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Questions fréquentes sur la masturbation

Qu’est-ce que la masturbation ?

La masturbation consiste à se toucher les organes génitaux pour se procurer un plai­sir sexuel. Chez les garçons, elle consiste à se caresser ou à se frotter le pénis, généralement jus­qu’à l’éjaculation. Les filles se masturbent en se caressant le clitoris, souvent jusqu’à l’orgasme

Ca a commencé avec Onan qui, dit-on, dilapidait sa semence. À partir de là, l’idée que le sperme est pré­cieux n’a cessé de se propager : ce qui est absurde, du point de vue reproductif, puisqu’il suffit d’un seul spermatozoïde pour féconder un ovule, et que l’homme en produit cent millions par jour. On trouve cette notion de liquide précieux dans la philosophie taoïste et le  tantrisme où l’on considère que l’homme perd son énergie vitale en éjaculant. Il faut donc que l’homme garde son sperme et prolonge le rapport sexuel très longtemps puisque l’homme absor­bant le yin de la femme en la faisant jouir. Cela le pousse à lui donner le maximum de plaisir, tout en se retenant lui-même.

Alors, pour consoli­der l’idée qu’il ne faut pas gaspiller sa semence, on lui a prêté d’autres vertus.

Jusqu’au milieu du 20°siècle, les médecins occidentaux ont rédigé de très sérieux traités démontrant que la masturbation rendait ané­mique, sourd, aveugle, fou, débile, et j’en passe. Les spécialistes d’aujourd’hui ont dissipé ces vieilles idées reçues. 

La masturbation est-elle normale ?

La masturbation est une pratique courante qui per­met à de nombreux individus de ressentir leur plaisir sexuel.

Bien qu’elle soit condamnée par certaines cultures et certaines religions, c’est une pratique parfaitement normale, inoffensive et naturelle.

À la fin de l’adolescence, la plupart des garçons et des filles ont déjà pratiqué la masturbation. Certains n’en éprouvent toutefois pas le besoin, ce qui n’a rien d’anormal. Contrairement à l’idée autrefois répandue, la masturbation est une façon d’apprendre à connaître votre corps et de pouvoir dire à votre futur partenaire ce qui vous procure du plaisir et de la satisfaction. Hier encore, on pensait que la masturbation ris­quait de diminuer la capacité d’un individu à res­sentir du plaisir lors d’un rapport avec un partenaire. En d’autres termes, on estimait qu’un homme ou une femme subordonnerait à un tel point son plaisir à la masturbation qu’il ou elle ne réagirait plus à une stimulation par un partenaire.

Aujourd’hui, les spécialistes en sexologie s’accordent à dire que la masturbation occupe une fonction importante dans la découverte de son propre potentiel sexuel. Lorsqu’une personne a commencé par explorer et comprendre son corps en toute inti­mité, il ou elle communiquera peut-être plus facile­ment ses besoins sexuels à son partenaire, tirant ainsi une plus grande satisfaction physique de leurs échanges.

Il vaudrait mieux oublier la notion fausse de fermeture à l’autre et sur soi-même qu’invoquent certains ecclésiastiques. La fermeture à soi et à l’autre n’est pas le seul apanage de la masturbation. Toute, absolument toute activité humaine peut engendrer une fermeture au monde et une autarcie pathologique. Une morale ou des valeurs trop strictes peuvent être fermeture ; mais une absence de morale ou de valeur peuvent aussi être une grande limitation. A vrai dire, notre sexualité est soumise aux mêmes règles que tous nos autres comportements : tout ce qui est excessif et envahissant devient pathologique

Est-ce qu’il est normal qu’il se masturbe ?

Oui, tant que la masturbation vient en plus de votre vie sexuelle, et qu’elle ne vous exclut pas. Je me risquerai à dire que, puisqu’il vous dit qu’il se masturbe et n’essaye pas de le cacher, il est à l’aise avec cet aspect naturel de sa sexualité. La plupart des hommes, y compris ceux qui sont mariés, heureux et sexuellement actifs, se masturbent régulièrement – certains rarement, d’autres souvent. Beaucoup d’hommes disent que c’est moins un acte sexuel qu’une manière de se détendre physiquement. Certaines femmes demandent s’il est différent qu’un homme se masturbe sous la douche ou devant un film porno : je leur réponds que non, pas nécessairement. Le point important est de savoir si vous en êtes exclue, ou s’il se masturbe pour ne pas faire l’amour avec vous.

