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Maladies chroniques : l’importance de garder un lien social

Une étude menée chez 121 personnes âgées de plus de 70 ans a mis en évidence l’importance du maintien d’une vie sociale active en cas de maladie grave. Un conseil valable également pour les personnes en couple.

En cas de diagnostic d’une maladie chronique, suspendre ses activités sociales ne fait qu’empirer les choses, même lorsqu’on est en couple. Ce sont les conclusions d’une étude menée par les chercheurs de l’université canadienne Concordia, à Montréal, et publiée par la revue scientifique Health Psychology.

Les scientifiques ont analysé l’évolution du sentiment de solitude chez 121 septuagénaires, entre 2004 et 2012. Résultat : la maladie chronique contribue à l’isolement social, même chez les personnes en couple depuis plus de 50 ans. Les malades ont tendance à culpabiliser au lieu d’aborder leur situation d’une façon positive.

Combler le vide

« En vieillissant, la qualité de nos liens sociaux influe sur notre capacité à surmonter les conséquences d’une maladie grave. Le fait d’avoir un partenaire de vie pourrait ne pas suffire », explique l’auteur principal de ces recherches, Meaghan Barlow. « Le diagnostic d’une maladie chronique ne devrait pas limiter votre vie sociale, dans la mesure du possible. »

Afin de réduire le stress généré par le diagnostic d’une maladie grave et limiter les symptômes de dépression, elle conseille de rester socialement actif. « En trouvant des moyens d’interagir avec différentes personnes, les malades risquent moins de s’en vouloir pour leur état de santé et de s’en remettre à leur partenaire pour combler le vide qu’ils ressentent », note la chercheuse, citée par l’Agence QMI.

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Solitude : 5 millions de Français en souffrent


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Les cancers, 2ème cause de mortalité chez l’enfant

ligue-cancerEn ce dimanche 15 février se déroule la Journée internationale du cancer de l’enfant, 2ème cause de mortalité chez l’enfant.Prévention, soins, recherche, soutien des familles, loi pour le droit à l’oubli, la Ligue contre le cancer réclame la mobilisation générale.

Les cancers pédiatriques font partie intégrante des enjeux du Plan cancer 2014-2019, et ce tant au niveau de la recherche que de la prise en charge des enfants malades et de leurs parents. À la veille de la Journée internationale du cancer de l’enfant, la Ligue contre le cancer rappelle l’urgence et l’importance de la mobilisation de tous : chercheurs, pouvoirs publics, citoyens… Pour cette journée mondiale, la Ligue fait le point et demande la promulgation d’une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au « droit à l’oubli ».

Le cancer chez l’enfant représente la seconde cause de mortalité après les accidents de la vie courant. En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant sont dénombrés chaque année.

« Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire. Si, la Ligue contre le cancer soutient les orientations prises dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

Les anciennes personnes atteintes de cancer souffrent de discriminations et d’inégalités. Refus d’assurance, surprimes, les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance. La Ligue sait qu’après la rémission, l’enfant et sa famille n’oublieront jamais l’épreuve et demande ainsi de ne pas infliger cette double peine et cette condamnation à un traitement inégalitaire à vie face aux assureurs.

La Ligue contre le cancer se mobilise sur tous les fronts pour une lutte efficace et efficiente contre les cancers pédiatriques : avant, pendant, et après la maladie

Dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, la Ligue contre le cancer est impliquée dans la conduite de 9 actions,
concernant les enfants et les adolescents atteints de cancer. Parce que la lutte contre les cancers de l’enfant est un enjeu majeur, la Ligue pérennise ses actions sur tous les fronts :

Avant la maladie

En matière de prévention

En développant une prévention réellement efficace et adaptée au sein des établissements scolaires, la Ligue contribue à réduire les inégalités de santé :
– interventions dans les classes : plus de 130 000 élèves sensibilisés chaque année ;
– formation des infirmières scolaires ;
– réalisation d’un travail de prévention sur le long terme en collaboration avec les enseignants.

En matière de recherche

Mieux traiter les cancers pédiatriques est une priorité. Plusieurs projets de recherche, soutenus par la Ligue contre le cancer, pourraient permettre de viser cet objectif. Certains tentent d’identifier les paramètres génétiques favorisant le développement ou l’apparition de récidives. D’autres analysent les complications survenant après traitement, notamment après une radiothérapie, pour en déceler plus efficacement la survenue et, surtout, aider les médecins à mieux les éviter.

