Archives de catégorie : ACTUALITES

Signes et symptômes d’une surdose d’opioïdes ; comment réagir (Santé Canada)

« Les opioïdes affectent la partie de votre cerveau qui contrôle la respiration. Si vous prenez plus d’opioïdes que ce que l’organisme peut supporter (surdosage), votre respiration ralentira », indique Santé Canada.

« Cela peut entraîner la perte de connaissance ou même la mort. »

Les signes et symptômes d’une surdose incluent :

  • « la difficulté à

    • marcher
    • parler
    • rester éveillé
  • les lèvres ou les ongles bleus

  • les pupilles très petites

  • la peau froide et moite

  • des étourdissements et de la confusion

  • une somnolence extrême

  • des bruits de suffocation, des gargouillements ou des ronflements

  • une respiration lente, faible ou inexistante

  • l’incapacité à se réveiller, même si la personne est secouée ou qu’on lui crie après »

Comment réagir à un surdosage d’opioïdes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada (Surdosage d’opioïde).
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Pour se faire des amis : montrer des signes de richesse et de statut social ou pas ?

Lorsqu’il s’agit de se faire de nouveaux amis, les symboles de richesse ou de statut social rendent une personne moins attrayante, selon une étude publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science (SPPS).

« Souvent, nous pensons que les symboles de statut, tels que des produits de luxe, nous rendront socialement plus attrayants aux yeux des autres », note Stephen Garcia, chercheur en psychologie sociale à l’Université du Michigan.

« Mais nos recherches suggèrent que ces signaux de statut nous rendent moins attrayants socialement », rapporte-t-il.

Garcia et ses collègues ont mené six expériences dans lesquelles les participants se présentaient comme des amis potentiels pour les autres, ou bien évaluaient d’autres personnes pour déterminer avec qui ils voudraient être amis.

Les personnes se présentant à un nouveau groupe comme amis potentiels avaient tendance à choisir d’afficher des éléments de statut social plus élevé. Pourtant, elles préféraient être amies avec des personnes affichant des symboles de statut inférieur ou neutre.

Afin de contrôler la possibilité que des produits de luxe particuliers puissent jouer un rôle dans les réactions des participants, les chercheurs ont mené une expérience dans laquelle ils ont demandé aux gens lequel de deux t-shirts ordinaires ils porteraient lors d’un pique-nique pour se faire de nouveaux amis. Un t-shirt portait l’inscription « Walmart », et l’autre, l’inscription « Saks Fifth Avenue ».

76 % des participants qui se présentaient comme nouveaux amis potentiels ont choisi de porter le t-shirt « Saks Fifth Avenue », alors que 64 % ont choisi une personne portant le t-shirt « Walmart » comme ami potentiel.

Les résultats semblent cohérents d’un groupe socioéconomique à l’autre. La seule différence est que ce qui est considéré comme signe d’un statut élevé dépend du statut socio-économique d’une personne.

« Au niveau sociétal, nous gaspillons peut-être des milliards de dollars en symboles de statut coûteux qui, en fin de compte, empêchent les autres de vouloir s’associer avec nous », souligne Kimberlee Weaver Livnat de l’Université de Haïfa, coauteure. « Et dans la mesure où les amitiés proches sont importantes pour le bien-être, il se peut que nous nous fassions du tort par inadvertance ».

Une prochaine étape de recherche consiste à examiner le mécanisme qui explique pourquoi les gens commettent cette erreur, rapportent les auteurs. Est-ce qu’ils échouent à adopter le point de vue des autres qui les évaluent comme des amis potentiels ? Ou bien comprennent-ils exactement le point de vue des amis potentiels, mais pour une raison quelconque, choisissent-ils de toute façon des symboles de statut lorsqu’ils se présentent ?