Je voudrais savoir si la masturbation quotidienne peut créer des problèmes d’impuissantes. Car je me masturbe souvent et je m’inquiète.

La masturbation ne provoque pas l’impuissance, pas plus que la surdité d’ailleurs, n’en déplaise à certains bien-pensant qui veulent faire peur. La masturbation est un plaisir tout à fait naturel pratiquée par tous les hommes, à tel point qu’il est démontré qu’au cours de sa vie, un homme se masturbera, en moyenne, plus qu’il n’aura de rapports sexuels. Le plaisir solitaire est aussi bien un moyen de mieux connaître son corps et ses réactions que d’évacuer un stress ou des envies sexuelles bien normales. Alors, pas de soucis, vous pouvez continuer sans que cela ne pose de problèmes.

Je me masturbe depuis toujours et je suis très ouvert au sujet de la masturbation. Je voudrais faire accepter à mon amie la masturbation libre dans notre couple. Je voudrais me masturber quand j’en ai envie, devant elle aussi. Elle, de son côté, pourrait se masturber quand elle en a envie devant moi aussi et qu’on puisse accepter ce plaisir l’un et l’autre sans que ça ne dérange ni l’un ni l’autre et sans que ça dérange nos relations sexuelles, comment aborder ce sujet avec elle ?

La masturbation est considérée comme un plaisir solitaire, mais elle peut être incluse dans une relation de couple comme n’importe quelle autre pratique. Mais attention, il est nécessaire de bien faire la différence. La masturbation solitaire, tout d’abord… Que vous ayez envie de vous masturber lorsque votre amie n’est pas là est tout à fait légitime. Vous n’avez pas forcement besoin de lui en parler, cela fait partie de votre intimité. A l’occasion de relations avec elle, la masturbation ne devient plus un acte solitaire et il est donc préférable que le plaisir que vous en retirez soit partagé. Vous masturber en sa présence, sans la faire participer, pourra, en effet, être très déplaisant puisqu’elle sera totalement exclue de votre pratique… colère garantie. Par contre, si vous vous masturbez en la regardant, en la touchant, en lui parlant ou pendant qu’elle se masturbe en en faisant autant, vous introduisez ce jeu dans votre couple au même titre que la pénétration, par exemple. Vous entrez alors dans le monde de l’exhibitionnisme et du voyeurisme, même cela se limite à vous deux. Parlez-en de cette manière avec elle. Dites-lui que la voir se masturber vous excite beaucoup, que c’est un cadeau qu’elle vous fait… Je vous laisse imaginez le reste.

J’ai 41 ans et suis marié depuis 14 ans. J’ai toujours aimé la masturbation. J’y trouve beaucoup de plaisir et je me rends compte que j’en suis très dépendant. Mais quand j’ai des rapports avec mon épouse, l’éjaculation est trop précoce. J’ai lu les réponses que vous proposez à ce sujet, mais j’aimerais savoir si l’on se masturbe pendant la journée, combien de temps dois-je attendre avant que je puisse avoir un rapport? D’autre part, je n’ai jamais connu qu’une seule femme. Quels conseils me donneriez-vous si je fréquentais d’autres femmes sans que mon épouse le sache.

La masturbation est une affaire très personnelle et elle apporte donc des plaisirs très différents d’une personne à l’autre. Rapport avec son propre corps, connaissances de ses réflexes et de ses zones érogènes, expression de fantasmes, elle nous permet, hommes et femmes, d’explorer librement le plaisir. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les rapports de couple, si satisfaisants soient-ils, n’apportent pas les mêmes sensations, sans les minimiser d’ailleurs. Une éjaculation tardive en solo pourra très bien être plus rapide à deux. Pas de règles absolues dans ce domaine et le délai que vous laisser entre deux éjaculations ne changera pas grand chose. Pour ce qui est du reste de la question, là encore, pas de recette miracle. Fréquenter des femmes à l’insu de son épouse est assez délicat et réclame de la discrétion. Sans vouloir vous y pousser ou vous en dissuader, je vous conseillerais juste de bien réfléchir aux conséquences de vos actes sur votre vie et votre couple. Pourquoi désirez-vous rencontrer d’autres femmes, comment le prendrait votre femme si elle venait à l’apprendre, qu’êtes-vous prêt à mettre en jeu… Autant de questions qu’il est souhaitable de se poser avant d’aller voir ailleurs. Le reste n’est qu’une question de conscience individuelle et de raison.