Pendant la maladie

La Ligue contre le cancer milite pour la préservation de la fertilité (parfois mise à mal par la chimiothérapie et la radiothérapie) des jeunes malades et aide les CECOS (Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme)* à développer des projets de recherche sur ce thème.

Au quotidien, la Ligue œuvre pour améliorer la prise en charge personnalisée et assurer la structuration du suivi de long terme des enfants et des adolescents. Par exemple :
– aide apportée aux frais de trajets ou d’hébergements pour les familles en grande précarité ;
– hébergement en famille d’accueil pendant les périodes d’intercure ;
– soutien des enfants et des familles au quotidien dans les centres d’onco-pédiatrie.

Après la maladie

Aujourd’hui, la Ligue demande la mise en place d’une loi pour mettre concrètement en œuvre le DROIT A L’OUBLI, promesse faite par le président de la République lors de l’annonce du Plan cancer, en février 2014, pour faciliter l’accès des anciens malades (enfants, adolescents et adultes) aux prêts bancaires et aux assurances.

Pourquoi ? Parce que trois millions de personnes ont un cancer en France ou en ont guéri. Elles ont des droits et veulent être pleinement considérées et reconnues.

Concrètement : en fonction du cancer, passé un certain délai, l’ancien malade ne devrait plus être obligé de mentionner cette maladie dans le questionnaire de santé.

Si la convention AERAS a permis quelques avancées, tout reste à faire dans son application. La preuve : depuis sa création en 2006, le service Aidéa de la Ligue contre le cancer (accompagner pour emprunter) a reçu 16 000 appels de personnes ayant des problèmes pour acquérir une assurance.

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Et la lutte contre le cancer de l’enfant dépasse les frontières !
Depuis 2000, la Ligue soutient activement le Groupe Franco-Africain Oncologie Pédiatrique (GFAOP) pour
mieux soigner la jeunesse africaine

Le GFAOP est né d’un constat simple : l’Afrique n’a pas les moyens de soigner ses enfants atteints de cancers. Pour tenter de pallier cette injustice, une coopération a pu naître entre pédiatres oncologues du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne francophone et de France. Depuis sa création, en 2000, plus de 4 500 enfants africains ont pu être traités près de chez eux, dans de bonnes conditions.

La Ligue contre le cancer et le GFAOP sont deux des membres fondateurs de l’Alliance des Ligues francophones africaines et méditerranéennes (ALIAM)

À propos de la Ligue contre le cancer

1er financeur associatif indépendant de la recherche contre le cancer, la Ligue contre le cancer est une organisation non-gouvernementale indépendante reposant sur la générosité du public et sur l’engagement de ses militants. Forte de près de 650 000 adhérents et 13 800 bénévoles, la Ligue est un mouvement populaire organisé en une fédération de 103 Comités départementaux. Ensemble, ils luttent dans quatre directions complémentaires : chercher pour guérir, prévenir pour protéger, accompagner pour aider, mobiliser pour agir. Aujourd’hui, la Ligue, fait de la lutte contre le cancer un enjeu sociétal rassemblant le plus grand nombre possible d’acteurs sanitaires mais aussi économiques, sociaux ou politiques sur tous les territoires. En brisant les tabous et les peurs, la Ligue contribue au changement l’image du cancer et de ceux qui en sont atteints. Pour en savoir plus : www.ligue-cancer.net


News Santé

Le vaccin contre la grippe est moins efficace cette année

Près d’un million et demi de français ont été touchés par la grippe depuis le début de l’hiver. Selon les médecins, le vaccin contre la grippe est beaucoup moins efficace cette année.

« Fabriquer le vaccin contre la grippe, c’est un peu comme faire des défilés haute couture. On sait en janvier ou février quelle sera la tendance de l’hiver suivant », explique Jean-Daniel Flaysakier sur le plateau de France 2.

