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L’alimentation peut prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge

L’alimentation peut prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), première cause de cécité chez les plus de 50 ans, selon une étude publiée dans la revue Ophthalmology.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie oculaire dégénérative qui entraîne une perte de vision de la partie centrale de l’œil.

Bénédicte M.J. Merle et ses collègues des universités de Bordeaux (France) et Erasmus (Pays-Bas) ont analysé des données concernant près de 5 000 participants à deux études européennes.

Ceux qui suivaient étroitement le régime méditerranéen avaient un risque réduit de 41 % comparativement à ceux dont l’alimentation en était éloignée.

L’alimentation méditerranéenne doit être suivie de façon globale pour être préventive, car aucun des constituants du régime (poisson, fruits, légumes…) pris séparément ne semblait réduire le risque.

Pour plus d’informations sur le régime méditerranéen et la dégénérescence maculaire liée à l’âge, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Academy of Ophthalmology, Ophthalmology.
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Viagra : un surdosage peut entraîner des troubles graves de la vision

Viagra : un surdosage peut entraîner des troubles graves de la vision

Le 8 octobre 2018

 

À fortes doses, la prise de médicament utilisé en cas de troubles de l’érection pourrait entraîner des troubles de la vision persistants chez certaines personnes. Explications.

Un homme voit rouge après un surdosage de viagra

La prise d’une haute dose de citrate de sildénafil, le principe actif du Viagra, ce médicament utilisé dans les cas de dysfonctionnement érectile, pourrait engendrer des problèmes de vision des couleurs, dus à un dommage cellulaire de la rétine. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs du Mount Sinaï (New-York), publiée dans la revue Retinal Case, qui se sont penchés sur le cas d’un homme qui s’est présenté en urgence dans un hôpital new-yorkais spécialisé dans les troubles ophtalmologiques, se plaignant d’une vision teintée de rouge.

Pour soulager ses troubles de l’érection, cet Américain de 31 ans a acheté sur Internet un médicament de type Viagra, et n’a manifestement pas suivi le dosage recommandé de 50 milligrammes par prise. Il aurait bu le médicament directement au goulot du flacon, sans utiliser la pipette fournie permettant de respecter la dose adaptée. Ce surdosage a quasi immédiatement entraîné des troubles de la vision : flashs multicolores et perte de contrastes, qui ont disparu assez rapidement, mais surtout, un voile rouge qui, lui, s’est installé. 

Les médecins mettent en garde contre le surdosage des médicaments courants

Il est reconnu que la prise de citrate de sildénafil, le principe actif du Viagra, peut parfois entraîner des perturbations visuelles sans gravité, comme une hypersensibilité à la lumière ou une vision floue, qui disparaissent en général en 24 heures. Mais les cellules photoréceptrices ont été fortement  endommagées, et les symptômes de cet homme de 31 ans ont persisté pendant plusieurs mois.

Les médecins ont indiqué que c’est bien le surdosage qui a conduit à ces troubles persistants. « Cette étude montre à quel point une forte dose d’un médicament couramment utilisé peut être dangereuse », a mis en garde l’un des auteurs de l’étude, le Pr Richard Rosen, peut-on lire dans les colonnes du Figaro

Aurélie Giraud

À lire aussi : Problèmes d’érections et d’éjaculations : remède autre que le viagra  

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Livre « Savoir quoi manger – Enfants » de Stéphanie Côté, nutritionniste

Dans la collection « Savoir quoi manger », les Éditions Modus Vivendi viennent de publier un « Guide d’alimentation pour les enfants de 2 à 12 ans » de la nutritionniste Stéphanie Côté.

Comme tous les livres de la collection, il contient notamment 21 jours de menus et des recettes faciles à réaliser, complétées d’informations nutritionnelles.