J’ai remarqué que lors de certaines masturbations ou rapports, mes testicules remontaient dans l’abdomen, et que l’éjaculation devenait alors difficile. Qu’en pensez-vous ?

Lors d’un rapport sexuel ou d’une masturbation, il est très fréquent que les testicules remontent en raison de la contraction de la peau des bourses. Rien de grave. Cela peut aussi arriver en cas de grand froid ou lorsque vous nagez. Il vous suffit d’effectuer une petite pression au niveau de l’aine pour que vos testicules reprennent leur place. Toutefois, si elles remontaient jusque dans l’abdomen de manière trop régulière et que vous ne puissiez pas les faire redescendre facilement (ce qui peut être très douloureux et responsable de complications), je vous conseille de consulter un chirurgien viscéral opérant les hernies inguinales. Il se peut que vous deviez subir une très légère intervention, qui consiste simplement à couper ou à étirer le muscle crémastèrien qui évite aux testicules de pendre trop. Cette opération est sans risque sur la fertilité et n’a aucune conséquence sur votre sexualité.

Ma copine est à l’étranger et, en ce moment, j’ai d’énormes envies sexuelles. Je me masturbe donc assez souvent. Est-ce normal ? Le fait de me masturber souvent va-t-il me rendre éjaculateur précoce ????

La masturbation fait partie des pratiques sexuelles très répandues, chez les hommes comme chez les femmes. Ce plaisir solo vous permet de calmer vos envies sexuelles et de diminuer votre stress. Votre copine étant loin, il est bien légitime que vous vous masturbiez régulièrement. Que vous le fassiez plus fréquemment en ce moment montre juste que vous en avez besoin. Nous passons tous et toutes par des périodes où nos envies sexuelles sont plus importantes. Il est toujours bon de pourvoir les exprimer. La masturbation est un très bon dérivatif. Ne vous gênez donc pas. Pas de soucis sur les conséquences de cette pratique… vous ne deviendrez ni accro, ni précoce, ni même impuissant. Caressez-vous tranquillement et attendez le retour de votre copine… il n’en sera que meilleur !

J’ai un copain depuis quelques mois et nous avons une sexualité très active, mais nous voyons peu souvent car nous vivons éloignés. Mon problème est que quand il n’est pas là, faire l’amour me manque. J’ai déjà essayé de me masturber, parfois même avec des objets, mais rien n’y fait, je n’y prends aucun plaisir. Que me conseillez-vous pour prendre un peu de plaisir solo, histoire de ne pas devenir folle ou pire, en « manque » ?

Pas facile de s’aimer à distance et de gérer le manque… je vous comprends. Votre démarche est, avant tout, très saine. Il est logique que vous vous adonniez aux plaisirs solitaires en attendant le retour de votre copain, le reste est une question d’aménagement. Le plus simple est de penser à lui, à ce qu’il vous fait lorsque vous êtes ensemble, à ce que vous voudriez bien faire avec lui lors de sa prochaine visite… Pour améliorer les choses, vous pouvez très bien vous masturbez en vous aidant d’un objet qui lui appartient : portez un de ses tee-shirt, regardez une photo de lui, allongez-vous dans le lit ou vous avez l’habitude de faire l’amour… à vous de trouver. Allez, un peu plus piquant ? Et si vous lui proposiez de faire l’amour au téléphone ! Un soir où vous avez très envie et si le jeu lui plait, rien ne vous empêche de l’appeler et de lui parler langoureusement. Il vous décrira ce qu’il pourrait vous faire si vous étiez tous les deux et le reste viendra tout seul. Reste l’option texto coquins par téléphones mobiles interposés, vidéo personnelles, chat sur Internet ou, carrément branché, la webcam des familles. A vous de choisir, de luis en parler et en avant vers le plaisir. »

J’ai toujours pratiqué la masturbation depuis mon adolescence. Je souffre d’une dépression de type mélancolique. Est-ce que la masturbation pendant de longues années peut favoriser la dépression ?