« En février 2014, on a regardé ce qu’il s’est passé dans l’hémisphère sud. On a vu qu’il y avait trois souches de virus prépondérantes : A H1N1, A H3N2, et B. On fait un cocktail du tout, on le met dans la seringue, on fabrique ça entre janvier et septembre », poursuit le spécialiste santé.

« Manque de chance cette année, à l’automne débarque un autre virus immatriculé A H3N2 aussi qui vient des États-Unis, mais qui est différent de celui qui se trouve dans le vaccin. Résultat, l’impact du vaccin cette année est très faible. Ce virus représente 60 à 70 % des cas de grippe, et on en a au moins jusqu’à la mi-mars », conclut Jean-Daniel Flaysakier.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Santé : près d’un million et demi de Français touchés par la grippe
De l’ecstasy potentiellement mortel en circulation en Europe
Cinq graphiques qui montrent que les Français sont inégaux face à la santé
Barack Obama joue dans une vidéo pour promouvoir l’Obamacare
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Alzheimer : quand une étude confirme les bienfaits du vin rouge !

rdesai(CC BY 2.0)

rdesai(CC BY 2.0)

Une nouvelle étude parue il y a quelques jours à peine dans les colonnes de la revue spécialisée « Scientific Reports » confirme les bienfaits du resvétatrol, une substance connue pour ses propriétés antioxydantes et présente naturellement dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes… On en trouve donc dans le vin rouge, une boisson alcoolisée dont les bienfaits, sous réserve d’une consommation modérée, ont été plusieurs fois évoqués à travers différentes études.

Cette étude menée sur des rats de laboratoire a permis de confirmer ce qui avait déjà été dit il y a plusieurs années. En 1997 en effet une étude française avait déjà associé une consommation modérée et régulière de vin à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui les conclusions d’une étude américaine sont quasi similaires. Partant du principe que les êtres humains et les animaux subissent une baisse de leurs fonctions cognitives après quarante ans, les scientifiques de l’Institute for Regenerative Medicine de l’Université Texas A&M ont administré à des rats un traitement à base de resvératrol.

Puis, par rapport à un groupe de rats n’ayant reçu aucun traitement, ils ont noté chez eux une amélioration sensible des capacités d’apprentissage spatial et de mémoire. La cause principale en serait la baisse de la neurogenèse (création des neurones).

Ils ont notamment constaté chez les rats « resvératrol » un doublement du développement des neurones, un meilleur afflux sanguin mais aussi une inflammation moindre de l’hippocampe.

Par le passé des chercheurs ont plusieurs fois tenté de démontrer que le resvératrol pouvait non seulement être efficace dans la lutte contre certaines maladies associées au vieillissement mais avait aussi la faculté de prolonger la durée de vie de souris de laboratoire.


News Santé

Le cancer est maladie la plus crainte par les Français

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Le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français, selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et publié en exclusivité par Le figaro. Environ 355 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année en France, 155 000 femmes et 200 000 hommes. L’âge médian au diagnostic est de 67 ans chez la femme et 68 ans chez l’homme.

Un sondage réalisé en janvier 2015 par l’institut Ipsos pour la Fondation Arc révèle que le cancer est maladie la plus crainte par 57 % des Français, devant la maladie d’Alzheimer (19 %), le syndrome d’immunodéficience acquise (8 %) et les maladies cardiovasculaires (8 %).

72 % des Français interrogés auraient une probabilité « importante » de développer un cancer un jour dans leur vie. Environ 59 % d’entre eux auraient une probabilité « plutôt importante » de souffrir du cancer, dont 13 % une probabilité « très importante ».

Environ 67 % des Français éprouveraient « fréquemment » de la peur à l’idée de souffrir du cancer.Elles se rasent le crâne en soutien à leur amie malade du cancer

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C’est la journée Internationale de l’épilepsie

France Epilepsie

France Epilepsie

En ce lundi 9 février 2015 se déroule la journée Internationale de l’épilepsie. Le slogan retenu cette année est « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises !».

Avec plus de 50 millions de personnes atteintes d’épilepsie dans le monde, 600000 personnes en France, et de plus en plus de cas chaque année, l’épilepsie, appelée « maladie honteuse » reste une maladie méconnue du grand public. Malgré des traitements existants pour l’ensemble des malades, environ 200.000 patients (30%) se trouvent dans des situations extrêmement lourdes d’échec thérapeutique, ne trouvant pas de traitements efficaces. La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) peut apporter une réponse efficace pour ces cas précis. C’est dans ce contexte et à la veille de la journée internationale de l’épilepsie qu’Epilepsie France, souhaitait apporter aux Français un éclairage sur la maladie, les idées reçues, et sur les différentes prises en charge.

