Plus d’AVC chez les végétariens selon une grande étude

Les régimes végétariens et végétaliens sont liés à un risque moindre de maladies cardiaques, mais plus élevé d’accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude publiée en septembre dans le British Medical Journal.

Tammy Y N Tong de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé des données portant sur 48 188 personnes sans antécédents de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral au début de l’étude. Elles ont été suivies pendant 18 ans.

Les participants incluaient 24 428 personnes qui mangeaient de la viande, 7 506 qui consommaient du poisson mais pas de viande (pesco-végétariens) et 16 254 qui étaient végétariennes ou végétaliennes. (Ovo-, lacto-, pesco-, pollo-végétariens, végétaliens, véganes, flexitariens : petit lexique)

Sur la période de suivi, 2 820 cas de cardiopathie ischémique et 1 072 cas d’AVC ont été enregistrés.

Après ajustement pour tenir compte de différents facteurs pouvant influencer les résultats, l’analyse montre que les consommateurs de poisson présentaient un risque réduit de 13 % de maladies cardiaques par rapport aux consommateurs de viande, tandis que les végétariens et les végétaliens présentaient un risque réduit de 22 %.

Cela équivaut à 10 cas de cardiopathie ischémique de moins chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Le risque réduit « semble être dû au moins en partie à un indice de masse corporelle (calcul rapide de votre poids idéal) plus bas et à des taux plus faibles d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et de diabète associés à ces régimes alimentaires ».

Mais l’étude montre des taux d’AVC 20 % plus élevés chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande, ce qui équivaut à 3 cas d’AVC de plus pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Il s’agit principalement d’AVC de type hémorragique, causés par des saignements à l’intérieur du cerveau. Les chercheurs font l’hypothèse que cette augmentation du risque pourrait être due à des niveaux plus faibles de vitamines.

« Les végétariens et les végétaliens (dans l’étude) avaient des niveaux sanguins inférieurs de plusieurs nutriments (p. ex. vitamine B12, vitamine D, acides aminés essentiels et oméga-3) et les différences dans certains de ces facteurs nutritionnels pourraient contribuer à l’augmentation du risque. (La carence en vitamine B12 est fréquente : les symptômes sont nombreux)

Les chercheurs suggèrent également qu’un faible taux sanguin de cholestérol total chez les végétariens et les végétaliens pourrait jouer un rôle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Medical Journal, Bloomberg.
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