Il ne peut y avoir aucun lien entre la masturbation et la dépression… elle ne rend pas plus sourd, impuissant ou stérile. Le fait de se masturber pendant son adolescence, tout comme à l’âge adulte, n’a rien d’anormal et fait partie de l’équilibre de l’homme. C’est même souvent un bon moyen de faire baisser un stress, une libido un peu forte ou de faire battre en retraite un coup de blues. Alors plus que déprimante, la masturbation peut même devenir, pour certains un antidépresseur très plaisant.

Ma copine trouve malsain de se caresser toute seule. On désirerait savoir si la masturbation solitaire est un fait malsain ou alors si elle est naturelle et/ou utile pour connaître les réactions de son corps ?

Nous ne le dirons jamais assez… la masturbation n’a rien de malsain. Les femmes, comme les hommes, s’adonnent depuis toujours au plaisir solitaire sans que cela ne pose aucun problème de construction affective, mentale ou physique. La masturbation fait partie de la sexualité tout autant que les rapports à deux. Au cours de l’adolescence et au début de l’âge adulte, elle nous permet de nous découvrir, de nous familiariser avec le plaisir sexuel et de mieux appréhender la manière dont fonctionne notre corps. A l’occasion des premiers rapports sexuels, nous sommes alors mieux préparés à nos réactions physiques… nous avons déjà assez à faire avec celles de l’autre. Par la suite, la masturbation est un très bon exutoire de certaines envies sexuelles, de fantasme ou de stress. Même en couple, de nombreuses personnes se masturbent, en compagnie de leur(e) partenaire ou seul(e). Cela ne veut pas pour autant dire que le désir ou l’amour de l’autre n’est pas là. Voilà juste une manière de vivre pleinement sa sexualité pour ceux qui en ressentent le besoin. Votre copine ne doit donc pas se culpabiliser d’avoir envie de pratiques solitaires. Cette porte sur le plaisir peut même devenir un plus dans votre vie de couple puisque vous pouvez très bien partager ces moments d’une manière ou d’une autre… je vous laisse faire fonctionner votre imagination.

Je voudrais savoir si la masturbation quotidienne peut créer des problèmes d’impuissantes. Car je me masturbe souvent et je m’inquiète.

La masturbation ne provoque pas l’impuissance, pas plus que la surdité d’ailleurs, n’en déplaise à certains bien-pensant qui veulent faire peur. La masturbation est un plaisir tout à fait naturel pratiqué par tous les hommes, à tel point qu’il est démontré qu’au cours de sa vie, un homme se masturbera, en moyenne, plus qu’il n’aura de rapports sexuels. Le plaisir solitaire est aussi bien un moyen de mieux connaître son corps et ses réactions que d’évacuer un stress ou des envies sexuelles bien normales. Alors, pas de soucis, vous pouvez continuer sans que cela ne pose de problèmes.

Je me masturbe depuis toujours et je suis très ouvert au sujet de la masturbation. Je voudrais faire accepter à mon amie la masturbation libre dans notre couple. Je voudrais me masturber quand j’en ai envie, devant elle aussi. Elle, de son côté, pourrait se masturber quand elle en a envie devant moi aussi et qu’on puisse accepter ce plaisir l’un et l’autre sans que ça ne dérange ni l’un ni l’autre et sans que ça dérange nos relations sexuelles, comment aborder ce sujet avec elle ?

