

« La Ligue contre le cancer, grâce à sa présence sur tout le territoire, met en lumière les réalités quotidiennes des personnes malades et de leurs proches, réalités très éloignées des données théoriques. La force de l’Observatoire sociétal des cancers est de donner une vision fine des situations vécues, dont seule la Ligue peut rendre compte. Cet observatoire permet de rendre visibles les besoins économiques, professionnels et sociaux des personnes malades et de leurs proches » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

>>>Maintien ou retour à l’emploi : le cancer, source de discriminations ?

La maladie fragilise la vie professionnelle :

• 3 personnes sur 10 qui étaient en emploi effectif au moment du diagnostic ne le sont plus, 2 ans après
• 11 % des personnes en activité se sont senties pénalisées professionnellement à cause de leur cancer
• Seules 30 % des personnes qui étaient au chômage au moment du diagnostic ont retrouvé un emploi 2 ans après.

Chefs d’entreprise & salariés : des perceptions antinomiques

Faut-il parler de son cancer sur son lieu de travail ? Si oui, à qui ? L’annonce de la maladie modifie-t-elle les relations avec l’employeur, avec les collègues ? Faut-il craindre l’impact de la maladie sur son activité professionnelle ? Peut-on continuer à travailler durant les traitements ? Quelles sont les répercussions sur les relations au travail ? Autant de questions que l’Observatoire sociétal des cancers a cherché à explorer via deux enquêtes, menées auprès de chefs d’entreprise et de salariés[1].

• Le cancer est un sujet tabou en entreprise

– pour 63% des salariés ayant ou ayant eu un cancer

– pour 57% des salariés n’ayant pas été confrontés à la maladie ;

– pour seulement 8% des chefs d’entreprises.

· Mise en place de mesures spécifiques pour aider le maintien dans l’emploi

Pour les chefs d’entreprise :

79 % d’entre eux déclarent avoir fait bénéficier de mesures spécifiques pour aider un salarié atteint de cancer qui continuait à travailler pendant son traitement, et plus précisément :

– d’un aménagement de ses horaires : 50 % ;
– d’un aménagement de ses tâches : 38 % ;
– d’une réduction de son temps de travail : 37 % ;
– du télétravail : 1 %.

Pour les salariés, la situation est bien différente :

– 1 salarié sur 3 atteint de cancer déclare n’avoir bénéficié d’aucune mesure pour l’aider durant son traitement
– près d’1 salarié sur 2 déclare avoir connu des répercussions de sa maladie sur sa situation professionnelle, y compris se voir imposer un travail moins intéressant.

· Le cancer impacte l’organisation globale de l’entreprise

– Près de la moitié des collègues (43%) juge que l’absence du salarié malade a perturbé l’organisation de l’entreprise, et plus particulièrement l’organisation de son service (35 %).

– 1 chef d’entreprise sur 2 (47 %) déclare avoir pris une personne en contrat temporaire en attendant le retour du salarié malade. 1 sur 3 (39 %) a réparti la charge de travail entre les autres salariés. Pour 3 entreprises sur 4, l’absence du salarié a occasionné des coûts directs (embauche d’un autre salarié, recours à des prestataires extérieurs, paiement d’heures supplémentaires, etc.).

· Salariés à temps partiel et professionnels indépendants : contraints à travailler pendant les traitements

– Pour la première fois, la situation des professionnels indépendants fait l’objet d’une étude dont les premiers résultats sont publiés dans le rapport de l’Observatoire sociétal des cancers : 100% des professionnels interrogés ont continué de travailler pendant la totalité des traitements*.

– Les salariés, personnes travaillant sous le régime général et agricole moins de 17h30 par semaine, ne peuvent pas bénéficier des indemnités journalières (IJ) maladie.

>>>Malgré la prise en charge dite à 100%, des frais cachés persistent

« Bien que le cancer soit pris en charge dans le cadre des affections de longue durée (ALD), les malades atteints de cancer n’arrivent plus à financer le quotidien. Cette situation est anormale » complète Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

– 47 % des personnes interrogées ayant ou ayant été soignées pour un cancer déclarent avoir eu des frais de santé restés à leur charge, dont 8% d’un niveau important.

– Ont déclaré avoir subi un reste à charge :

• 60 % des personnes vivant difficilement ou très difficilement,
• 53 % des personnes actives avant la maladie,
• 39 % des personnes de 61 à 80 ans.

Le niveau de vie et l’âge sont donc 2 variables importantes pour expliquer les inégalités face aux restes à charge.

Près de 2/3 des personnes ayant déclaré des restes à charge au cours de leur traitement pour un cancer les ont évalués à près de 1 000 euros.