L’épilepsie, qu’est-ce qu’est ?

« L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. » (Definition selon l’Organisation Mondiale de la Santé)

L’épilepsie en chiffres

– Plus de 50 millions de personnes souffrent d’épilepsie dans le monde
– Environ 2,4 millions de nouveaux sujets sont signalés chaque année dans le monde.
– 600 000 épileptiques en France, dont la moitié à moins de 20 ans, et dans 75 % des cas, la maladie s’est installée avant 18 ans.
– L’incidence de l’épilepsie se situe autour de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans les pays développés (chiffre de l’OMS)
– Plus de 5 % de la population est susceptible de faire un jour une crise

Une Journée de sensibilisation….
…Pour lutter contre les idées reçues, « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises ! »

La Journée Européenne de l’Epilepsie vise à sensibiliser le grand public sur la réalité de cette maladie, les traite- ments pour les patients, mais aussi les avancées médicales récentes. Pour les Français, l’épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance… Pour autant, l’épilepsie ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d’entre eux confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu’elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L’épilepsie est encore perçue comme l’une des dernières maladies honteuses. A la complexité de cette pathologie s’ajoutent des préjugés qui perturbent la vie des patients et de leurs familles. Ces patients font face à de nombreuses difficultés pour aller travailler, être scolarisé, être accepté socialement ou tout simplement oser sortir de chez soi. Une maladie synonyme d’angoisse pour les malades craignant la survenue d’une crise. N’importe quand. N’importe où. Et au-delà du retentissement physique, la crainte de l’exclusion, l’épilepsie est devenue une véritable maladie sociale qui tend à marginaliser ceux qui en sont victimes, de l’école et jusqu’à la fin de leur vie. Pourtant, les traitements ont progressé et la majorité des patients peut aujourd’hui mener une vie normale.

Une Journée de sensibilisation….
….Pour informer le grand public sur les traitements

« Pour réduire la fréquence et l’intensité des crises, et permettre aux maladies de vivre le mieux possible avec leur maladie, de nombreux traitements médicamenteux existent », rappelle l’association. Si le traitement s’avère efficace, il permettra alors de contrôler les crises et stabiliser la maladie pour 70 % des épilepsies. Mais parfois ces médicaments n’ont pas l’effet escompté : les crises persistent et/ou les effets secondaires deviennent intolérables (léthargie, changement pondéral, état suicidaire ou dépressif, difficultés d’apprentissage, etc…).

« Dans ce cas, il faudra considérer d’autres options. », indique l’association. La chirurgie de l’épilepsie peut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

Le régime cétogène est souvent efficace à court ou moyen terme chez les enfants présentant des types de crises spécifiques mais est susceptible d’entraîner des complications gastriques à court terme et des complications cardiovasculaires à long terme. Le régime est mal toléré et peu d’enfants continuent à l’observer après quelques années.

Le régime Atkins modifié est utilisé à la fois chez les adultes et chez les enfants. Il est considéré comme moins restrictif que le régime cétogène tout en présentant des taux d’efficacité similaires.

La chirurgie de l’épilepsiepeut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) repose sur la stimulation de certaines zones du cerveau grâce à une électrode placée dans la profondeur du cerveau. Au cours de l’intervention chirurgicale pratiquée pour la pose des électrodes, aucune région du cerveau n’est retirée. Procédure relativement invasive, présentant de graves effets secondaires potentiels, elle peut entraîner des complications à plus long terme, comme la dépression et des problèmes de mémoire. Cette option thérapeutique est en phase expérimentale en France.