La masturbation est considérée comme un plaisir solitaire, mais elle peut être incluse dans une relation de couple comme n’importe quelle autre pratique. Mais attention, il est nécessaire de bien faire la différence. La masturbation solitaire, tout d’abord… Que vous ayez envie de vous masturber lorsque votre amie n’est pas là est tout à fait légitime. Vous n’avez pas forcement besoin de lui en parler, cela fait partie de votre intimité. A l’occasion de relations avec elle, la masturbation ne devient plus un acte solitaire et il est donc préférable que le plaisir que vous en retirez soit partagé. Vous masturber en sa présence, sans la faire participer, pourra, en effet, être très déplaisant puisqu’elle sera totalement exclue de votre pratique… colère garantie. Par contre, si vous vous masturbez en la regardant, en la touchant, en lui parlant ou pendant qu’elle se masturbe en en faisant autant, vous introduisez ce jeu dans votre couple au même titre que la pénétration, par exemple. Vous entrez alors dans le monde de l’exhibitionnisme et du voyeurisme, même cela se limite à vous deux. Parlez-en de cette manière avec elle. Dites-lui que la voir se masturber vous excite beaucoup, que c’est un cadeau qu’elle vous fait…

Je me masturbe pratiquement tous les jours et cela depuis au moins un ou deux mois, mais depuis peu il m’arrive de ressentir une douleur persistante à la base du dos. Et lorsque je me masturbe, elle va en s’amplifiant. Pensez-vous qu’elle soit due à mes activités solitaires journalières ?

La masturbation qui ferait mal au dos… voilà un effet du plaisir solitaire pour le moins inattendu. Il est tout à fait possible que cette douleur soit due à un problème de lombaire qui serait accentué par la masturbation, à cause de la position que vous prenez pour vous branler. Rien d’étonnant, dans ce cas, si une pratique quotidienne augmente ce mal. Une chose à faire… consulter un médecin. N’hésitez pas à lui parler des circonstances dans lesquelles vous ressentez ces douleurs, ce qui, dit en passant, ne devrait pas le gêner (il en voit d’autres…). Ceci ne serait que l’aider dans son diagnostic. Vos douleurs ne doivent, en tous cas, pas vous inciter à moins vous masturber…

Par Philippe Vert

Les Jeudis de la Santé Naturelle – Grippe et nouveaux virus : prévention et solutions innovantes

Informer librement, ouvrir le champ des possibles, changer les à priori et proposer des solutions innovantes et naturelles. Tels sont les objectifs des « Jeudis de la Santé Naturelle » (organisés à Paris) !

2 novembre 2015 –  19h30 – « GRIPPE ET NOUVEAUX VIRUS : PRÉVENTION ET SOLUTIONS INNOVANTES »

Dr Jean-Pierre Willem – Docteur en médecine, chirurgien et anthropologue.

Pierre Franchomme – Aromatologue et pharmacologue. Fondateur de “l’École Internationale d’Aromathérapie”.

Une fois par mois, les Jeudis de la Santé Naturelle, dont PasseportSanté est un partenaire, réunissent exceptionnellement deux orateurs réputés qui exposent leur point de vue sur une thématique spécifique et d’actualité dans le domaine de la santé.

Pour cette édition du 12 novembre 2015, bien conscients de l’émergence de nouveaux virus et de l’inefficacité de certaines campagnes préventives de vaccination, il semblait important d’évoquer ce sujet avec des acteurs concernés et experts en la matière : les docteurs Jean-Pierre Willem & Pierre Franchomme.

Leurs interventions seront suivies par une table ronde durant laquelle les questions des internautes et des spectateurs permettront d’élargir le débat et partir de cas concrets, tout en répondant directement au plus large public possible.

L’accent sera notamment mis sur les techniques de prévention et de soin par les huiles essentielles.

 

Renseignements & Inscriptions

Tél. : 01.55.93.12.22
Mail : [email protected]
Prix : 9 euros abonnés / 15 euros non-abonnés, paiement sur place.
Rendez-vous nombreux à l’Espace Notre Dame Des Champs situé au 92 bis Boulevard du Montparnasse 75014 Paris

Le Programme :
19h30 – Accueil
20h00 – Conférence du Dr Jean-Pierre Willem
20h30 – Pause
20h45 – Conférence de Pierre Franchomme
21h15 – Table ronde & Questions/Réponses

 

En Savoir Plus :

Dr Jean-Pierre Willem
Docteur en médecine, chirurgien et anthropologue, il a participé à « Médecins Sans Frontières » en 1977. Partisan du rapprochement des médecines traditionnelles avec la médecine conventionnelle, c’est après avoir inauguré en 1985 la première chaire de Médecines naturelles à la Sorbonne qu’il fonde la « Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine » (FLMNE). En 1987, il fonde également l’ONG internationale « Médecins Aux Pieds Nus » (MAPN).