Principaux frais cachés à la charge des personnes malades :

• les soins dits « de confort » : médicaments contre les effets secondaires, vitamines et compléments alimentaires : près d’1 personne sur 2 ;
• les aides à domicile : 36% des personnes qui y ont recours ;
• les dépassements d’honoraires : 30% des personnes malades ;
• les frais liés aux prothèses, perruques : 26% des personnes malades
• les frais de transports pour 16% des personnes malades

Ces frais cachés aggravent les inégalités. Ils ont des conséquences d’autant plus grandes si la personne malade est issue d’une classe sociale défavorisée. Pourtant la prise en charge des effets secondaires et des séquelles pourrait améliorer la qualité de vie des personnes malades. Les Français estiment majoritairement (62%) que c’est à la collectivité de prendre en charge les frais de santé pour une maladie grave comme le cancer[2].

Dès aujourd’hui, découvrezle rapport de l’OBSERVATOIRE SOCIETAL DES CANCERS sur www.ligue-cancer.net

*Etude INDEPCAN soutenue financièrement par la Ligue contre le cancer et le Régime social des indépendants, menée par l’Unité de Recherche en Sciences Humaines et Sociales de l’Institut Gustave Roussy sous la direction de Philippe Amiel.

[1] Enquête auprès des chefs d’entreprise : Sondage LH2 «La perception du cancer et de la lutte contre le cancer par les chefs d’entreprise», réalisé par téléphone, du 18 au 27 juillet 2011 auprès d’un échantillon de 405 chefs d’entreprise.

Enquête auprès des salariés : Sondage LH2/BVA «Les salariés et le cancer», réalisé par questionnaire auto-administré, du 8 au 22 janvier 2014, auprès d’un échantillon de 668 salariés en activité.

[2] Enquête Ligue contre le cancer/Ifop « La notoriété et la perception du reste à charge », réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 21 février 2013 sur la base d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française.


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Un surfeur élimine une tumeur à l’oeil en plongeant dans une vague

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C’est grâce au choc avec une vague qu’un surfeur de 61 ans a réussi à éliminer une tumeur sur l’un de ses yeux nommée ptérygion pour laquelle il devait prochainement se faire opérer. Ce cas est si particulier qu’il a fait l’objet d’une étude qui a été publiée dans le British Medical Journal Case Report. Qu’on ne s’y trompe pas cependant : la meilleure façon de se débarrasser d’une ptérygion reste quand même de passer par la méthode traditionnelle, à savoir une intervention chirurgicale.

Le ptérygion est une lésions se développant à la surface de l’œil qui dérive d’une excroissance de la conjonctive et couvre progressivement la cornée. Fréquente chez les personnes qui s’exposent beaucoup au soleil, cette lésion se développe souvent chez les surfeurs qui y sont régulièrement soumis. Différents signes accompagnent cette tumeur comme une sensation d’un corps étranger dans l’oeil, des rougeurs, des picotements, des brûlures, une gêne et une baisse de l’acuité visuelle. A un stade avancé, elle déforme la cornée et peut même évoluer vers un cancer.

Si on aurait pu croire à un simple accident, il n’en est rien puisque le courageux sexagénaire a choisi volontairement d’affronter les yeux grands ouverts une vague de plus de dix mètres de haut et de 70 km/heures qui se dirigeait vers lui. Parvenant à rester debout, lorsqu’il a sorti la tête des trombes d’eau qui s’abattaient sur lui, il a remarqué que sa tumeur s’était arrachée.

Selon le Dr Thomas Campbell, le médecin du surfeur, cette action a permis d’effacer la lésion, ce qui a amélioré de façon notable les symptômes du patient liés à la tumeur. Si l’oeil du surfeur est en effet resté enflammé pendant quelques jours, la plaie s’est refermée sans qu’aucune intervention médicale ne soit nécessaire. Six mois après cette thérapeutique pour le moins particulière, la tumeur n’est pas revenue.

Selon les spécialistes, cette manoeuvre du surfeur a dû être très douloureuse, et même si les résultats sont positifs, il vaut tout de même mieux utiliser “la méthode chirurgicale traditionnelle avec son ophtalmologiste”, qui si elle n’est pas aussi rapide, est du moins efficace.

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Mort de Jacques Servier, fondateur des laboratoires du même nom

PARIS (Reuters) – Jacques Servier, président et fondateur des laboratoires dont le nom reste associé à l’affaire du Mediator, est décédé mercredi à l’âge de 93 ans, annonce le groupe pharmaceutique.

« Les Laboratoires Servier et tous leurs collaborateurs ont appris avec une immense tristesse le décès de leur président-fondateur, le docteur Jacques Servier, décédé à son domicile le 16 avril 2014 dans sa quatre-vingt-treizième année », dit-il.

« L’esprit, la motivation et la mission de cet homme exceptionnel, qui a consacré sa vie à la recherche de médicaments innovants, perdurent dans la priorité donnée à la recherche scientifique et dans les valeurs humaines au sein de l’entreprise qu’il a créée il y a exactement 60 ans », poursuit-il.

Le groupe, non coté, emploie 21.000 employés dont 3.000 chercheurs et son chiffre d’affaires a atteint 4,2 milliards d’euros pour 2013, selon les chiffres publiés sur son site.