Ce guide, selon la présentation de l’éditeur, vous permettra de :

  • connaître les besoins nutritionnels de votre enfant et savoir comment les combler ;

  • lui permettre de développer ses goûts tout en mangeant à sa faim ;

  • répondre à vos préoccupations : des problèmes d’appétit aux caprices à table, en passant par les allergies et les intolérances alimentaires ;

  • bénéficier de recommandations simples et de conseils pratiques pour inculquer de bonnes habitudes alimentaires à votre enfant ;

  • planifier vos repas grâce à des menus et recettes qui conviennent à toute la famille.

« Découvrez de délicieuses recettes, faciles et rapides à préparer : sandwich matinal à l’œuf, tartinade choco-amande, quesadillas végé, tofu poêlé, wraps au saumon, salade d’orzo au poulet, boulettes de viande à la sauce tomate, muffins moelleux à la patate douce, houmous double chocolat… et partagez en famille le plaisir de bien manger ! »

« Viens manger ! », livre gratuit en ligne : trucs et 85 recettes avec vidéos (Université de Montréal)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Groupe Modus.
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Un homme de 56 ans contracte une hépatite E du rat

Un homme de 56 ans contracte une hépatite E du rat

Le 1er octobre 2018.

À Hong Kong, un homme de 56 ans a contracté une hépatite E du rat. C’est la première fois qu’une telle maladie est transmise à un humain.

Un habitant de Hong Kong contracte une hépatite E du rat

Dans l’ancienne colonie britannique Hong Kong, les rats sont de plus en plus nombreux. En cause : la chaleur et l’humidité qui facilitent leur prolifération. Et pour la première fois de l’histoire, une maladie qui n’est, théoriquement, développée que par les rongeurs, vient d’être transmise à un être humain.

L’Université de Hong Kong a récemment fait part de cette découverte inédite : un habitant a contracté une hépatite E du rat (HEV) dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées. Selon les premières explications des chercheurs, le patient, âgé de 56 ans, aurait sans doute consommé des aliments infecté par des excréments de rats.

L’hépatite E du rat peut conduire à une défaillance hépatique

Cette maladie, une lointaine cousine des hépatites E humaines, se traduit par divers symptômes comme de la fièvre, des crises de jaunisse, des vomissements. Elle finit par se manifester par une défaillance hépatique, comme dans le cas de ce patient qui a dû subir une greffe de foie.

Nul ne sait quelles peuvent être les répercussions d’une telle découverte ni s’il s’agit là d’un simple cas isolé. Mais pour Hong Kong, cette annonce sonne comme un signal d’alarme, confirmé par les scientifiques qui ont fait cette découverte et qui affirment qu’il s’agit d’une découverte qui a « une signification majeure pour la santé publique ».

Gaëlle Latour

À lire aussi Les dangers méconnus des hépatites virales

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Médicaments anti-reflux acide : effets indésirables graves à long terme

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole (Mopral, Losec…) ont des effets indésirables graves à long terme, indique la revue Prescrire dans son numéro d’octobre.

« Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole sont utilisés dans des œsophagites, des symptômes liés à un reflux gastro-œsophagien et des ulcères gastroduodénaux. »

« Ils exposent à peu d’effets indésirables graves à court terme. Mais ce n’est pas le cas à long terme : infections, fractures, hyponatrémies, etc. Or l’arrêt d’un inhibiteur de la pompe à protons est rendu difficile par un rebond d’acidité, qui conduit souvent à poursuivre la prise », indique la revue.

« Un suivi d’environ 350 000 patients aux États-Unis d’Amérique pendant 5,7 ans a montré une augmentation de 25 % de la mortalité chez les patients sous inhibiteur de la pompe à protons par rapport aux patients sous antihistaminique H2, un autre groupe de médicaments utilisés dans les mêmes situations. Le risque est apparu d’autant plus grand que le traitement a duré plus d’un mois.

Ce type d’étude ne permet pas d’éliminer tous les biais méthodologiques et ne permet pas de démontrer un lien de cause à effet, mais celle-ci a été effectuée en prenant de nombreuses précautions, et d’autres études ont eu des résultats similaires. »

Et de conclure :

« Cela remet en question la balance bénéfices-risques des traitements chroniques d’entretien ou à visée préventive avec un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en association avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), surtout quand le risque digestif est faible.