Les symboles de statut social ne sont pas toujours nuisibles, soulignent les auteurs. Les résultats de cette étude ne s’appliquent qu’à la formation de nouvelles amitiés. Les symboles de statut peuvent très bien être bénéfiques à d’autres moments et dans d’autres contextes, par exemple lorsqu’il s’agit d’établir de nouveaux contacts d’affaires.

Pour plus d’informations sur la psychologie de l’amitié et du statut social, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Society for Personality and Social Psychology, SPPS.
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Une alimentation faible en glucides peut raccourcir la vie à moins de devenir végétarien

Consommer des glucides avec modération semble être optimal pour la santé et la longévité, suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Lancet Public Health.

L’étude observationnelle de plus de 15 400 personnes montre que les régimes alimentaires faibles (moins que 40 % des calories) et élevés (plus de 70 % des calories) en glucides sont liés à une augmentation de la mortalité.

Les personnes qui vivent le plus longtemps ont tendance à être celles dont environ 50 à 55 % de l’apport énergétique (calorique) provient des glucides.

À l’âge de 50 ans, ces personnes peuvent s’attendre à vivre 33 ans de plus. C’est un an de plus que celles qui obtiennent 70 % ou plus de leur énergie en glucides, et quatre ans de plus que celles dont moins de 30 % des calories proviennent des glucides.

Sara Seidelmann du Brigham and Women’s Hospital (Boston) et ses collègues ont vérifié si les types de gras et de protéines consommés par les personnes ayant une alimentation faible en glucides pouvaient contribuer à réduire la longévité.

Leurs analyses montrent que lorsque les gens remplaçaient les glucides par de la viande comme l’agneau, le porc, le bœuf et le poulet – ce qui est typique des diètes à faible teneur en glucides en Europe et aux États-Unis – leur mortalité augmentait.

Mais la mortalité diminuait chez ceux qui adoptaient plutôt des sources végétales de protéines et de gras comme les légumineuses, les légumes et les noix. « Plus vous échangez les glucides contre des graisses et des protéines végétales, plus le risque est faible », explique Seidelmann.

Les chercheurs attribuent la mortalité accrue liée à une alimentation pauvre en glucides et riche en viande à une moins grande consommation de fruits et légumes et aux effets nocifs des protéines et graisses animales sur les systèmes inflammatoires et de stress oxydatif de l’organisme.

« Si vous choisissez un régime à très faible teneur en glucides comme moyen de perdre du poids ou comme habitude alimentaire, il est très important que vous soyez attentif à remplacer les glucides par des aliments à base de plantes », conclut Seidelmann.

Quant à ceux dont l’alimentation contient beaucoup de glucides, leur taux de mortalité plus élevé peut être attribuable à des problèmes métaboliques associés à la consommation de glucides raffinés, comme le riz blanc et le pain.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New Scientist, The Lancet (press release), The Lancet Public Health.
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Travail assis : à quels intervalles se lever pour éviter la baisse nocive d’afflux sanguin au cerveau

La position assise prolongée nuit à la circulation sanguine périphérique, mais ses effets sur la circulation cérébrale sont inconnus, rapportent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Applied Physiology.

Une diminution du débit sanguin et de fonction sanguine cérébrovasculaire est associée à une diminution du fonctionnement cognitif et à un risque accru de maladies neurodégénératives, soulignent-ils.

Afin de vérifier si la fonction sanguine cérébrale est affectée par la position assise, Sophie E Carter de la Liverpool John Moores University et ses collègues ont mené une étude avec 15 hommes, des travailleurs de bureau âgés en moyenne de 35 ans, qui lors de 3 journées distinctes, devaient :

  1. être assis pendant 4 heures sans interruption ;
  2. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 2 minutes toutes les 30 minutes ;
  3. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 8 minutes toutes les 2 heures.

La position assise prolongée et ininterrompue réduisait le débit sanguin cérébral, mais cet effet était compensé avec les pauses de marche de courte durée aux 30 minutes.

L’augmentation de l’afflux sanguin entraînée par une marche aux 2 heures était insuffisante pour compenser les effets de la position assise.

