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Vague de chaleurs : les bons réflexes à adopter

Vague de chaleurs : les bons réflexes à adopter

Le 20 juin 2017.

Quand il fait très chaud, notre comportement ne doit pas être le même qu’en temps normal. Sinon gare aux coups de chaud !

Attention au coup de chaud !

La France est traversée par une vague de chaleur qui peut causer de nombreux dégâts, notamment chez les enfants et les personnes âgées. On peut craindre en effet le coup de chaud et la déshydratation. Mais comment savoir quand le coup de chaud approche et quels réflexes adopter ? Si vous commencez à avoir des maux de tête violents, si votre bouche s’assèche et que vous vous assoupissez ou que vous avez des nausées, vous êtes en danger.

La première priorité est de se mettre à l’ombre et de faire chuter la température du corps. Buvez de l’eau et surtout, mettez de l’eau sur votre visage. Sans cela, vous pourrez perdre connaissance et si vous êtes seul, cela peut être dangereux. En cas de fébrilité de quelqu’un de votre entourage ou si vous êtes directement concerné, n’hésitez pas à appeler le 15. Les secours vous donneront des conseils ou enverront une équipe.

Comment éviter l’insolation ?

Mais pour éviter d’en arriver à telles extrémités, certains réflexes sont bons à adopter. Il est tout d’abord important de garder votre intérieur au frais : fermez vos volets quand le soleil et trop chaud et allumez des ventilateurs. Dans la mesure du possible, restez à l’intérieur et buvez de l’eau, régulièrement, par petites gorgées. On recommandera aux personnes accompagnant les personnes âgées de leur humidifier le visage avec un brumisateur.

Si vous travaillez en extérieur, vous transpirez davantage alors vous devrez boire davantage. Protégez-vous la tête et demandez à votre employeur qu’il aménage des horaires pour éviter de travailler quand le soleil est au zénith. En cas de questions plus précises, notamment dans la prise en charge des personnes âgées, n’hésitez pas à composer le numéro de Canicule-Info-Service au 0800 06 66 66.

Marine Rondot

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20 conditions de santé particulièrement douloureuses selon le NHS

Le service de santé publique britannique, le National Health Service (NHS), a dressé une liste de 20 conditions de santé qui causent une douleur notoirement sévère. Elles ne sont pas classées par ordre de sévérité.

  1. Zona
  2. Céphalées de Horton (ou céphalées en grappe, algies vasculaires de la face)
  3. Épaule gelée (capsulite rétractile)
  1. Os cassés
  2. Syndrome de douleur régionale complexe (auparavant appelé dystrophie sympathique réflexe)
  3. Crise cardiaque (infarctus)
  4. Disque glissé (douleur lombaire)
  5. Cancer

  6. Arthrite (Actualités)
  7. Migraine (Actualités)
  8. Sciatique
  9. Pierres aux reins
  10. Appendicite
  11. Névralgies trigéminales (douleur faciale du nerf trijumeau)
  12. Pancréatite
  13. Goutte
  14. Endométriose
  15. Ulcère d’estomac
  16. Fibromyalgie (Actualités)
  17. Douleur après une chirurgie

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NHS.
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Huile de noix de coco : aussi toxique que l’huile de palme ?

Huile de noix de coco : aussi toxique que l’huile de palme ?

Le 19 juin 2017.

L’huile de noix de coco est de plus en plus plébiscitée pour ses vertus pour la peau et les cheveux. Alors que certains ont aussi choisi de l’utiliser en cuisine, l’association américaine de cardiologie (AHA) tire la sonnette d’alarme.

Plus de risque quand l’huile de coco est chauffée

L’huile de noix de coco est LE produit à la mode. On l’utilise aussi bien contre les rides que pour faire revenir sa viande à la poêle. Seulement voilà, une étude de l’association américaine de cardiologie met en lumière les effets néfastes de cette huile quand elle est utilisée en cuisine et notamment quand elle est chauffée. Selon ces travaux, publiés dans le journal Circulation, elle pourrait être aussi toxique que l’huile de palme.

Certes, sa production n’entraîne pas les mêmes ravages sur l’environnement que celle de l’huile de palme, mais elle serait extrêmement mauvaise en consommation régulière. Cela est dû à sa forte concentration en graisses saturées (environ 80 %). Pour rappel, le beurre contient près de 60 % de graisses saturés. Ces graisses entraîneraient une augmentation du taux de mauvais cholestérol (LDL).

