Archives de catégorie : DOSSIERS

Il existerait un lien entre staphylocoque doré et eczéma

Le 27 juillet 2016.

Le staphylocoque doré pourrait être un facteur déclencheur de poussées d’eczéma. C’est ce que suggèrent des médecins néerlandais dans une récente étude, qui promet de nouveaux traitements plus efficaces aux patients atteints de ce type de dermatite atopique.

La plupart des patients atteints d’eczéma sont porteurs du staphylocoque doré

L’eczéma est une maladie chronique fréquente chez les enfants comme chez les adultes. Bien qu’elle soit connue des dermatologues, elle garde également une part de mystère pour les spécialistes qui ne connaissent pas l’origine exacte de cette affection. Une nouvelle étude, menée par le Département de dermatologie du centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam, pourrait bien changer la donne en apportant un éclairage nouveau sur cette maladie. Selon ces chercheurs, le staphylocoque doré jouerait en effet un rôle non négligeable dans le déclenchement des poussées d’eczéma.

Le staphylocoque doré, également connu sous les noms de Staphylococcus aureus ou encore S. aureus, serait en effet présent sur près de 70 % des 9 000 patients étudiés et présentant des lésions cutanées symptomatiques de l’eczéma, révèlent ces scientifiques dans des conclusions parues dans le British Journal of Dermatology. Cette proportion augmente même chez les patients qui présentent une forme particulièrement sévère de la maladie.

Vers la création de nouveaux traitements plus efficaces

« Cette analyse vient montrer l’importance de la colonisation par le S. aureus comme facteur de risque dans la pathogenèse de la dermatite atopique », explique ainsi Suzanne Pasmans, professeur en dermatologie pédiatrique et principal auteur de cette étude. Bien que d’autres recherches soient envisagées pour confirmer cette hypothèse, cette découverte pourrait bien révolutionner les moyens de traitement actuels de la maladie.

Les patients atteints d’eczéma sont aujourd’hui soignés grâce à des corticostéroïdes et à des antibiotiques, deux substances qui perdent de leur efficacité lorsqu’ils sont trop souvent utilisés et qui peuvent présenter des conséquences néfastes sur la santé. La piste du staphylocoque doré permettrait d’imaginer de nouveaux traitements, plus efficaces à court comme à long terme.

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Les dangers méconnus des hépatites virales

Le 26 juillet 2016.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, les hépatites virales ont tué 1,45 million de personnes en 2013. C’est 63 % de plus qu’en 1990. Comment l’expliquer ?

Des virus meurtriers

Selon une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Washington, qui s’est appuyée sur les données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,45 million de personnes sont décédées en 2013 des suites d’une hépatite virale. Sur la même période 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, 1,3 million du sida et 885 000 du paludisme.

Ces virus sont transmis par le sang ou d’autres fluides corporels infectés (hépatites B et C), ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (hépatites A et E). Mais la grande majorité des décès (96 %) est causée par l’hépatite B et C, qui abîme le foie et provoque des cancers. « Les hépatites virales B et C représentent les enjeux les plus importants en matière de santé publique, en raison du nombre de cas et de leur gravité », précise l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Des occasions variées de contamination

Si l’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, pour s’en prémunir, il n’existe pas de meilleur moyen que le préservatif. Quant à l’hépatite C, elle peut apparaître lors d’une prise de drogue par intraveineuse par exemple. Le virus « peut également se transmettre à l’occasion de tatouages, de soins dentaires ou d’acupuncture réalisés avec du matériel mal stérilisé ou par une transfusion sanguine avant 1992 », précisent les chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Actuellement, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, mais la recherche dans ce domaine se poursuit. En revanche, un traitement existe, qui a prouvé son efficacité. Le seul vrai problème avec l’hépatite B et C, c’est qu’après l’infection, 80 % environ des individus sont asymptomatiques. Le virus est souvent détecté tard, quand il a eu le temps de faire quelques dégâts.

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L’alcool responsable de 7 cancers ?

Le 25 juillet 2016.

Selon une équipe de chercheurs de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, sept formes de cancers découleraient de la consommation d’alcool, même modérée. Explications.