« Le patient peut améliorer sa qualité de vie si toutes les pistes thérapeutiques lui sont proposées. Il existe à l’heure actuelle de nombreuses options qui s’avèrent, en fonction des cas, plus ou moins performantes. Par exemple, pour certains cas de patients « pharmacorésistants » ou certaines formes d’épilepsie, la stimulation par le nerf vague peut s’avérer une bonne alternative et améliorer considérablement la qualité de vie du patient ». Leila Ahddar, Présidente d’Epilepsie France

La stimulation du nerf vague : une option thérapeutique innovante qui fait ses preuves

30% des épileptiques chez qui les crises ne sont pas contrôlées par les médicaments ou pour qui les effets secon- daires sont intolérables sont dits « pharmaco – résistants ». Pour ces patients le taux de réussite diminue pour chaque nouveau médicament essayé. La Ligue internationale contre l’Épilepsie estime qu’un patient souffre « d’épilepsie pharmaco – résistante » après au moins deux échecs de traitement bien conduits contre les crises d’épilepsie.

Cette forme d’épilepsie grave résiste à tous traitements médicamenteux. Au plan individuel, cette forme d’épilep- sie constitue un handicap important aux conséquences socio – professionnelles souvent majeures. Les patients pharmaco résistants subissent une charge économique et sociale importante, les crises non contrôlées étant asso- ciées à de nombreux effets préjudiciables.

La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) a été introduite il y a plus de 20 ans et est devenue une option thérapeutique reconnue devant être prise en compte par les médecins et les patients.

Aujourd’hui environ 2 600 patients bénéficient de la SNV depuis ces dix dernières années. Plusieurs études dé- montrent qu’environ 50 % des patients atteignent une réduction de la fréquence de leurs crises de plus de 50 %, une amélioration de leur qualité de vie, ainsi que l’humeur, la cognition et la concentration. Les effets secondaires les plus communs sont l’enrouement, la toux, l’essoufflement et les maux de gorge. Généralement, ces effets secondaires sont directement liés à la stimulation et ils diminuent avec le temps. Les « bons » candidats pour la thérapie sont les patients atteints d’épilepsie pharmaco résistante qui ne peuvent avoir recours à la chirurgie. Les patients qui ont subi un traitement chirurgical, mais qui continuent à subir des crises obtiennent également de bons résultats en matière de réduction des crises grâce à la thérapie par SNV.

Le traitement consiste à implanter un petit dispositif ressemblant à un stimulateur cardiaque dans la poitrine et à le connecter à un mince câble électrique, qui est mis en place pour stimuler le nerf vague gauche au niveau du cou. Outre une stimulation intermittente programmée, les patients disposent également d’un aimant leur permettant de provoquer une stimulation magnétique sur demande, dans le but de stopper ou de diminuer l’intensité des crises et améliorer la phase postcritique.


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Ebola : la découverte d’un traitement efficace contre le virus

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Un essai clinique de l’Inserm réalisé en Guinée montre des signes encourageants dans la lutte contre Ebola, une épidémie qui a déjà fait près de 9000 morts. Les tests réalisés avec l’Avigan (favipiravir) se sont en effet révélés positifs. Un traitement, qui pourtant, à l’origine était plutôt destiné à soigner des formes sévères de grippes.

Même si les résultats n’ont pas encore été publiés dans une revue scientifiques, l’information donnée à l’Elysée est encourageante : 80 malades ayant reçu ce médicament antiviral ont mieux résisté à la maladie. Certains ont guéri plus vite et le nombre de morts a été moins importants.

L’Avigan, de son nom scientifique Favipiravir, un traitement développé grâce à l’Inserm dans un laboratoire au Japon, développé dans un premier temps pour soigner certaines formes sévères de grippe, s’est montré efficace dans la lutte contre Ebola. L’origine de ce succès pourrait bien être liée à la structure commune proche du virus grippal et d’Ebola.

La société Fujifilm a d’ores et déjà fait savoir qu’elle disposait de réserves en quantité suffisante pour traiter plus de 20 000 personnes. Qui plus est, bonne nouvelle, le traitement sous forme de comprimé est facile d’utilisation.

Alors que le virus a déjà atteint environ 23 000 personnes à travers le monde (dont près de 9000 décès), presque exclusivement dans les pays d’Afrique de l’Ouest), les relevés statistiques de l’OMS montrent que l’épidémie continue de gagner du terrain en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone. L’annonce d’un traitement efficace est donc une excellente nouvelle.

