Archives de catégorie : DOSSIERS

Les bénéfices santé du massage des pieds

Le 15/03/2016,

Nous oublions souvent de prendre soin de nos pieds, et pourtant, ils nous supportent tous les jours et nous les maltraitons en les enfermant dans des chaussures parfois peu confortables !

Le massage des pieds favorise la détente et la relaxation et des « zones réflexes » situées sous les pieds peuvent soulager certaines zones du corps avec lesquelles elles sont reliées.

En effet, nous avons environ 15 000 terminaisons nerveuses dans les pieds, et par une pression soutenue sur certaines zones réflexes, on peut apporter un certain soulagement à toutes sortes d’affections. Lorsqu’une zone est douloureuse, il faut insister sur celle-ci, car cela signifie qu’il y a un blocage énergétique quelque part.

La réflexologie plantaire étant quelque chose de très spécifique, il est préférable qu’elle soit pratiquée par un professionnel.

Cependant, vous pouvez vous masser les pieds seul ou en couple, à l’aide de votre pouce ou de votre poing, en utilisant une huile végétale à laquelle vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée pour une agréable sensation de fraicheur.  

En réflexologie plantaire, on s’intéresse au pied comme représentation du corps. Ainsi, les orteils représentent le haut du corps et le talon symbolise toute la partie basse du corps.

Voir la cartographie des « zones réflexes » du pied de l’association canadienne de réflexologie

La réflexologie plantaire aide notamment à :

La réflexologie plantaire est proscrite en cas de traumatisme ou de lésions infectieuses des pieds. Il faut également prendre certaines précautions en cas de problèmes cardiaques, de troubles circulatoires ou de cancer. Les femmes enceintes de moins de trois mois ne doivent pas avoir recours à la réflexologie plantaire.

Pour trouver un réflexologue près de chez vous, vous pouvez vous rendre sur le site de la Fédération Française des Réflexologues.

Crédit photo : Medioimages/Photodisc – thinkstockphotos.fr
 

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16 conseils pour dormir profondément

Le 09/03/2016,

Un sommeil de qualité fait partie des habitudes de vie déterminantes pour maintenir une bonne santé.

Les conséquences d’un manque de sommeil ou d’un sommeil de mauvaise qualité peuvent être sérieuses aussi bien à court terme (accidents dus à la somnolence, mauvaise humeur, réduction de la productivité…) qu’à long terme (risques accrus de maladies cardio-vasculaires, d’AVC, de diabète, d’obésité…).

Alors, si vous dormez mal, il faut réagir ! Voici les conseils de Passeport Santé pour vous aider à avoir un sommeil réparateur :

1/ Synchronisez le rythme veille/sommeil.

Gardez toujours les mêmes horaires, même le week-end.

2/ Votre lit ne doit servir qu’à dormir et à faire l’amour.

Ça ne doit pas être un lieu pour pratiquer d’autres activités !

3/ Allez vous coucher lorsque vous en ressentez le besoin.

N’attendez pas.

4/ Ayez un lit confortable.

On dort en moyenne 25 ans dans une vie, alors un bon matelas est un investissement important.

5/ Ne faites pas de sport le soir.

6/ Lisez un livre.

7/ Évitez de regarder l’écran de votre smartphone, tablette ou ordinateur avant de dormir.

La lumière qu’ils produisent dit à votre cerveau qu’il n’est pas l’heure de dormir.

8/ Buvez une infusion de camomille ou de valériane.

9/ Prenez un bain chaud 1 ou 2 heures avant d’aller dormir.

Ajoutez-y des huiles essentielles relaxantes, comme la lavande.

10/ Évitez les situations stressantes et contrariantes avant d’aller vous coucher.

11/ Méditez.

Ou, si vous êtes religieux, priez.

12/ Faites du yoga.

Certaines postures favorisent l’endormissement et vous aident à vous relaxer.

13/ Arrêtez les excitants tels que café et thé après 15 h.

Ils retardent l’endormissement et favorisent les réveils nocturnes.

14/ Profitez un maximum de la lumière naturelle pendant la journée.

15/ Dinez léger

Mais ne sautez pas ce repas, cela favoriserait les fringales nocturnes.

16/ Évitez le tabac et l’alcool avant d’aller vous coucher.