Pierre Franchomme 
Chercheur français, il est l’une des sommités dans le domaine des huiles essentielles médicinales. Véritable pionnier depuis 1975, il n’a jamais cessé d’explorer le monde à la recherche de nouvelles « essences » qu’il étudie ensuite dans ses laboratoires, partageant ainsi depuis toujours l’immensité de ses connaissances. Il est membre et responsable pédagogique de la section Aromathérapie au sein du « Regroupement Européen pour la Formation et la Reconnaissance des Médecines non Conventionnelles ».

 

Les Prochains Rendez-vous :
17 décembre 2015 :
«Rester jeune et en bonne santé» avec François Lehn et Dr Saldmann.

21 janvier 2016 :
«Vaincre l’arthrose c’est possible» avec Laura Aznard et Dr Philippe Veroli.

18 février 2016 :
«Les intolérances alimentaires, mythes ou réalités» avec Marion Kaplan et Julien Venesson.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le fromage aussi addictif que les drogues ?

Le 04 novembre 2015. Réunion de crise à la table des français. Une nouvelle étude américaine affirmerait que l’addiction aux fromages serait comparable à celle de l’alcool, du tabac et pire encore, à celle des drogues dures ! Du camembert au rail de coke, serions-nous tous des junkies ?

Un rapport au fromage passionnel

Les amateurs de fromage le savent, il est difficile de résister à la tentation quand on leur présente un plateau de fromages sous le nez. Tant de types, de saveurs et de textures différentes pour satisfaire les papilles et l’estomac… Pas facile de dire non et de tourner les talons. Et pour cause, la science explique qu’il existe une véritable addiction au fromage.

Selon une étude récente de l’Université du Michigan, certains types de nourriture deviennent addictifs par le biais de mécanismes chimiques et biologiques. Les comportements alimentaires de 500 étudiants ont été passés à la loupe avec un résultat étonnant : la pizza au fromage serait l’aliment qui rendrait le plus dépendant.

La caséine, grande responsable

Nos addictions alimentaires sont en réalité la conséquence de comportements inscrits dans nos gènes. Depuis la nuit des temps, l’homme, pour survivre, est forcé d’ingurgiter des quantités importantes de graisses d’origine animale. Le fromage comporte une protéine que l’on retrouve dans tous les produits laitiers : la caséine. Lors de la digestion, elle libère un composé chimique appelé casomorphine qui aurait les mêmes effets sur notre organisme que les opiacés. Le fromage étant un super concentré de lait, la caséine y est donc très présente.

Une drogue pas si méchante

L’agence européenne de protection alimentaire (EFSA) a analysé les effets de la casomorphine sur la santé, sans résultats probants. Si l’addiction au fromage est réelle, sa nocivité est beaucoup moindre que les addictions aux drogues, tabac et alcool. Il est par ailleurs une bonne source en vitamine A, en calcium et en phosphore. Cependant pas d’abus, on sait aussi que de sa richesse en matières grasses et en cholestérol, n’en fait pas un allié pour notre système vasculaire !

Pas de quoi s’alarmer pour le moment donc. Mais au moins, nous sommes au courant. Même si, on savait déjà qu’on était accro au fromage… N’est-ce pas ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un chien découvre le cancer de sa maîtresse

Le 26 octobre 2015. Karin Gibson, 62 ans est l’heureuse propriétaire de Paddy, un adorable labrador de 5 ans. Son fidèle compagnon à quatre pattes a détecté les premiers signes du cancer de sa maîtresse et lui a sauvé la vie.

Un changement de comportement alertant

En rentrant de vacances, l’ancienne professeure de Science remarque un étrange changement de comportement de la part de son labrador. Si Paddy a toujours été un compagnon affectueux, ses démonstrations d’affection insistantes et inhabituelles ont alerté Mme Gibson.

 « Il est devenu hypercollant. Il sautait sur moi, sentait mon haleine, me regardait droit dans les yeux, il se frottait sans cesse sur ma poitrine… J’ai trouvé ça étrange et je me suis dit qu’il valait mieux consulter. » explique la retraitée de Portsmouth aux caméra de la BBC.