Ebola : l'Avigan, un traitement efficace contre le virus

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Cabines de bronzage : il est urgent de les interdire !

Photo :Janneman (GNU FDL)

Il y a une dizaine de jours l’association 60 millions de Consommateurs et le Syndicat des Dermatologues demandaient aux autorités françaises que des mesures fortes, à l’instar de celles prises dans des pays comme le Brésil et l’Australie, soient prises au sujet des cabines de bronzage. Objectif : obtenir leur interdiction pure et simple.

Aujourd’hui c’est l’Académie de Médecine qui va dans le même sens. « Il est urgent de les interdire » écrit-elle dans un récent communiqué.

Rappelant ses précédentes mises en garde et déplorant que la  réglementation en vigueur ne soit toujours pas strictement appliquée (en matière de publicité et d’encadrement strict), elle se prononce aujourd’hui pour leur interdiction.

« L’Académie nationale de médecine considère que l’interdiction totale des cabines de bronzage en France, «hors usage médical» dans le cadre de maladies dermatologiques, doit être décidée »

Pour justifier de sa position, l’Académie rappelle que  l’exposition aux rayons ultraviolets A ne s’accompagne d’une pigmentation de la peau que si elle est importante et de ce fait à l’origine d’altérations cellulaires. Ces mêmes expositions n’apportent aucun des bénéfices revendiqués par les professionnels du bronzage : l’apport de vitamine D active n’est pas lié à l’action des UVA et peut facilement se faire par voie orale ; l’exposition ne s’accompagne ni d’une pigmentation ni d’un épaississement de l’épiderme qui participeraient à une protection efficace de la peau ; enfin, dans le traitement de la dépression saisonnière, les UVA ne sont pas utiles et seule la luminothérapie peut avoir une certaine efficacité.

Par le passé…

L’Académie de Médecine s’est déjà prononcée à plusieurs reprises en faveur d’une interdiction pure et simple de cette pratique… A défaut d’en obtenir l’interdiction elle s’était prononcée l’an dernier contre toute forme de publicité déplorant au passage l’utilisation de l’image de sportifs par les propriétaires de ces établissements.

« En s’infiltrant dans le monde du sport, comme à une certaine époque le lobby du tabac, les professionnels du bronzage se donnent ainsi à peu de frais une image positive de jeunesse, de performance et d’apparente bonne santé puisque le bronzage permanent permettrait de  »conserver un teint hâlé et (se) faire du bien au moral, surtout à l’approche de l’hiver » » avait écrit l’Académie en 2013.

Principalement visés  les nageurs du cercle de  Marseille qui venaient de signer un contrat de partenariat avec l’enseigne Point Soleil. Egalement pointés du doigt les joueurs de Manchester United qui, pour combler le manque de soleil, utiliseraient des cabines installées dans leur vestiaire à raison de 3 fois pars semaine.

Parce que cette pratique est unanimement reconnue comme dangereuse pour la santé, parce que les professionnels utilisent  l’image du sport pour attirer les plus jeunes, l’Académie s’était donc prononcée contre toute forme de publicité comme c’est déjà le cas le tabac et l’alcool.

Il y a un peu plus de 3 ans déjà, l’Académie réclamait aux pouvoirs publics une modification de la législation permettant de signaler la dangerosité de cette pratique et précisait « Il est largement prouvé que les expositions aux rayons ultra-violets A et ultra-violets B sont responsables de la recrudescence des cancers cutanés dont le nombre double tous les 10 ans ».

De leur côté les dermatologues ont rappelé il y a peu que le nombre des cancers de la peau était considérable chez les utilisateurs réguliers d’UV artificiels. Des effets particulièrement sur les peaux les plus jeunes.

Puis de préciser que les UVA, présentés à tort  comme inoffensifs dans certaines publicités  provoquent en réalité des dégâts en profondeur dans la peau. Ainsi les UVA sont impliqués dans la survenue du mélanome malin, mais aussi, comme les UVB, dans le vieillissement cutané et dans des dommages au système immunitaire de la peau.

Des positions confortées par plusieurs études

Ces différentes prises de position sont confortées par différentes études qui ont été publiées au cours de ces dernières années. Elles ont toutes permies de confirmer que ces cabines étaient dangereuses pour notre santé.