Le laboratoire est visé par plusieurs procédures judiciaires concernant le médicament Mediator, un antidiabétique largement prescrit comme coupe-faim qui aurait, selon les études, fait jusqu’à 2.000 morts en France.

Retiré du marché en 2010 après plus de 20 ans de commercialisation, le Mediator provoquait des valvulopathies et de l’hypertension artérielle pulmonaire, selon plusieurs études.

A titre personnel, Jacques Servier était poursuivi pour « tromperie aggravée ».

« Il a marqué la branche pharma de manière durable, même si la fin est celle que l’on connaît. Pour nous, ça restera monsieur Servier, un chef d’entreprise inventif, généreux et proche de ses salariés », a déclaré un salarié de l’usine de Gidy, dans le Loiret, lieu de fabrication du Mediator.

(Jean-Stéphane Brosse, avec Mourad Guichard à Orléans)


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Biden à la cérémonie d’hommage aux victimes de Boston

BOSTON (Reuters) – Le vice-président américain Joe Biden a participé mardi aux côtés de nombreux autres élus et rescapés à une cérémonie commémorative à Boston, un an après le double attentat à la bombe contre l’épreuve du marathon qui fit trois morts et 264 blessés.

Deux bombes ont explosé le 15 avril 2013 à proximité de la ligne d’arrivée, tuant et blessant des spectateurs, bénévoles et athlètes. Cette attaque a constitué le plus grave attentat sur le sol américain depuis le 11 septembre 2001.

La course, organisée cette année le 21 avril, aura lieu sous haute surveillance. Les 36.000 participants et les dizaines de milliers de spectateurs attendus devront se plier à de nouvelles restrictions, dont l’interdiction d’apporter des sacs à dos.

Selon les conclusions des procureurs, le double attentat a été perpétré par deux frères d’origine tchétchène, Djokhar et Tamerlan Tsarnaev, à l’aide d’engins explosifs artisanaux placés dans des cocotte-minute puis dissimulés dans des sacs à dos près de la ligne d’arrivée.

Les trois personnes mortes dans l’attentat sont un garçon de huit ans, Martin Richard, une jeune femme de 29 ans, Krystle Campbell, ainsi que Lu Lingzi, 23 ans, une étudiante chinoise de l’université de Boston.

Trois jours après l’attaque, le FBI a diffusé des photos des suspects et lancé un appel à témoins, déclenchant une traque haletante dans la banlieue de Boston.

Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, est mort dans une fusillade avec la police. Son frère Djokhar, aujourd’hui âgé de 20 ans, a été arrêté le 19 avril à Watertown.

Les deux frères sont également accusés d’avoir tué pendant leur cavale un policier, Sean Collier, alors qu’ils tentaient de lui voler son arme.

Détenu dans une prison fédérale des environs de la ville, Djokhar Tsarnaev a plaidé non coupable de toutes les charges retenues contre lui et devrait être jugé en novembre prochain.

S’il est reconnu coupable, il risque la peine de mort.

(Scott Malone; Clémence Apetogbor pour le service français)


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Burn-out : êtes-vous à risque ?

10 clés pour repérer et prévenir le syndrome d’épuisement professionnel.

Le terme est utilisé à toutes les sauces, mais le risque est bien réel : plus de trois millions de Français exerçant une activité professionnelle seraient exposés au burn-out. De l’anglais « brûler de l’intérieur, se consumer littéralement », ce phénomène survient brutalement et ses victimes n’ont souvent rien vu venir. Pourtant, avant que le corps ne s’effondre, il aura fallu parfois plusieurs années d’insidieuse érosion intérieure. Les signes précurseurs existent et les situations favorisant le burn-out sont aujourd’hui bien identifiées. Les repérer et les connaître permet d’éviter des conséquences graves comme l’AVC, l’infarctus ou de lourdes dépressions. Et vous, êtes-vous à risque ? La réponse en dix points-clés avec la contribution de Jean-Claude Delgenes, directeur général du cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux.

1. Vous exercez un métier à risque

Le burn-out a d’abord été observé chez les professionnels de santé comme les infirmières, les urgentistes, les vétérinaires, les dentistes et les médecins. 50 % de ces derniers seraient d’ailleurs aujourd’hui exposés. D’autres métiers comme celui d’enseignant, requérant une forte empathie avec les autres associée à d’importantes charges émotionnelles, ont aussi été identifiés. Mais aujourd’hui le phénomène a envahi toutes les strates de la société : les cadres – un sur cinq est en épuisement émotionnel marqué -, mais aussi les agriculteurs, les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, ou encore les ouvriers et employés « de contact ».

2. Vous êtes constamment fatigué

Si la fatigue ne cède plus devant le sommeil, si même les vacances n’arrivent plus à vous régénérer ou que dès le retour au travail, le stress et les tensions reviennent, il faut consulter rapidement.

3. Vous travaillez trop

À force d’utiliser (…)

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