Une consommation qui favorise les maladies cardiovasculaires

« Parce que l’huile de noix de coco augmente le mauvais cholestérol LDL, qui favorise les maladies cardiovasculaires, et ne présente aucun effet bénéfique pour contrebalancer ce problème, nous en déconseillons la consommation », ont estimé les auteurs de ces travaux. Et de recommander la consommation d’huiles végétales riches en graisses monoinsaturées (olive, amande, avocat) et polyinsaturées (tournesol, pépins de raisin, noix).

L’association américaine a cependant tenu à ajouter que cette huile de noix de coco pouvait être utilisée pour hydrater la peau ou les cheveux et que cette utilisation ne représentait aucun danger, bien au contraire. Riche en vitamine E, en vitamine K et en fer, mais aussi antioxydants, l’huile de noix de coco lutte en effet très efficacement contre le vieillissement de la peau et apporte force et brillance aux cheveux. 

Marine Rondot

À lire aussi : Huiles végétales : pourquoi faut-il les préférer ?

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Antidouleurs opioïdes : des mesures d’information aux patients proposées par Santé Canada

Certaines personnes ayant développé une dépendance à des médicaments opioïdes d’ordonnance ne savaient même pas qu’ils en contenaient, souligne Santé Canada dans un communiqué, publié le 16 juin, annonçant le lancement d’une consultation sur de nouvelles mesures visant à informer les patients des risques liés aux opioïdes d’ordonnance

Les patients doivent bien comprendre les risques « pour pouvoir prendre des décisions éclairées quant à la nécessité d’en prendre et à leur utilisation sécuritaire. »

« Santé Canada a présenté un projet de règlement qui rendrait obligatoires l’apposition d’autocollants d’avertissement sur tous les opioïdes d’ordonnance et la remise de fiches d’information à l’intention des patients au moment de la vente. »

L’autocollant serait appliqué par le pharmacien sur le contenant pour avertir notamment des risques de dépendance, de toxicomanie et de surdose. La fiche d’information contiendrait des renseignements généraux sur l’utilisation sécuritaire des opioïdes et les risques.

En vertu du règlement proposé, également, « la ministre de la Santé pourrait obliger les entreprises pharmaceutiques à établir et à mettre en œuvre des plans pour déterminer, atténuer et surveiller les risques associés à la consommation d’opioïdes ».

Ce sera la première fois, souligne le communiqué, que le gouvernement fédéral exige cette information au patient. Ce sera aussi la première fois qu’il oblige des entreprises pharmaceutiques à mettre en œuvre des plans de gestion des risques.

La période de consultation se terminera le 31 août 2017.

Pour plus d’informations sur les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Produits ultra-transformés : les effets néfastes pour la santé

Produits ultra-transformés : les effets néfastes pour la santé

Le 15 juin 2017.

Faire soi-même la cuisine sera toujours plus sain que d’acheter des produits tout-faits. Mais les aliments ultra-transformés sont-ils pour autant mauvais pour la santé ?

Des produits nuisibles pour la santé

Parce que nous n’avons jamais assez de temps, nous avons tendance à acheter et consommer de très nombreux produits transformés. Qu’il s’agisse de produits en conserve, de plats surgelés, de barres chocolatées ou encore de céréales pour enfants, ces produits pourraient bien finir par être nuisibles pour la santé. C’est ce qu’avance le Dr Anthony Fardet son dernier livre, Dans Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai. (éd. Thierry Souccar).

Nutritionniste, chargé de recherche en alimentation préventive, il alerte sur les dangers d’une consommation excessive de ces produits qui pourrait favoriser le développement de pathologies chroniques, de cas d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou encore de certains cancers digestifs. Riches en matières grasses mais aussi en sucres et en sel, ces produits auraient en effet un effet néfaste sur la santé.

Limiter notre consommation de produits transformés

Ces produits contiennent aussi des additifs chimiques qui ne sont pas bons à long terme. On ne compte pas moins de 10 additifs dans un cordon bleu, par exemple. Mais ce n’est pas la seule raison, ces produits seraient également pauvres en vitamines, minéraux, fibres, et phytonutriments. Alors que faut-il faire pour rester en bonne santé ? Faut-il supprimer définitivement les produits ultra-transformés de son alimentation ?