Pensez à régler votre ordinateur ou votre téléphone pour qu’il émette un bip toutes les demi-heures et levez-vous, suggère la chercheure. Promenez-vous dans le hall d’entrée, prenez l’escalier pour visiter les toilettes à un étage au-dessus ou au-dessous du vôtre, ou faites quelques tours de votre bureau. « Votre cerveau vous remerciera peut-être dans des années, quand vous ne serez plus attaché à cette chaise de bureau », suggère le New York Times.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Journal of Applied Physiology, New York Times.
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Bientôt la fin du changement d’heure en Europe ?

, la Commission européenne a lancé une consultation en ligne demandant aux citoyens européens s’ils sont favorables au maintien ou à la suppression du changement d’heure et s’ils préfèrent, dans le cas d’une suppression, maintenir l’heure d’hiver ou heure d’été.

La consultation prend fin le 16 août.

La résolution de février demandait à la Commission européenne de lancer une évaluation « en profondeur » des avantages et inconvénients du changement d’heure et de présenter « si nécessaire » une proposition pour la réviser.

Adoptée par 384 voix contre 153 et 12 abstentions, la résolution amendait une proposition initiale de la commission des transports du Parlement qui demandait directement la fin de l’heure d’été.

L’objectif serait d’adopter le maintien de l’heure d’hiver toute l’année. La France resterait ainsi à l’heure GMT + 1 toute l’année (contre GMT + 1 en hiver et GMT + 2 en été actuellement).

Depuis plusieurs années, l’abandon de l’heure d’été est réclamé par des organisations comme l’Association contre l’heure d’été double (ACHED). (Heure d’été : le décalage de 2 heures avec l’heure solaire néfaste pour la santé ? – ACHED)

Un certain nombre d’études ont été réalisées au fil des ans pour évaluer les l’heure d’été dans l’Union européenne, rapporte le document d’information accompagnant la consultation.

À ce stade, indique le document, « les preuves ne sont concluantes que sur un seul point : l’autorisation de changements temporels non coordonnés entre les États membres serait préjudiciable au marché intérieur en raison des coûts plus élevés des échanges transfrontaliers, des inconvénients dans les transports, les communications et les voyages, et de la baisse de productivité sur le marché intérieur des biens et des services. »

Les économies d’énergie, qui ont motivé l’instauration du changement d’heure, ne sont que « marginales », indique le document.

Pour ce qui est des effets sur la santé, l’heure d’été a des effets positifs liés à un plus grand nombre d’activités de loisirs de plein air. Mais, la recherche chronobiologique suggère que l’effet sur le biorythme humain peut être plus grave qu’on ne le pensait auparavant. Les données probantes sur les effets globaux sur la santé demeurent peu concluantes.

Pour plus d’informations sur les effets sur la santé du changement d’heure, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : EUSurvey (consultation), European Commission, France Inter.
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Ebola : des essais de deux vaccins sont en cours

Depuis la fin du mois de juillet 2018, la République Démocratique du Congo fait face à sa deuxième épidémie d’Ebola de l’année, après celle survenue en mai.

Ces deux épisodes s’ajoutent à celui de 2017 dans ce pays et à ceux de 2013-2016 en Guinée, Libéria et Sierra Leone.

Une nouvelle campagne de vaccination a débuté dans la région concernée du Nord-Kivu de la République Démocratique du Congo pour tenter d’enrayer l’épidémie.

C’est dans ce contexte que les chercheurs du consortium PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination) signent un état des lieux des avancées sur les vaccins contre Ebola dans la revue The Lancet.

« Si à l’heure actuelle il n’existe aucun traitement ni vaccin homologué pour lutter contre la maladie à virus Ebola, certains vaccins ont atteint un stade avancé de développement », rapporte un communiqué de l’Inserm.