Attention au tabac avec l’alcool

L’alcool doit être consommé avec modération. Tel est le slogan répété par les autorités sanitaires en France. Mais selon une étude néo-zélandaise, publiée dans la revue Addiction, même avec modération, l’alcool peut s’avérer dangereux pour la santé. Il interviendrait en effet directement sur le développement de sept types de cancers : le cancer du sein, du colon, du foie, de l’œsophage, du rectum, du larynx et de l’oropharynx.

« Plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société », explique Jennie Connor, auteure de l’étude. Le cocktail le plus nocif serait l’association d’alcool et de tabac, qui augmenterait considérablement le risque d’attraper un cancer de la gorge ou de la bouche.

Non, le vin n’est pas bon pour le cœur !

Les femmes qui ne boivent que 70 à 140 grammes par semaine (1 à 2 verres par semaine) seraient 5 % plus à risque de cancer que les abstinentes. Mais que les petits buveurs ne s’alarment pas : arrêter de boire réduit de 15 % la probabilité de développer un cancer. Et après 30 ans de sevrage, le risque disparaît.

Selon les auteurs de l’étude, les autorités sanitaires ne devraient pas mettre en garde uniquement sur les excès, mais bien sur les risques liés à la consommation d’alcool quelle que soit la quantité. Par ailleurs, ils tiennent à condamner les études qui mettent en avant les bienfaits du vin sur la santé, notamment pour le cœur. Ces études ne seraient absolument pas fondées, selon les chercheurs néo-zélandais. « Cette étude examine également la connexion entre l’alcool et le bon fonctionnement du cœur, et pour l’instant les preuves sont plutôt faibles », précise Jennie Connor.

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Voici ce qui se passe lorsque vous écoutez de la musique en travaillant !

Le 22/07/2016.

Il a été démontré que la musique, qui enrichit notre vie personnelle depuis la nuit des temps, peut également être bénéfique dans notre vie professionnelle. Ce qu’elle peut faire à notre cerveau est assez impressionnant.

Un meilleur apprentissage

Lorsque vous êtes au bureau, il est bon de se soulager avec un peu de musique. Elle a un effet assez impressionnant sur notre cerveau, mais doit être écoutée pendant des moments stratégiques. Lorsque nous effectuons diverses tâches en même temps, le cerveau doit analyser et se concentrer pour permettre l’apprentissage. Quand vous écoutez de la musique, il doit en plus traiter des informations auditives.

Le cerveau va très souvent associer les instructions de façon étrange ou même faire des erreurs, provoquant ainsi un mauvais apprentissage. Il est donc préférable, si vous apprenez verbalement ou visuellement, d’arrêter votre musique.

Dans un espace de travail bruyant, le cerveau va puiser de l’énergie pour gérer toutes les données qui arrivent. Cela augmente votre niveau de cortisol, de stress et diminue votre dopamine. Ces changements hormonaux entravent la fonction exécutive et votre productivité peut baisser. Dans ce cas, écouter de la musique peut s’avérer bénéfique, car elle va bloquer l’entrée excessive de données dans le cerveau et ainsi, vous permettra de rester calme.

Une productivité qui s’améliore

D’après diverses études, il a été prouvé qu’une personne qui écoute de la musique tout en effectuant des tâches répétitives, les effectue plus rapidement et avec moins d’erreurs. Cela est dû au fait que la musique libère vos neurotransmetteurs de bien-être (dopamine, sérotonine ou noradrénaline) et vous rend détendu et heureux. Ainsi, vous êtes plus productif et mieux concentré. La musique joue également un rôle dans vos relations sociales, car si vous vous sentez mieux, vous serez plus respectueux, plus patient et plus coopératif.

Le fait d’écouter une nouvelle musique libère de la dopamine et vous fera ressentir du plaisir. La musique peut donc impacter votre travail de manière significative. Elle impacte également votre vie personnelle et peut vous aider à changer d’humeur, juste avant de vous lancer dans un apprentissage.

À lire aussi : La musique : une large gamme de bienfaits pour la santé

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Bientôt un vaccin contre le paludisme ?

Le 22 juillet 2016.