Une vie de sauvée en retour

Sa biopsie et sa mammographie ont confirmé qu’elle avait un début de cancer au sein droit et elle est opérée 2 semaines plus tard. Avec quelques séances de chimiothérapie, elle devrait à présent pouvoir s’en sortir.

Quand Mme Gibson a recueilli Paddy quelques années plus tôt, c’était encore un chiot abandonné.  Son compagnon peut être fier de lui avoir rendu la pareille. « Je lui ai sauvé la vie et maintenant c’est lui qui a sauvé la mienne » affirme la sexagénaire. Sans lui, elle ne serait sans doute pas allée chez le médecin à temps.

L’odorat des chiens pour la lutte contre le cancer

La recherche contre le Cancer démontre que certaines tumeurs produisent des molécules volatiles qui peuvent être détectées par les chiens. Avec 200 millions de cellules olfactives, leur odorat est ultra développé et 30% de leur cerveau est consacré à l’analyse des odeurs. Il y a d’ailleurs des études en cours sur la détection des cancers grâces aux chiens de l’armée, par le biais des urines. Les tests sont probants avec des résultats allant de 93 % à 98 % selon l’association Medical Detection Dogs et le groupe de recherche GRC-UPMC.  

On dit que le chien est le plus fidèle ami de l’homme et cette histoire est une jolie preuve. En tout cas, l’histoire d’amour entre Paddy et Karin qui n’est prête de s’arrêter là.  Tout comme les progrès en matière de recherche sur les cancers.

 

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Assurance obsèques : que faut-il savoir sur ces contrats ?

Publi-éditorial 

Organiser des obsèques requiert un budget conséquent. D’après la CPFM (Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie), il faut compter pas moins de 4000en moyenne pour une inhumation et 3500€ pour une crémation.

Une somme conséquente à assumer pour l’entourage qui vient s’ajouter à la douleur de la perte.

Les contrats d’assurance obsèques ont pour but initial de protéger financièrement vos proches au jour de votre décès. Dans certains cas, ils permettent aussi d’anticiper l’organisation de vos funérailles. Nous vous guidons pour effectuer le bon choix.

Assurance obsèques : plusieurs formes de contrat 

Il existe deux types de contrats obsèques bien distincts qu’il est important de différencier. 

Contrat obsèques en capital : régler les frais funéraires

Les contrats en capital (ou « contrats de financement ») offrent la possibilité de prévoir un capital qui servira à financer ses obsèques.

Comme leur nom le laisse présager, ils se limitent à garantir, lors du décès du souscripteur, le versement du capital garanti (en moyenne entre 3500 et 5 500€) au bénéficiaire désigné et n’interviennent à aucun moment dans l’organisation des obsèques.

Représentant environ 75% des souscriptions selon la FFSA, ces contrats avant 2013, présentaient un inconvénient majeur : rien dans ses clauses n’obligeait le bénéficiaire à utiliser le capital pour les frais d’obsèques de l’assuré.  La personne désignée comme bénéficiaire pouvait donc utiliser la somme cotisée comme bon lui semblait. Grâce à la loi Sueur, ce souci est dorénavant réglé. 

Contrat obsèques en prestations personnalisées : payer et organiser ses funérailles

Appelé aussi convention obsèques, ces contrats offrent la possibilité, en plus de financer les funérailles, d’en gérer l’organisation.

Deux contrats en un :

  • Un contrat d’assurance géré par une compagnie d’assurance voué au financement ;
  • Ainsi qu’un contrat en prestations géré par un opérateur funéraire qui sera chargé d’organiser les obsèques.

Grâce à ce type de contrat, l’assuré peut choisir très précisément les prestations souhaitées lors de ses funérailles. Avec son conseiller funéraire, le souscripteur décide des options voulues et obtient un devis personnalisé précisant le montant du capital à garantir. Il peut alors choisir de signer le devis ou pas.

L’entourage et alors ainsi déchargé du coût des obsèques mais également de leur organisation. Il ne leur restera que le choix de la décoration, des lectures et des chants éventuels (si l’assuré n’en a pas déjà fait mention dans le contrat).

