Les animaux de compagnie aideraient à combattre le déclin cognitif

Si les animaux domestiques sont une part importante de la famille, ils contribueraient à ralentir le vieillissement de notre cerveau.

Chien, chat, lapin, oiseaux… Quel que soit notre âge, nous sommes nombreux à posséder un animal de compagnie. D’après une étude Ipsos publiée en 2020, 52% des Français possèdent un chien ou un chat. Si le simple fait de savoir ce compagnon à nos cotés nous rassure, les animaux ont d’autres bienfaits.

Par le passé, des études ont démontré que les animaux nous aidaient à créer du lien social et nous aidaient à lutter contre la dépression. Avoir un chien aiderait également à garder la ligne, notamment car il faut le sortir une à plusieurs fois par jours.

Chez les seniors, l’animal peut être un vrai compagnon de vie. Mais il pourrait aussi aider à freiner l’apparition du déclin cognitif.

Un mal inévitable qui affecte le cerveau des plus âgés

Le déclin cognitif désigne une altération de certaines fonctions de notre cerveau. En règle générale, les premiers signes de ce déclin débutent vers 20 ans. Toutefois, nous n’en ressentons les premiers effets que vers 45 ans. Il se traduit par des difficultés pour apprendre de nouvelles choses, des trous de mémoire…

S’il est inévitable, certains facteurs peuvent cependant accélérer sa progression. C’est le cas des substances nocives (tabac, alcool…), mais aussi du stress, d’une mauvaise alimentation ou de la sédentarité. Néanmoins, avoir un animal de compagnie limiterait la progression de déclin cognitif. C’est ce qu’a démontré une étude menée par l’University of Michigan Hospital.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont suivi pendant 6 ans un groupe de 1369 volontaires. Leur moyenne d’âge était d’environ 65 ans et 53% d’entre eux possédaient un animal de compagnie. Régulièrement, tous les volontaires étaient soumis à des tests cognitifs. Les tests en question incluaient des exercices simples comme se souvenir d’une liste de mots ou faire des soustractions.

Les propriétaires d’animaux moins sensibles aux déclins de leurs capacités cérébrales

Les résultats ont révélé que les personnes possédant des animaux avaient des scores assez réguliers et qui descendaient moins rapidement que les autres. Un autre critère important est le fait d’avoir un animal depuis longtemps. Le score moyen des volontaires concernées était en moyenne 1,2 points plus élevés que les personnes n’ayant pas d’animaux.

Ces résultats peuvent aussi être justifiés par le fait que les possesseurs de chiens faisaient davantage d’activité et sont moins sujets au stress. Toutefois, des études complémentaires devront être menées car aucune explication n’a été donné quant à ce phénomène. L’étude en question a été présentée le 23 février dernier au meeting annuel de l’American Academy of Neurology.

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