Le Dr Anthony Fardet recommande de suivre les « trois règles d’or » suivantes : « La première consiste à ne pas dépasser 15 % de calories animales », explique-t-il dans les colonnes de la Montagne. « La deuxième vise à ne pas dépasser les 15 % de calories issues d’aliments ultra-transformés. La troisième incite à diversifier son alimentation non transformée si possible avec des aliments bio, durables et locaux. » On se limitera donc à deux portions de ces produits par jour. Pas plus. 

Marine Rondot

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Autisme : résultats encourageants pour la théorie de la « réponse cellulaire au danger » et le médicament suramine

Un médicament vieux de 100 ans utilisé pour le traitement de la maladie du sommeil, la suramine, a donné des résultats encourageants pour améliorer les symptômes des troubles du spectre de l’autisme (TSA) dans une petite étude clinique de phase I/II dont les résultats sont publiés dans la revue Annals of Clinical and Translational Neurology (ACTN).

Les TSA n’ont aucune cause connue, mais peuvent impliquer à la fois des problèmes génétiques et des facteurs environnementaux, tels que des infections virales, des polluants ou des complications pendant la grossesse.

L’un des objectifs de l’étude était de tester l’hypothèse dite du danger cellulaire comme théorie unifiante possible contribuant à la pathogenèse des TSA, expliquent les chercheurs.

Robert K. Naviaux de l’Université de Californie à San Diego et ses collègues ont mené cette étude randomisée en double aveugle avec dix garçons, âgés de 5 à 14 ans, ayant un diagnostic de TSA dont cinq ont reçu une infusion intraveineuse de suramine à faible dose et 5 ont reçu un placebo.

Les cinq garçons qui ont reçu la suramine ont présenté des améliorations dans le langage, le comportement social, les comportements restreints et répétitifs ainsi que les capacités d’adaptation. L’évaluation des améliorations était basée sur des examens observationnels et des entrevues utilisant des tests et des questionnaires normalisés. Les familles ont aussi rapporté des améliorations spectaculaires telles que le fait de prononcer des phrases pour la première fois.

Naviaux croit que les TSA, et plusieurs autres affections chroniques, dont le syndrome de fatigue chronique et certains troubles auto-immuns, sont causés par un dysfonctionnement métabolique ou une communication altérée entre les cellules du cerveau, des intestins et du système immunitaire.

Plus précisément, ce dysfonctionnement serait causé par une persistance anormale de la réponse cellulaire au danger, une réaction naturelle et universelle aux blessures ou au stress. Le but de cette réponse, explique le chercheur, est d’aider à protéger la cellule et relancer le processus de guérison, essentiellement en entraînant un durcissement de ses membranes, en cessant l’interaction avec cellules voisines et se refermant sur soi jusqu’à ce que le danger soit passé.

Mais parfois cette réponse reste bloquée, explique-t-il. « Cela empêche l’achèvement du cycle de guérison naturel et peut modifier en permanence la façon dont la cellule répond au monde. Lorsque cela se produit, les cellules se comportent comme si elles étaient encore blessées ou en danger imminent, même si la cause originelle de la blessure ou de la menace est passée. »

Au niveau moléculaire, l’homéostasie (équilibre) cellulaire est modifiée, ce qui crée une réponse cellulaire anormale qui conduit à une maladie chronique. « Lorsque cela se produit pendant le développement de l’enfant, dit-il, cela cause l’autisme et beaucoup d’autres troubles chroniques de l’enfance ».

La suramine agit en inhibant la fonction de signalisation de l’adénosine triphosphate (ATP), une petite molécule produite par les mitochondries cellulaires et libérée en dehors de la cellule comme signal de danger.

Lorsque la réponse cellulaire de danger est activée, l’effet de l’ATP extracellulaire est similaire à une sirène d’avertissement qui ne s’arrête jamais. La suramine inhibe la liaison de l’ATP et de molécules similaires aux principaux récepteurs purinergiques. Ce qui signale que le danger est passé et que les cellules peuvent revenir à leurs fonctions normales.

Naviaux et ses collègues ne croient pas que la « réponse cellulaire au danger » soit la cause des TSA, mais plutôt un facteur fondamental qui se combine avec d’autres, tels que la génétique ou les toxines environnementales. Et la suramine, à ce stade, n’est pas la réponse ultime, croit-il.

Les bénéfices du médicament étaient temporaires, disparaissant après quelques semaines.