Par le passé l’Institut de Veille Sanitaire s’est également alarmé du nombre de cas de mélanomes cutanés attribuables au bronzage artificiel estimant à 347 le nombre de cas attribuables à l’utilisation des cabines de bronzage et entre 19 et 76 le nombre de décès annuels.

Une étude menée par des chercheurs français et italiens, et fruit d’une synthèse de 27 études européennes, a permis de révéler que 5.4 % des mélanomes cutanés étaient attribuables à l’usage des cabines de bronzage… Pire que cette pratique serait responsable de près de 800 morts chaque année en Europe.

Selon l’Académie de Médecine le mélanome est l’une des tumeurs dont l’incidence a le plus augmenté au cours de ces 20 dernières années : sa fréquence a été multipliée par 4 chez les hommes et par 3 chez les femmes. A plusieurs reprises elle a d’ailleurs précisé que ces rayons UV étaient initialement considérés à tort comme peu agressifs alors qu’ils sont en réalité aussi agressifs que les rayons UV B et ont une part déterminante dans la carcinogenèse. « Il est largement prouvé que les expositions aux rayons ultra-violets A et ultra-violets B sont responsables de la recrudescence des cancers cutanés dont le nombre double tous les 10 ans » a t-elle averti plusieurs fois.


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La généralisation du tiers payant doit être simple…

Crédits photo : ©Fotolia

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En ce début du mois de février 2015, et au lendemain de la nouvelle journée d’action des médecins, il est encore question de la généralisation du tiers-payant qui, comme vous le savez très certainement, suscite l’inquiétude de la profession – certains y sont toutefois favorables – et a entraîné plusieurs mouvements de grève.

Lors de sa conférence de presse, François Hollande a indiqué hier que le système serait généralisé si, et seulement si, un mécanisme simple de paiement était possible.

« Le tiers payant ne sera mis en place que si un mécanisme simple de paiement est possible pour les professionnels de santé » a déclaré le Président Français à l’occasion de sa 5eme grande conférence de presse.

Cette déclaration suffira t-elle à calmer la profession ? Rien n’est moins sûr. Certains refusant en bloc cette réforme et déplorant l’actuelle volonté affichée de concertation du gouvernement qualifiée de  « trompe œil » par la Confédération des Syndicats Médicaux Français.

Pour l’instant la CSMS appelle d’ailleurs l’ensemble de ses adhérents à poursuivre et amplifier la mobilisation  afin de « sauver l’existence même du métier de médecin et celle de la médecine libéral ». Une manifestation nationale est d’ailleurs toujours programmée pour le 15 mars prochain à Paris.


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Divorce : le recours à la garde alternée a doublée depuis 2003

Que deviennent les enfants de couples divorcés ? Une étude de l’Insee parue mercredi 4 février montre qu’en 2009, ce sont 160 000 enfants et adolescents (divorce et rupture de pacs confondus) qui ont vécus la séparation de leurs parents. De ce travail ressort deux enseignements : la prédominance de la garde exclusive des mères (76 % des enfants concernés) mais également le doublement, depuis 2003 du recours à la garde alternée (qui ne concerne cependant toujours que 15 % des enfants).

L’âge moyen des enfants (9 ans) au moment des divorces (deux tiers des divorces concernent un mineur) explique pour une part au moins la prédominance de la garde exclusive de la mère au moment du divorce. Si la résidence alternée est en progression, on note qu’elle est très variable en fonction des régions et est plus pratiquée par les couples aisés. Elle concerne toutefois moins les adolescents qui peuvent dire chez lequel des parents ils souhaitent vivre (souvent la proximité du collège et lycée est privilégiée).

Le divorce a des conséquences à différents niveaux : d’un point de vue matériel, l’étude de l’Insee a permis de montrer qu’après la séparation, les enfants vivent dans des maisons ou des appartements en moyenne de 15 M2 plus petits par rapport à l’habitat initial (ce chiffre peut même aller jusqu’à 37 m2 dans le cas des mères seules).

Du point de vue financier, la pension alimentaire est perçue à 15 % par les pères et 60 % par les mères ayant la garde exclusive pour un montant médian de 150 euros par mois et par enfant.

Devenir des enfants de couples divorcés

 

 

 

 

 

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