Une équipe de chercheurs français vient de mettre au point un vaccin expérimental contre le paludisme. Cette maladie, la plus mortelle au monde, fait plusieurs centaines de milliers de morts chaque année.

Une maladie qui contourne le système immunitaire des êtres humains

À l’heure où près de 3,2 milliards de personnes sont encore exposées au paludisme, des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm ont mis au point un vaccin expérimental génétiquement atténué contre le Plasmodium, le parasite responsable de cette maladie. Leurs résultats ont été publiés dans le Journal of Experimental Medicine.

Un vaccin est incontestablement l’outil qui serait nécessaire pour lutter efficacement contre cette maladie. Or, jusqu’à présent, les chercheurs se confrontaient à la complexité de la biologie du parasite Plasmodium et aux multiples stratégies que celui-ci a développées au cours de l’évolution, pour déjouer la réponse immunitaire de son hôte.

214 millions de cas de paludisme en 2015

Cette équipe de chercheurs a alors cherché à utiliser une autre approche pour travailler sur ce vaccin. Ils ont pour cela modifié génétiquement des souches de parasite Plasmodium, en éteignant le gène qui code pour la protéine appelée HRF (histamine releasing factor). Les mutants obtenus se sont révélés très efficaces dans le déclenchement de la réponse immunitaire. L’absence de HRF provoque en effet dans le foie et dans la rate une forte augmentation de la production de cytokine IL-6, connue pour ses propriétés stimulantes de la réponse immunitaire.

Cette découverte pourrait, à terme, permettre la création de vaccins vivants efficaces et durables contre le paludisme. Cette maladie parasitaire demeure aujourd’hui la plus menaçante pour la population mondiale. Malgré les moyens de lutte et de prévention mis en place depuis plus de quinze ans, notamment pour cibler les moustiques vecteurs, environ 214 millions de cas et 438 000 décès dus au paludisme ont été enregistrés en 2015. Parmi eux, on compte essentiellement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes.

À lire aussi : Un outil capable de détecter le paludisme en 5 minutes

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Viande rouge : attention aux risques d’insuffisance rénale ?

Le 22 juin 2016.

Selon une équipe de chercheurs de l’université nationale de Singapour, manger quotidiennement de la viande rouge augmenterait le risque de souffrir d’insuffisance rénale.

Jusqu’à 40 % d’augmentation du risque de pathologies rénales

Ce n’est pas la première fois que la viande rouge est dans la ligne de mire des scientifiques. Non pas que sa consommation soit dangereuse en soi, mais gare aux excès. De précédentes études ont révélé que la consommation très régulière de viande rouge était mauvaise pour le cœur et pouvait augmenter le risque de développer un cancer colorectal. On apprend aujourd’hui qu’elle peut augmenter de manière significative le risque d’insuffisance rénale.

C’est tout cas ce que révèle une étude, publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology. Pour parvenir à ce constat, les chercheurs de l’université nationale de Singapour ont suivi pendant quinze ans plus de 60 000 Chinois adultes, chez qui le porc faisait partie intégrante de 97 % de leur repas. Résultat : manger quotidiennement « la chair issue des muscles des bœufs, porcs, moutons, chevaux et autres chèvres » ferait augmenter jusqu’à 40 % le risque de pathologies rénales.

Quelles alternatives à la viande rouge ?

« Nos découvertes suggèrent que les personnes consommant beaucoup de viande rouge et souffrant déjà d’insuffisance rénale peuvent continuer à absorber des protéines mais par le biais d’aliments à base de plantes », explique Woon-Puay Koh, le principal auteur de l’étude. « Quant à celles qui désirent manger de la viande malgré tout, le poisson, les fruits de mer et la volaille représentent de meilleures alternatives à la viande rouge ».

L’étude montre en effet que le risque de déficience rénale diminuait de 62 % chez les personne qui avaient choisi de remplacer au moins une portion de viande rouge par une autre source de protéine animale ou végétale, pendant l’expérimentation. Manger davantage de poisson vous apportera l’apport de protéines dont vous avez besoin, mais ne présentera aucun danger pour votre santé.

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande, pourquoi ?