Les principales conclusions de cet essai, dit-il, sont qu’il indique que la suramine devrait être testée dans une grande étude à plus long terme avec une cohorte ayant des troubles du spectre autistique plus diversifiés. (La présente étude, étant financée par la philanthropie, a été limitée par les coûts et s’est soldée avec une dette de 500 000 $ .)

La suramine n’est pas un médicament approuvé aux États-Unis et n’est pas disponible commercialement. Il se pourrait, note le chercheur, que ses bénéfices soient trop limités à long terme ou que des effets secondaires se manifestent.

Mais « même si la suramine elle-même n’est pas le meilleur médicament anti-purinergique pour l’autisme, nos études ont contribué à ouvrir la voie pour le développement de nouveaux médicaments antipurinergiques qui pourraient être encore meilleurs », dit-il.

« Avant notre travail, personne ne savait que les anomalies de signalisation purinergique faisaient partie de l’autisme. Maintenant, nous le savons, et de nouveaux médicaments pourraient être développés rationnellement et systématiquement », conclut-il.

L’équipe de Robert Naviaux explore aussi le rôle de dysfonctions impliquant les mitochondries dans le syndrome de fatigue chronique (1).

Critères diagnostiques de l’autisme (DSM-5)

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

(1) Voyez : Le SFC serait un état d’hypométabolisme comparable à l’hibernation.

Psychomédia avec sources : University of California – San Diego, ACTN.
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Faut-il rendre obligatoire les 11 vaccins pour les enfants ?

Faut-il rendre obligatoire les 11 vaccins pour les enfants ?

Le 16 juin 2017.

Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé vouloir rendre obligatoire 11 vaccins infantiles. Une annonce qui risque de faire beaucoup de bruit.

Le vaccin est le seul rempart contre certaines maladies

Selon une enquête, parue 2016 dans la revue EBioMedicine, 1 Français sur 4 émet des doutes sur la sécurité des vaccins et 17 % doutent de leur efficacité. C’est dans ce contexte de grande défiance que la ministre de la Santé a annoncé qu’elle souhaitait rendre obligatoire les vaccins contre la coqueluche, le pneumocoque, l’hépatite B, le méningocoque C, la rougeole, les oreillons, la rubéole et l’Haemophilus influenzae.

Actuellement, seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. Mais cela ne serait pas suffisant en termes de santé publique. « Aujourd’hui, en France, la rougeole réapparait », explique la ministre dans les colonnes du quotidien. « Il n’est pas tolérable que des enfants en meurent ». La rougeole a fait 10 morts depuis 2008. « On a le même problème avec la méningite. Il n’est pas supportable qu’un ado de 15 ans puisse en mourir parce qu’il n’est pas vacciné ».

Faire preuve de pédagogie avec les parents

Mais ces arguments vont-ils convaincre les parents les plus septiques ? « Il faut vraiment faire œuvre de pédagogie », a ajouté Agnès Buzyn. « La vaccination, ce n’est pas seulement l’intérêt qu’on y trouve soi-même, c’est un enjeu de solidarité, une façon de protéger l’ensemble de la société ». Aujourd’hui, le taux de couverture du vaccin contre la rougeole est de 75 %, alors qu’il devrait être de 95 %, selon la ministre.

Déjà, des voix se font entendre pour dénoncer une décision totalement arbitraire. Même si elle est temporaire, la vaccination obligatoire « serait une hérésie », selon Jacques Bessin, président de l’Union nationale des associations citoyennes de santé (UNACS). « Les vaccins ont des effets secondaires neurologiques, musculaires mal mesurés et parfois irréversibles », ajoute-t-il dans le Parisien. « On ne laissera pas faire. » La polémique ne retombera pas de si tôt. 

Marine Rondot

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Méditation, yoga… : une influence sur le système immunitaire

Les pratiques dites « corps-esprit » telles que la méditation, le yoga et le Tai Chi, auraient un effet inverse de celui du stress chronique sur l’expression de certains gènes contrôlant le système immunitaire, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Immunology,

Ivana Buric et ses collègues des universités Coventry et Radboud ont réalisé une revue systématique des études portant sur l’effet de ces pratiques sur l’expression des gènes.

Ils ont recensé 18 études impliquant 846 participants.

Lorsqu’une personne est exposée à un événement stressant, expliquent les chercheurs, le système nerveux sympathique responsable de la réponse physiologique caractéristique du stress, dite de « combat ou fuite » (« fight-or-flight »), est activé, ce qui augmente la production d’une molécule appelée « facteur nucléaire kappa B » (NF-kB) qui régule la façon dont certains gènes sont exprimés.