La nicotine est un excitant, et l’alcool, même s’il peut vous aider à vous endormir va altérer la qualité de votre sommeil.

Crédit photo : @fantom_rd – thinkstockphotos.fr

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Guide pratique pour compléments alimentaires : La nouvelle bible

Brigitte Karleskind fut l’invitée de l’émission web Des Maux et Des Mots le 21 janvier dernier pour parler de son dernier ouvrage sur les compléments alimentaires. Dans son guide pratique, cette journaliste scientifique propose de soigner à l’aide de compléments alimentaires une trentaine de maladies courantes. À découvrir sans tarder !

En s’appuyant sur des études scientifiques et sur les pathologies les plus courantes réclamant souvent une consultation chez le médecin généraliste, Brigitte Karleskind propose les compléments alimentaires permettant de les traiter naturellement et efficacement.

Selon Brigitte Karleskind, notre corps a souvent besoin de ces compléments alimentaires, mais peu de gens savent lesquels prendre et pourquoi ?

Cette bible des compléments alimentaires vous en apprendra sûrement beaucoup sur leurs bienfaits au quotidien. 

SOURCE

Comment mieux vivre avec l’arthrose ?

A l’occasion d’une interview diffusée fin janvier 2016 dans l’émission Des Maux et Des Mots, Laura Azenard, auteur du livre « Comment j’ai vaincu l’arthrose », délivre ses conseils personnels et une partie de sa propre méthode anti-arthrose. A découvrir absolument si vous souffrez de cette maladie !

Laura Azenard a été touchée par l‘arthrose a à peine 40 ans. Peu convaincue par tous les traitements et conseils proposés par les médecins, cette dernière a eu l’idée de combattre elle-même sa maladie et de créer son propre programme anti-arthrose.

Rappelons que l‘arthrose touche aujourd’hui 10 millions de personnes, son livre ne peut donc qu’être une véritable source de conseils à suivre ou à méditer.

Dans son livre, Laura Azenard explique comment l’alimentation joue un rôle prépondérant dans le traitement de l’arthrose et conseille par exemple de privilégier les légumes cruciféres tels que le chou blanc, chou rouge, chou romanesco, de manger des fruits rouges, des épices et de choisir de bonnes graisses. Elle conseille aussi entre autres de supprimer le gluten de son alimentation, mais également les acidifiants et produits industriels, le lait et ses dérivés, et les protéines animales. La cuisson des aliments ne doit pas non plus excéder les 110°C. Rester actif au quotidien contribuerait également à lutter contre l’arthrose. Boire du vin rouge permettrait de plus de prendre soin de ses articulations, en particulier le Bourgogne.

Pour découvrir la méthode de Laura Azenard, n’hésitez pas à découvrir son ouvrage… Nul doute que celui-ci vous en apprendra beaucoup sur comment lutter contre l’arthrose.

 

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À 15 ans, elle crée un sac de couchage pour les sans-abris

À tout juste 15 ans, Emily Duffy a conçu un sac de couchage résistant au feu et imperméable, destiné aux sans-abris.

Présenté l’année dernière lors d’un salon pour les jeunes scientifiques, le sac de couchage est aujourd’hui dans les rues de Dublin.

La particularité de ce sac ? C’est un genre de papier bulle métallique résistant au feu, une matière waterproof qui sera très utile aux sans-abris des rues très humides de la capitale irlandaise.

Il est également équipé d’une grande poche pour y ranger des affaires comme des vêtements, ce qui permet d’en faire un oreiller.

En plus de sauver des vies, l’invention d’Emily a permis de créer des emplois. En effet, grâce à la médiatisation et aux nombreux dons des Irlandais, des sans-abris ont été embauchés par la Mendicity Institution pour participer à la fabrication des « Duffily Bags », pour un salaire de 10 € de l’heure.

Emily Duffy – capture d’écran YouTube

Crédit photo : Capture d’écran YouTube – TheJournal.ie

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6 bonnes raisons de se laver souvent les mains (et de les sécher correctement)

Le 06/03/2016,

Les mains sont des nids à microbes, elles sont en contact avec des matières fécales, des fluides corporels, des aliments contaminés…

Selon l’INPES, l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, 80 % des microbes se transmettent par les mains (1).