Cela incite à gérer avec soin l’arrêt d’un traitement par inhibiteur de la pompe à protons, par exemple en expliquant au patient l’importance de passer à un autre traitement en cas de phénomène de sevrage.

Cela incite aussi à ne pas prescrire ni conseiller trop vite un de ces médicaments, et à savoir utiliser d’autres antiacides. »

Les médicaments anti-reflux acide liés à une carence en vitamine B12 (fatigue, faiblesse…)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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La campagne de vaccination contre la grippe débute le 6 octobre

La campagne de vaccination contre la grippe débute le 6 octobre

Le 5 octobre. 

L’hiver ne va plus tarder et avec lui son lot de maladies et d’épidémies saisonnières. Parmi elles, la grippe. Si vous êtes fragile ou que vous travaillez au contact de personnes malades, la campagne de vaccination démarre le 6 octobre. 

Qui est concerné par le vaccin anti-grippal ?

Le ministère de la Santé lance sa nouvelle campagne de vaccination anti-grippe à partir du 6 octobre dans toute la France. La ministre Agnès Buzyn souhaite ainsi que toutes les personnes concernées par cette injection, ayant un bon de vaccination à leur domicile, se protègent de cette épidémie. 

Dois-je me faire vacciner ? Les personnes concernées par le vaccin en France sont les plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabètes, insuffisance cardiaque ou respiratoire), femmes enceintes, personnes souffrants d’obésité morbides. En tout, douze millions de personnes à risques, devraient recevoir l’injection à partir du 6 octobre

Le personnel de santé également concerné par le vaccin

Le ministère de la Santé veut tout mettre en oeuvre pour éviter que l’épidémie ne se propage et ce, spécialement dans les milieux accueillants des malades et des personnes fragiles. Ainsi, médecins généralistes, infirmiers, sages-femmes, pédiatres, pharmaciens titulaires d’officine, masseurs-kinésithérapeutes, gynécologues et chirurgiens-dentistes sont invités à se faire vacciner. 

Pour faciliter l’accès à ce vaccin, vous pouvez vous adresser à votre médecin, un infirmier, une sage-femme ou même en pharmacie si vous habitez en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France, en Nouvelle-Aquitaine ou en Occitanie (régions test de ce nouveau dispositif). Chaque année, les complications causées par la grippe entraînent la mort de nombreuses personnes. En 2017, 13.000 personnes sont mortes contre 14.400 en 2016. C’est mieux, mais les chiffres pourraient encore être revus à la baisse. 

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe

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Antidépresseurs : des symptômes de sevrage sévères et prolongés pourraient être fréquents contrairement à l’information officielle

stipulent que les symptômes de sevrage des antidépresseurs sont légers et disparaissent généralement entre une et deux semaines.

Une revue de la littérature scientifique visant à évaluer cette allégation a été réalisée par deux chercheurs britanniques pour le compte du « Groupe parlementaire sur la dépendance aux médicaments sous prescription au Royaume-Uni » (1).

Cette analyse est publiée dans la revue Addictive Behaviors.

James Daviesa et John Read des universités de Roehampton et d’East London ont recensé 23 études pertinentes, avec des méthodologies et des tailles d’échantillon différentes.

Dans 14 études, les taux d’incidence de symptômes de sevrage chez les personnes diminuant ou arrêtant les antidépresseurs variaient de 27 % à 86 % avec une moyenne pondérée de 56 %.

Dans quatre grandes études, 46 % (moyenne pondérée) des personnes qui avaient vécu des symptômes de sevrage rapportaient la plus grande sévérité sur une échelle. Comme le souligne le site du National Health Service (NHS) gouvernemental britannique, ces quatre études ont été menées en ligne, ce qui est lié à un biais de sélection entraînant une surestimation car les personnes affectées ont une plus grande tendance à répondre à de telles enquêtes.