Le communiqué explique :

« En 2015, l’Inserm, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en collaboration avec les autorités sanitaires et les scientifiques de 4 pays atteints par Ebola (Guinée, Libéria, Sierra Leone et Mali) ont constitué le consortium international PREVAC et ont lancé un essai clinique à grande échelle portant sur trois stratégies de vaccination contre le virus Ebola.

Cet essai dont sont également partenaires les universités de Bordeaux et du Minnesota ainsi que l’ONG ALIMA, et trois compagnies pharmaceutiques Janssen Vaccines and Prevention, B.V., une des entreprises Janssen Pharmaceutical de Johnson and Johnson, Bavarian Nordic et Merck Sharp and Dohme Corp (MSD en dehors des Etats-Unis et du Canada) vise à identifier les stratégies de vaccination les plus prometteuses pour protéger les personnes d’Ebola.

Deux vaccins prometteurs sont à l’essai dans le cadre de PREVAC dont le vaccin rVSVΔG-ZEBOV-GP qui est utilisé depuis le 9 août 2018, en réponse à la nouvelle épidémie en République Démocratique du Congo. Le second vaccin, Ad26.ZEBOV (nécessitant un rappel 8 semaines plus tard avec le vaccin MVA-BN-Filo), est également en cours d’évaluation, notamment dans le cadre du projet EBOVAC dont l’Inserm est partenaire. »

Les auteurs de l’état des lieux de la recherche vaccinale contre Ebola estiment qu’il reste encore des paramètres clés à étudier à travers différentes stratégies vaccinales.

« Au cœur des préoccupations des chercheurs une meilleure compréhension de la réponse immunitaire aux vaccins anti-Ebola, la question de la rapidité et de la durabilité de la réponse immunitaire (et donc de la protection) des personnes vaccinées, l’innocuité et la capacité du vaccin chez les enfants à déclencher une réponse immunitaire, ainsi que la nature des réponses chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes.

Selon l’équipe de recherche de PREVAC, différentes stratégies vaccinales et scénarios doivent être étudiés pour identifier la réponse la plus efficace pour prévenir et répondre à de futures épidémies d’Ebola.

La vaccination post-exposition, la vaccination préventive ciblée destinée aux personnes ayant été en contact avec des malades, ainsi que les campagnes de vaccination préventive chez les populations à risques comme les soignants et éventuellement les résidents des zones régulièrement touchées par les épidémies font partie des stratégies à étudier.

Répondre à ces enjeux nécessite la poursuite des partenariats collaboratifs autour de la recherche contre Ebola mais également le renforcement de la confiance des communautés vis-à-vis des campagnes de vaccination et des vaccins. En effet, l’adhérence des personnes recrutées et l’engagement communautaire tout au long du processus d’un essai clinique sont fondamentaux pour la réussite de ce dernier. Amener les sciences sociales dans la recherche clinique permet d’améliorer la confiance de la population et son implication dans les essais. »

Psychomédia avec sources : Inserm, The Lancet.
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Ville la plus agréable à vivre : Melbourne détrônée par une ville européenne

Vienne est passée devant Melbourne dans le classement annuel de 140 villes dans le monde réalisé par l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist. Melbourne occupait la première place depuis 7 ans.

Les villes sont évaluées selon une série d’indicateurs : niveau de vie, criminalité, réseaux de transports, accès à l’éducation et aux soins de santé, stabilité économique et politique…

Vienne est notamment l’une des villes les plus sécuritaires en Europe en raison d’un faible taux de criminalité.

Vienne (Autriche) est suivie de Melbourne (Australie) et d’Osaka (Japon). L’Australie et le Canada dominent le Top 10 avec 2 autres villes pour l’Australie et 3 villes pour le Canada : Sydney (5e) et Adélaïde (10e), Calgary (4e), Vancouver (6e) et Toronto (7e ex aequo). Copenhague, 9e, est l’unique autre ville européenne dans le Top 10.