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Un médicament pour lutter contre la sclérose en plaques découvert ?

Le 21 juillet 2016.

Une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) aurait mis au point un anticorps capable de lutter efficacement contre la sclérose en plaques, cette maladie auto-immune, qui affecte le cerveau et la moelle épinière.

Bloquer la progression des troubles moteurs

Des chercheurs de l’Inserm, travaillant sous la houlette du Pr Denis Vivien, ont développé un anticorps possédant des effets thérapeutiques potentiels contre la sclérose en plaques. Une découverte majeure qui représente un véritable espoir pour les patients atteints de cette maladie, qui provoque des troubles moteurs, sensitifs et cognitifs et qui peut entraîner une paralysie totale.

Selon les chercheurs, les cellules immunitaires des patients atteints de sclérose en plaques détruisent la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements des neurones. Une destruction qui perturbe alors la transmission de l’influx nerveux. Ils ont donc mis au point un anticorps, appelé Glunomab, qui limite le passage dans le système nerveux des cellules agressives du système immunitaire.

Aucun effet secondaire n’a été constaté

« Ce médicament a montré une efficacité importante chez la souris, une souris qui présente quelque chose qui ressemble à la sclérose en plaques », explique Fabien Docagne, chercheur à l’Inserm. « Quand on donne ce médicament, la souris va mieux. On empêche la progression de la maladie et les souris n’ont pas de paralysie du train arrière. »

Après une injection intraveineuse du Glunomab, la progression des troubles moteurs est bloquée et aucun effet secondaire n’a pour l’instant été constaté. « Dans ces conditions, vu son efficacité, on espère qu’un jour cette cible pourra devenir un traitement chez l’homme », a ajouté le chercheur. L’Inserm part donc à la recherche de financements – plusieurs millions d’euros – pour lancer un premier essai clinique chez l’homme.

À lire aussi : La sclérose en plaques : une leçon de courage

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Sympto Check : les conseils d’un médecin accessibles depuis son Smartphone

Le 20 juillet 2016.

Pour être prêt à réagir correctement en cas de pépin de santé cet été, pensez à télécharger l’application mobile Sympto Check, le premier service d’analyse de symptômes et d’orientation médicale accessible depuis votre Smartphone.

Un médecin dans votre Smartphone

En vacances, personne n’est à l’abri d’une coupure, d’une morsure de serpent, d’une brûlure, d’une insolation ou d’une indigestion… Pour savoir comment réagir dans ces cas-là, un des leaders de la e-santé en France, Santé Assistance, vient de lancer son application mobile, Sympto Check, disponible sur sur iOS et Android.

Grâce à cette application, vous pourrez savoir si ce qui vous est arrivé est grave, ce qu’il faut faire et dans quel délai. En moins de 3 minutes, après avoir renseigné votre âge, votre sexe et quelques informations sur votre état de santé (si vous êtes enceinte ou sous traitement médicamenteux), vous saurez si vous devez vous rendre chez le médecin ou pas.

Plus de 500 symptômes et 1 000 pathologies référencés

Plus de 500 symptômes et 1 000 pathologies, ont été référencés par Santé Assistance, avec l’aide de spécialistes, médecins généralistes et urgentistes. Vous avez donc de grandes chances de comprendre ce qui vous arrive et quoi faire dans de telles circonstances. En cas de doute, n’hésitez pas, rendez-vous chez un médecin ou dans la pharmacie la plus proche.

Créé il y a 15 ans, le service Santé Assurance est enrichi constamment et a été utilisé plus de 10 millions de fois pour identifier une pathologie. Lors des 12 derniers mois, plus d’1 million d’internautes se sont rendus sur le site. « Avec le portage de Sympto Check sur smartphone, nous avons voulu permettre son usage en toutes circonstances et le simplifier »,  estime Henri-Michel Tranchimand, co-fondateur de Santé Assistance. Un outil indispensable à télécharger au plus vite !

À lire aussi : Mini-guide santé des vacances

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L’anneau vaginal, un rempart idéal contre la transmission du VIH

Le 19 juillet 2016.