Le NF-kB traduit le stress en activant des gènes pour produire des cytokines, qui sont des messagers du système immunitaire entraînant une inflammation. Cette réaction de « combat ou fuite », utile à court terme, entraîne, lorsqu’elle est persistante, un risque accru de cancer, de vieillissement accéléré et de troubles psychiatriques comme la dépression.

Selon des études, les personnes qui pratiquent des techniques telles que la méditation et le yoga présentent un effet inverse au stress chronique, soit une diminution de la production de NF-kB et de cytokines.

L’effet inflammatoire de la réponse de « combat ou fuite » aurait joué un rôle important chez le chasseur-cueilleur de la préhistoire, lorsqu’il y avait un risque plus élevé d’infection par les plaies, expliquent les chercheurs. Dans la société d’aujourd’hui, cependant, où le stress est de plus en plus psychologique et souvent à plus long terme, l’expression génétique pro-inflammatoire peut être persistante et donc plus susceptible de causer des problèmes psychiatriques et médicaux.

Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier

Pour plus d’informations sur le stress et la relaxation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Coventry University, Frontiers in Immunology.
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Vaccin contre la grippe : qui seront les pharmaciens habilités ?

Vaccin contre la grippe : qui seront les pharmaciens habilités ?

Le 16 juin 2017.

À l’automne prochain, vous pourrez être vacciné contre la grippe par votre pharmacien. Mais comment cela se passera-t-il ? On vous dit tout.

Améliorer la couverture vaccinale

Selon un arrêté publié en 2017, les pharmaciens de deux régions pourront vacciner contre la grippe saisonnière dans le cadre d’une expérimentation. Mais comment saurons-nous qui est habilité à le faire ? Le Haut Conseil à la Santé Publique (HCSP) a recommandé aux pharmaciens habilités d’être « repérables par le public ». Vous verrez donc dans les vitrines des slogans du type : « Votre pharmacien vous vaccine contre la grippe », ou « Ici on vaccine ».

Cette expérimentation a pour objectif d’améliorer la couverture vaccinale. Si 75 % des personnes à risque (femme enceinte, personnes âgées ou malades) devraient être vaccinées chaque année, moins de 50 % se rendent chez leur médecin pour le faire. Il fallait donc rendre la vaccination plus accessible. Le dispositif sera expérimenté pendant trois ans en régions Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

Qui pourra être vacciné par son pharmacien ?

Dans quelles contions cette vaccination pourra-t-elle se faire ? Le HCSP a dévoilé les contours de ce dispositif. Tout d’abord, les pharmaciens ne pourront pas vacciner les personnes immuno-déprimées, ainsi que celles qui ont présenté une réaction allergique lors d’une vaccination antérieure, celles qui sont sous traitement anticoagulant ou sous anti-agrégants plaquettaires, ainsi que les enfants et les femmes enceintes.

Ces différents patients devront se rendre chez le médecin qui pourra déterminer si la vaccination est nécessaire. En clair, les pharmaciens ne pourront vacciner que les adultes de 18 ans et plus ayant déjà été vaccinés une fois contre la grippe saisonnière. Par ailleurs, cette vaccination sera automatiquement communiquée au médecin traitant. Enfin, le pharmacien devra faire signer aux patients un acte de consentement éclairé.

Marine Rondot

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Les cancers en France : état de la situation (rapport annuel interactif de l’INCa)

L’Institut national du Cancer (INCa) vient de publier son rapport annuel « Les cancers en France 2016 ». Nouveauté cette année, la présentation interactive du rapport qui en facilite la consultation selon les intérêts.

En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer est estimé à 384 442. Chez l’homme, les trois tumeurs solides les plus fréquentes restent celles de la prostate (53 913 nouveaux cas), du poumon (30 401) et du côlon-rectum (23 535).

Chez la femme, il s’agit des cancers du sein (54 062), du côlon-rectum (19 533) et du poumon (14 821).

Chez l’homme, le cancer du poumon demeure le plus meurtrier. Et chez la femme, celui du sein continue de faire le plus de victimes, même si le cancer du poumon continue sa progression.

La consommation d’alcool est la 2e cause de mortalité évitable par cancer en France après le tabac.

La France se situe parmi les pays à forte incidence et mortalité en Europe.

Consulter le rapport : Les cancers en France.

Psychomédia avec source : InCa.
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