« Sept des 10 études très diverses fournissant des données sur la durée contredisent les lignes directrices du Royaume-Uni et des États-Unis sur le sevrage en ce sens qu’elles ont constaté qu’une proportion importante des personnes subissant un sevrage le font pendant plus de deux semaines et qu’il n’est pas rare que les personnes subissent un sevrage pendant plusieurs mois. Les résultats des quatre seules études qui ont calculé la durée moyenne étaient, pour des populations assez hétérogènes, de 5 jours, 10 jours, 43 jours et 79 semaines. »

« Cette nouvelle analyse révèle ce que de nombreux patients savent depuis des années – que le sevrage des antidépresseurs provoque souvent des symptômes sévères et invalidants qui peuvent durer des semaines, des mois ou plus », conclut James Davies.

Les auteurs recommandent que les lignes directrices sur le sevrage des antidépresseurs soient urgemment mises à jour, car elles sont clairement en contradiction avec les données probantes sur l’incidence, la sévérité et la durée du sevrage des antidépresseurs, et mènent probablement à un mauvais diagnostic généralisé du sevrage.

Les personnes qui ont des réactions de sevrage peuvent être diagnostiquées à tort comme ayant une rechute de dépression ou d’anxiété, et donc se faire represcrire des antidépresseurs, se faire prescrire un autre antidépresseur ou recevoir une dose plus élevée.

Les auteurs recommandent également que les prescripteurs informent pleinement les patients de la possibilité d’effets de sevrage.

Pour plus d’informations sur le sevrage des antidépresseurs, sur les antidépresseurs et sur le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) « All Party Parliamentary Group for Prescribed Drug Dependence »

Psychomédia avec sources : APPG, Addictive Behaviors, NHS Choice.
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Tabac : la rechute pourrait être inscrite dans les gènes

Tabac : la rechute pourrait être inscrite dans les gènes

Le 5 octobre 2018.

Une équipe de chercheurs français a démontré, dans une récente étude, que les porteurs d’une certaine mutation génétique auraient plus de risques de reprendre la cigarette et de ne pas pouvoir s’arrêter de fumer.

Une mutation génétique à l’origine de l’addiction à la nicotine pourrait aussi expliquer la rechute

Si vous faites partie de ces fumeurs qui n’arrivent pas à arrêter définitivement la cigarette, vous êtes peut-être porteur d’un gène qui en serait la cause. « Une mutation présente dans le gène CHRNA5 codant pour la sous-unité a5 des récepteurs nicotiniques » est impliquée dans le comportement de rechute du tabagisme. C’est la conclusion d’une récente étude publiée dans la revue Current Biology. En d’autres termes, les personnes porteuses de cette mutation génétique auraient ainsi plus de risques de reprendre le tabac.

Pour mener leurs travaux et parvenir à cette conclusion, les chercheurs français de l’Institut Pasteur de Paris et du CNRS sont partis des résultats d’études génétiques antérieures qui avaient démontré que cette mutation, présente dans le gène CHRNA5 codant pour la sous-unité a5 des récepteurs nicotiniques, augmente le risque d’addiction à la nicotine. Les chercheurs ont voulu savoir précisément quelle phase de l’addiction à la nicotine était affectée par cette mutation et quel était son mode d’action, pour comprendre pourquoi certaines personnes arrivaient plus facilement que d’autres à arrêter de fumer.

Un médicament pourrait être mis au point pour éviter les rechutes

Les chercheurs ont introduit dans le génome de rats de laboratoire cette fameuse mutation favorisant l’addiction à la nicotine, découverte chez les humains, dont 35% des Européens et près de 50% de la population du Moyen-Orient seraient porteurs. Ils ont pu constater que la mutation génétique provoquait chez les rats « une plus forte consommation de nicotine à des doses élevées, et découvert qu’elle induisait une proportion plus élevée de rechute après sevrage nicotinique ». 