À l’occasion de la 21e conférence internationale sur le sida, qui s’est ouverte officiellement lundi 18 juillet, à Durban, en Afrique du Sud, des chercheurs de l’International Partnership for Microbicides ont rappelé que l’anneau contraceptif était très efficace dans la lutte contre la transmission du VIH.

Un nouvel espoir pour les femmes à haut risque d’infection

Différentes études avaient déjà mis en lumière l’efficacité de l’anneau contraceptif pour empêcher la transmission du sida. Mais l’information a été confirmée lors de la conférence internationale sur le sida, à Durban. Selon une étude mise en avant par des chercheurs de l’International Partnership for Microbicides, lundi 18 juillet, les femmes qui porteraient un anneau contraceptif réduiraient de 56 % leur risque d’attraper le virus.

Cet anneau, qui doit être changé tous les mois, contient un antiviral, la dapirivine. Un antiviral efficace contre le sida. Dans des pays où le sida est très répandu, il pourrait être d’un grand secours. Selon le Dr. Zeda Rosenberg, qui dirige l’International Partnership for Microbicides (IPM), « ces résultats donnent un nouvel espoir à de nombreuses femmes à haut risque d’infection qui ont besoin d’autres options pour se protéger efficacement du VIH ».

Rendre accessible cet anneau vaginal au plus grand nombre

Près de 37 millions de personnes sont infectées par le virus du sida dans le monde et plus de la moitié sont des femmes, selon l’Institut national américain de la santé (NIH). Rendre plus accessible cet anneau permettrait de réduire de façon significative le nombre de patientes infectées.

« Nous allons maintenant chercher les approbations réglementaires pour mettre en place l’anneau vaginal et travailler avec nos partenaires pour déterminer son rôle dans le renforcement de la prévention du VIH », a fait savoir le le Dr. Zeda Rosenberg. « Nous espérons également que cela nous aidera à en apprendre davantage sur la façon d’aider les femmes qui veulent utiliser l’anneau constamment, ce qui pourrait aider à augmenter leur protection. »

À lire aussi : Anneau vaginal : est-ce que cela peut entraîner un cas de stérilité ?

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Quels sont les effets de la pollution sur notre peau ?

Le 18 juillet 2016.

Nous savons que la pollution a des effets néfastes sur la santé, mais quel est son impact véritable sur notre peau ? Une importante exposition aux polluants pourrait-elle entraîner un vieillissement de la peau ?

La pollution fragilise la barrière naturelle de notre peau

Avec la chaleur, les pics de pollution seront inéluctables. Si cette pollution est néfaste pour l’organisme, qu’en est-il pour notre peau ? « Le seul fait connu avec certitude est que la pollution accélère le vieillissement cutané », explique le Pr Laurent Misery, chef du service dermatologie au CHU de Brest et spécialiste des peaux sensibles, dans les colonnes du Figaro. « Ce sont surtout les microparticules qui sont nocives. Mais toutes les autres substances pourraient aussi avoir des effets. »

Certains dermatologues avancent même que 80 % du vieillissement de la peau seraient dus à notre environnement. Comprendre : soleil et pollution. Les 20 % restants seraient dus à l’âge et à la génétique. Comment l’expliquer ? L’ozone et les particules fines présentes dans la pollution entraînent une chute des antioxydants naturels de l’épiderme. Et petit à petit, la barrière naturelle de notre peau se fragilise.,

Comment protéger sa peau face à la pollution ?

« Bien nettoyer la peau est indispensable pour éliminer les dépôts de pollution, mais il ne faut pas trop la frotter pour ne pas abîmer la barrière cutanée naturelle », ajoute le Pr Misery. « L’application d’une crème hydratante en cas de peau sèche permet de reconstituer le film hydrolipidique. » Les dermatologues recommandent en effet de se nettoyer quotidiennement le visage, mais avec des produits sans savon.

Enfin, pour régénérer la peau, n’hésitez pas à manger des aliments riches en antioxydants naturels, à l’instar de l’ail, des amandes, des aubergines, de la betterave, ou encore du brocoli. Et surtout, arrêtez de fumer ! Il n’y a plus toxique pour la peau que la cigarette !

À lire aussi : Comment avoir une jolie peau ?

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