Alors pour éviter le pire, il est très important de bien vous laver les mains, régulièrement, et d’apprendre à vos enfants à en faire de même. Pour que vos mains soient correctement lavées, il faut utiliser du savon, frotter au moins 30 secondes et bien les sécher.

Pourquoi est-ce important de se laver souvent les mains ?

1/ Parce que cela permet de réduire le risque de transmission des germes responsables de maladies infectieuses telles que la gastro-entérite et autres maladies diarrhéiques, la grippe, les infections cutanées et oculaires, les vers intestinaux…

2/ Parce que vous ouvrez des portes, et surtout les portes des toilettes, qu’on ne pense pas toujours à désinfecter et qui pourtant héberge un très grand nombre de bactéries.

3/ Parce que vous utilisez un téléphone portable, sur lequel cohabitent 7000 types de bactéries différentes (2).

4/ Parce que vous utilisez un ordinateur, dont le clavier contiendrait plus de bactéries que la lunette de vos toilettes, selon une étude britannique commandée par le magazine Which Computing.

5/ Parce que vous prenez les transports en commun, qui sont des foyers à germes. Selon le biologiste Charles Gerba, il est d’ailleurs plus sûr pour de lécher un siège de toilette que de lécher la rampe du métro car les toilettes ne contiennent qu’une cinquantaine de germes différents alors qu’une rampe de métro en contient des centaines de milliers !

6/ Parce que les bactéries peuvent rester vivantes 3 heures sur vos mains.

Enfin, séchez-vous correctement les mains, car 85 % des micro-organismes sont transmis par des mains humides contre 0,06 % pour des mains sèches (3). Dans l’idéal, séchez-les avec un tissu à usage unique ou un séchoir, car les torchons et serviettes sont des nids à microbes.

Crédit photo : @Alexander Raths – thinkstockphotos.fr

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Les dangers de la cigarette électronique

Le 07/03/2016,

Les boutiques spécialisées en cigarettes électroniques fleurissent un peu partout et il y aurait environ 3 millions de vapoteurs en France, selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Mais que sait-on réellement de la dangerosité la cigarette électronique ?

Les cas d’intoxication

En novembre dernier, treize enfants âgés de 6 à 8 ans, ont été intoxiqués avoir inhalé et peut-être bu du produit pour cigarette électronique, dans une école primaire de Cavaillon dans le Vaucluse. Mais mis à part de légers maux de tête pour certains enfants, l’incident est resté sans gravité.

En revanche, en mai 2013, un enfant de deux ans est mort en Israël après avoir bu le contenu d’une recharge de liquide pour cigarette électronique et en 2014, le New York Times évoquait 1400 cas d’empoisonnement aux Etats-Unis dus à l’ingestion de ce liquide.

Principale cause : la nicotine, une substance qui, en plus de créer une dépendance très forte, est extrêmement toxique. Selon l’ANSM, seulement 40mg de nicotine par ingestion ou par contact cutané peut-être mortel chez un adulte (des chiffres cependant contestés par certains toxicologues).

En Europe, la concentration de nicotine dans une recharge est limitée à 20mg/ml, par décision du Parlement.

Quelles sont les autres substances suspectes dans la cigarette électronique ?

Le propylène glycol

C’est une forme d’huile minérale que l’on retrouve beaucoup en cosmétique. Le propylène glycol est réputé peu toxique, mais à haute exposition, il peut provoquer des irritations des muqueuses et cutanées.

Le diacétyle

Des chercheurs de l’université d’Harvard ont analysé 51 liquides de cigarettes électroniques (1). Parmi ces 51 liquides, 76 % contenaient du diacétyle. Or, une inhalation prolongée de diacétyle peut provoquer la bronchiolite oblitérante, également appelée « la maladie du travailleur du pop-corn ». En effet, le diacétyle utilisé dans des proportions importantes pour la fabrication des sachets de pop-corn a été mis en cause dans le déclenchement de cette maladie chez de nombreux travailleurs qui inhalaient cette substance.

En France, la norme XP90-300 interdit l’utilisation de diacétyle dans les produits de cigarette électronique.

Les risques d’explosion

Récemment, aux États-Unis, un homme a été grièvement blessé à la jambe suite à l’explosion d’une cigarette électronique se trouvant dans sa poche.