Les chercheurs ont également remarqué que « sous l’influence de la mutation génétique, la forte rechute est liée à une réduction de l’activation des neurones du noyau interpédonculaire », une zone spécifique du cerveau qui présente la plus forte concentration en « sous-unités α5 » des récepteurs nicotiniques sur lesquels vient se fixer la nicotine lorsqu’on fume. En diminuant l’activité de cette région du cerveau, « la mutation génétique pourrait participer à l’activation d’autres structures cérébrales impliquées dans la rechute et donc conduire le fumeur sevré à retomber dans l’addiction lorsqu’il est exposé de nouveau à une cigarette », expliquent les chercheurs.

Ainsi, « un médicament capable d’augmenter l’activité des récepteurs nicotiniques contenant la sous-unité α5 pourrait permettre de réduire la consommation de tabac et le risque de rechute après sevrage », concluent les scientifiques.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime spécial arrêt du tabac

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Jeu en ligne de formation « Sauve une vie » (gratuit)

Le Centre Hospitalier du Luxembourg (CHL), en partenariat avec le CHU de Liège (Belgique), lance une plateforme en ligne d’apprentissage « des gestes qui sauvent une vie ». L’objectif est de lutter contre la passivité de réaction.

Ce nouveau site se base sur un « serious game », un jeu d’apprentissage.

« Après l’énorme succès que la plateforme a connu en Belgique (plusieurs milliers de personnes formées en un an), le CHL a souhaité s’associer avec le CHU de Liège en vue d’adapter cet outil pédagogique pour le Luxembourg. »

Un film interactif dédié aux gestes de premiers secours explique de manière simple les gestes cardiaques et apprend à les maîtriser. Il intègre l’explication du bon usage du défibrillateur.

Le site s’adresse à tous, mais aussi aux entreprises qui peuvent le proposer à leur personnel, éventuellement en prélude à d’autres formations aux gestes qui sauvent ; aux écoles, aux clubs de sports, etc.

Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, souligne l’importance de ce nouvel outil : « Nous sommes tous responsables. Devant une personne en détresse vitale, nous nous devons de réagir et de tout faire pour la sauver ».

L’outil fait partie intégrante d’une campagne en interne visant l’ensemble du personnel autour des compétences de prise en charge de la réanimation cardio-pulmonaire. L’objectif pour 2019 est que 100 % du personnel soit formé aux gestes qui sauvent une vie.

« Face à une situation vitale, le temps est compté ».

« Sauve une Vie » gratuit en ligne.

Pour plus d’informations sur les gestes qui sauvent, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Centre Hospitalier du Luxembourg.
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La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

La violence marquée à vie sur l’ADN des enfants qui en sont victimes

Le 4 octobre 2018.

Les violences infligées à un enfant marquent son ADN durablement. Et si cela peut se traduire par des troubles tout au long de sa vie, ces stigmates pourront également se transmettre à sa descendance.

Les violences dans l’enfance se traduisent par des traces sur l’ADN de la victime

Un enfant qui a subi des violences durant son enfance en transmettra le souvenir à sa descendance, lorsqu’il sera en âge d’être parent. Cette théorie, émise par de nombreux spécialistes du sujet, vient de trouver un appui scientifique de taille en cette dernière étude américaine, publiée dans la revue Nature.

Selon les auteurs de cette étude, les traumatismes engendrés par la violence, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique, durant l’enfance, modifierait l’ADN selon un processus appelé : « méthylation ». Cet ADN, modifié en plusieurs endroits, provoquerait de nombreux troubles chez la victime, des troubles qui modifieront, à vie, sa personnalité.

Des troubles observés chez les descendants de victimes de violences

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié le sperme de 34 personnes, dont 22 avaient été victimes de violence dans l’enfance. Chez ces participants, les scientifiques ont observé une méthylation de l’ADN en 12 zones différentes. Ces zones étaient notamment liées à la fonction neuronale, la régulation des cellules graisseuses ou encore la fonction immunitaire.

Selon les premières conclusions des chercheurs, ces stigmates, laissées sur l’ADN provoqueraient des troubles, tel qu’un état dépressif. Les victimes transmettraient ensuite ces marques à leur descendance, chez lesquelles un comportement anxieux pourra être observé.

Gaëlle Latour

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