Choisir la bonne assurance obsèques parmi la grande quantité d’offre n’est pas toujours facile. Des sites spécialisés dans le secteur comme www.lassurance-obseques.fr vous guident dans votre choix et vous permettent de comparer les prix et les prestations des différents contrats. 

Conventions obsèques : quels types de prestations ?

Généralement, les prestations sont sensiblement les mêmes selon les différents opérateurs funéraires (liste non-exhaustive) :

  • Choix du type cercueil (prix, type, gravures, moulures…) ;
  • Choix entre inhumation ou la crémation ;
  • Le type de cérémonie (religieuse ou laïque) et son déroulement ;
  • Possibilité d’opter pour un soutien familial (psychologue, aide-ménagère…) ;
  • Prendre ou non une concession ;
  • Désigner des porteurs (combien, tenue…)
  • Le type de fleurs aux funérailles ;
  • Opter pour une pierre tombale personnalisée ;
  • Le rapatriement à domicile du défunt ;
  • Désigner un maître de cérémonie etc.

L’assuré peut donc choisir toutes les options relatives à ses funérailles en étant sûr que celles-ci seront respectées à la lettre.

Même si ces prestations ne sont réellement indispensables, plusieurs d’entre elles peuvent aider considérablement votre entourage durant cette douloureuse épreuve :

  • la prise en charge du trajet des proches au lieu des obsèques,
  • l’assistance psychologique pour faire face au deuil,
  • ou encore l’assistance administrative et juridique guidant toutes les marches à suivre.

A quel âge est-il le plus intéressant de souscrire ?

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il n’est pas nécessaire d’attendre le « grand âge » pour souscrire une assurance obsèques. Il est d’ailleurs préférable d’y penser tôt (autour de 50, 55 ans) pour bénéficier de cotisations moins importantes.

Aussi, en optant pour des cotisations temporaires (généralement étalées sur 5,10 ou 15 ans), l’assuré peut alors cotiser au cours de sa vie active et ainsi être totalement affranchi de ses mensualités durant sa retraite.

À noter qu’en règle générale, l’âge limite de la souscription est de 80 ans. 

Où souscrire ?

La souscription peut se faire chez un assureur, une banque, une mutuelle ou un établissement funéraire. 

Ce qu’il faut retenir

  • Une assurance obsèques est souscrite pour deux raisons principales : soulager votre entourage des frais de vos funérailles et vous permettre, le cas échéant, d’anticiper l’organisation des obsèques.
  • Le contrat en capital convient parfaitement à ceux ne souhaitant gérer que l’aspect financier de leurs obsèques. Pour les autres, désireux d’anticiper aussi l’organisation, la convention obsèques est alors plus appropriée et conseillée.
  • Bien qu’il existe des solutions avantageuses et adaptée pour souscrire sur le tard, il est préférable de souscrire avant ses 75 ans.   
  • Le prix d’une assurance obsèques est très variable selon le profil, le budget et les souhaits du souscripteur. 

 

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Eternuer 20 fois par minute : possible ou inimaginable ?

Le 09 octobre 2015. Nous avons tous connu cette sensation d’éternuement sans fin lors d’une allergie ou d’une irritation de la muqueuse nasale, mais jamais comme Katelyn Thornley.

Katelyn est une jeune Américaine de 12 ans vivant dans le Texas et qui, du jour au lendemain, s’est retrouvée à éternuer plus de 20 fois par minute. Une situation qui fait vivre un véritable cauchemar à cette adolescente depuis plus d’un mois. Elle éprouve des douleurs aux jambes et au ventre, a des difficultés à manger et ne peut plus se rendre à l’école. Si un simple éternuement n’a pas de conséquence sur notre organisme, la répétition de l’éternuement peut en avoir… Rupture d’une côte, pincement du nerf sciatique et même infarctus sont des conséquences possibles d’éternuements répétés.

Plusieurs médecins ont ausculté Katelyn sans pour autant trouver les véritables causes de ce trouble. Selon certains, il pourrait s’agir d’éternuements liés au stress !

Imaginez-vous un instant éternuer toute une journée sans discontinuer ! Un véritable calvaire.

Pour en savoir plus sur les causes d’un éternuement et les moyens de s’en débarrasser, venez découvrir notre fiche symptôme associée.

 

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