Quelques jours plus tôt, c’est à Bayonne qu’une cigarette électronique prenait feu, causant l’incendie de trois véhicules.

Des cas malgré tout rares, on recense pour l’instant neuf blessés de ce genre, ils seraient dus à la surchauffe de la batterie en lithium.

Plus addictive ?

D’après les résultats d’une étude (2) parue dans la revue Nicotine and Tobacco Research, la nicotine sous forme liquide des e-cigarettes serait présente dans sa forme la plus addictive.

À partir de leurs analyses, les scientifiques ont constaté que l’utilisation d’une e-cigarette dont la batterie dégage une tension élevée (plus de 4 volts) avec un liquide fortement dosé en nicotine pourrait avoir des effets encore plus addictifs qu’une cigarette conventionnelle.

Mais moins dangereuse ?

Selon une étude réalisée par un organisme dépendant des autorités sanitaires de Grande-Bretagne, la cigarette électronique serait environ 95 % moins nocive que le tabac.

Mais en l’absence de suivi à long terme, aucune conclusion ferme ne peut être tirée.

Finalement, l’incertitude reste énorme au sujet de la fameuse cigarette électronique. Une part de cette incertitude provient de la grande diversité d’e-cigarettes, il en existe plus de 450 modèles à travers le monde.

Pour plus de sécurité, n’achetez pas de cigarettes électroniques à l’étranger.

Sources :

  1. Joseph G. Allen, Skye S. Flanigan, Mallory LeBlanc, Jose Vallarino, Piers MacNaughton, James H. Stewart et David C. Christiani, Flavoring Chemicals in E-Cigarettes: Diacetyl, 2,3-Pentanedione, and Acetoin in a Sample of 51 Products, Including Fruit-, Candy-, and Cocktail-Flavored E-Cigarettes
  2. Soha Talih, Zainab Balhas, Thomas Eissenberg, Rola Salman, Nareg Karaoghlanian, Ahmad El Hellani, Rima Baalbaki, Najat Saliba et Alan Shihadeh, Effects of User Puff Topography, Device Voltage, and Liquid Nicotine Concentration on Electronic Cigarette Nicotine Yield: Measurements and Model Predictions, 2014

Crédit photo : @iunderhill – thinkstockphotos.fr

 

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Imprimante d’organes en 3D, et si cette fois c’était la bonne ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un adulte souffre de déficience auditive incapacitante lorsque la perte d’audition est supérieure à 40 décibels et à 30 décibels chez l’enfant1. Bien qu’aucun recensement officiel n’ait eu lieu, l’Association des Sourds du Canada (ASC) estime qu’il y aurait 350 000 sourds et 3,15 millions de malentendants au Canada. En France, d’après l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), environ 6,3 millions de personnes seraient aux prises avec des problèmes de surdité. Malgré tout, seulement 15 % des sourds et malentendants ont recours à l’implant cochléaire.

Comment fonctionne l’implant cochléaire ?

Il s’agit d’un appareil électronique qui, par le biais d’un microphone installé derrière l’oreille externe, capte des informations sonores. Ces informations sont alors transmises à un microprocesseur qui lui envoie un signal électrique vers la cochlée, la partie de l’oreille interne permettant l’audition. Comme les sons entendus avec l’implant cochléaire peuvent être différents de ceux de perçus par l’ouï naturel ou à l’aide des prothèses auditives, il est généralement recommandé de consulter un audiologiste afin de bien s’adapter à ce changement.

Qui peut utiliser l’implant cochléaire ?

Inséré dans l’oreille interne, ce dispositif électronique permet aux personnes atteintes de surdité modérée à profonde de retrouver un certain niveau d’audition. Des études ont d’ailleurs démontré que les adultes qui optent pour les implants cochléaires plutôt que les prothèses auditives entendent jusqu’à 7 fois mieux2. Dans certains cas, les personnes souffrant d’acouphènes y ont également recours. Les bruits, qu’il s’agisse de bourdonnements, de sifflements ou autres, sont considérablement diminués. Les implants cochléaires ne sont toutefois pas réservés aux adultes : ils peuvent être installés sur les enfants et les personnes âgées. Si la surdité est détectée en bas âge, il vaut mieux greffer l’appareil le plus rapidement possible afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Combien coûte un implant cochléaire ?

En France, le coût global d’un implant cochléaire, ce qui inclut le bilan médical préopératoire, la chirurgie et le suivi postopératoire, est d’environ 45 000 €. Pour les personnes qui bénéficient de la sécurité sociale, ce montant est entièrement pris en charge. Au Québec, il en coûte environ 40 000 $ et les frais sont totalement couverts par la Régie de l’assurance maladie.

Comment se déroule la chirurgie ?

Comme l’installation d’un implant cochléaire nécessite une chirurgie, il est obligatoire d’effectuer une évaluation médicale préopératoire. Le patient subira alors une foule de tests auprès de différents spécialistes : orthophonistes, psychologues, psychiatres, etc. Un examen complet de l’oreille et de l’ouïe sera complété de même qu’un EOG (= test de l’équilibre). Une IRM (= Imagerie par Résonnance Magnétique) peut également être requise pour valider la faisabilité de l’intervention chirurgicale. Des séances de consultation avec le médecin responsable du dossier sont nécessaires afin de discuter des attentes du patient et des différents types d’implants.

Le patient est généralement admis au centre hospitalier la veille de la date prévue pour l’intervention. Durant l’opération sous anesthésie qui prend de 3 à 4 heures, les chirurgiens installent minutieusement l’implant cochléaire et en vérifient la position à l’aide d’un rayon X.  L’hospitalisation dure habituellement entre 3 et 8 jours et il faut compter environ 5 semaines avant la guérison complète. Pendant cette période de convalescence, il y aura perte totale de l’ouïe jusqu’au moment du branchement de l’implant. Vient ensuite la période d’adaptation où des essais sont effectués et des rencontres avec l’audiologiste ont lieu. 

Quels sont les risques liés à cette intervention chirurgicale ?

Les effets secondaires postopératoires sont généralement mineurs. Dans certains cas (entre 1/300 et 1/500), le nerf facial peut être atteint. Le patient peut également ressentir un léger inconfort ou de l’engourdissement autour de l’oreille opérée. Il y a également un faible risque d’infection de la plaie. Des phases d’étourdissement et un dérangement du goût peuvent aussi survenir. Dans tous les cas, ces phénomènes sont temporaires.

Existe-t-il d’autres types d’implants ?

Les sourds et les malentendants, en fonction de leur niveau d’audition, peuvent envisager deux autres possibilités : l’implant d’oreille moyenne et l’implant à encrage osseux. Dans les deux cas, une intervention chirurgicale est nécessaire.

Tout à fait désigné pour les personnes souffrant de surdité de transmission, de perception ou mixte (transmission et perception), l’implant de l’oreille moyenne permet de stimuler le mouvement des structures vibratoires de l’oreille. Il peut être utilisé lorsque les appareils acoustiques ne sont plus suffisants. Le prix varie entre 2 300 et 7 000 €, soit de 3 000 à 10 000 $ .

L’implant à ancrage osseux est indiqué pour les surdités de transmission plus importantes de même que la surdité mixte. Installé dans l’os pariétal, cet implant transmet les vibrations sonores par conduction osseuse. Le prix se situe entre 2 500 et 5 000 €, soit de 3 200 à 8 000 $ . 

 

Mélissa Archambault – Passeportsanté.net

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Imprimante d’organes en 3D, et si cette fois c’était la bonne ?

Le 05/03/2016

Face à la pénurie de dons d’organes, des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle imprimante 3D capable de recréer des organes humains à base de cellules souches. Pour l’instant, du muscle, de l’os et le cartilage d’une oreille ont été greffés à des souris et des rats de laboratoire.

Jusqu’à aujourd’hui, la création de ces tissus humains à taille réelle ne survivaient pas à la greffe.

Mais cette nouvelle imprimante peut nous donner de l’espoir… Elle permet en effet de reproduire dans le même temps, un gel contenant des cellules et un plastique biodégradable (polymère) servant de structure au greffon.

Une fois les implants insérés sous la peau des rongeurs, il a fallu 2 semaines seulement pour voir apparaître des terminaisons nerveuses, 2 mois pour voir se former du cartilage d’oreille et 5 mois pour voir des os se former et se vasculariser.

L’équipe de chercheurs, financée par l’armée américaine, espère que cette nouvelle invention pourra être opérationnelle d’ici 2 ans.

source : medicaldaily

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