Les places financières que sont Paris (19e, gain de 13 places), Londres (48e) et New York (57e) sont « victimes de leur succès » avec une insécurité plus forte et des infrastructures parfois saturées, selon les auteurs.

En dernière position du classement se trouve Damas (Syrie).

Vienne occupe également, pour la 9e année consécutive, la première position du classement de la firme américaine Mercer des villes qui offrent la meilleure qualité de vie (Top 10 de ce classement).

Psychomédia avec sources : Economist Intelligence Unit, Radio-Canada, Europe 1.
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La fierté aurait une fonction psychologique universelle

Des chercheurs en psychologie ont fait l’hypothèse que la fierté fait partie de la nature humaine parce qu’elle remplit une importante fonction.

L’homme préhistorique devait devenir appréciable aux yeux des membres de sa communauté afin de recevoir de l’aide en cas de besoin, ce qui constitue un défi d’adaptation majeur, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

L’émotion universelle de fierté représenterait un mécanisme qui aurait évolué pour résoudre ce problème, estiment les chercheurs.

Pour le résoudre, une personne a besoin d’une représentation permettant de prédire la mesure dans laquelle les autres valorisent différentes actions de sorte que, dans le choix de façons d’agir, le gain découlant de l’évaluation par les autres s’ajoute au gain direct de l’action.

Le sentiment de fierté serait une récompense interne guidant vers ces actions. Le système motivationnel neuronal de la fierté inciterait à tenir compte de la considération des autres en plus des avantages privés, de sorte que l’acte associé au gain total le plus élevé serait choisi, expliquent les auteurs.

« Le système de fierté semble incorporer tous les éléments nécessaires pour résoudre ce problème d’adaptation », estiment les chercheurs. Des données provenant de sociétés occidentales, instruites, industrialisées, riches et démocratiques indiquent des correspondances étroites entre la fierté et ce que les communautés et les groupes spécifiques valorisent.

Afin de vérifier si ces résultats étaient généralisables au-delà des sociétés de masse industrielles, Daniel Sznycer du département de psychologie de l’Université de Montréal et John Tooby de l’Université de Californie à Santa Barbara ont, avec leurs collègues, mené une expérience avec 567 participants dans 10 petites sociétés d’Amériques centrale et du Sud, d’Afrique et d’Asie : Réserve de Bosawás, Nicaragua ; Cotopaxi, Équateur ; Drâa-Tafilalet, Maroc ; Enugu, Nigéria ; Le Morne, Maurice ; La Gaulette, Maurice ; Tuva, Russie ; Shaanxi et Henan, Chine ; communautés agricoles au Japon ; et communautés de pêcheurs au Japon.

Malgré la grande diversité des langues, des cultures et des modes de subsistance, la fierté dans chaque collectivité correspondait étroitement aux valeurs particulières des groupes et des communautés.

« Cela suggère que le système de la fierté non seulement développe la même architecture fonctionnelle partout, mais qu’il fonctionne aussi avec un degré substantiel d’universalité dans son contenu », concluent les chercheurs. « Le système de la fierté semble être une partie fondamentale de la nature humaine, conclut Sznycer, “un système neuronal qui a évolué parce qu’il aide à accroître l’estime de soi et le statut aux yeux des autres”. »

Psychomédia avec sources : University of California – Santa Barbara, PNAS.
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Perte de poids, santé : « manger de tout avec modération » et « adopter une alimentation diversifiée » ne seraient pas de bons conseils

La recommandation de la plupart des autorités de santé de consommer une grande variété d’aliments pour s’assurer de répondre à tous les besoins nutritionnels peut avoir des effets néfastes, selon une nouvelle position de l’

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« Une alimentation plus diversifiée peut être associée à une plus grande variété d’aliments sains et malsains », souligne Marcia C. de Oliveira Otto de l’Université du Texas, auteure principale. Elle « peut entraîner une augmentation de la consommation d’aliments et l’obésité ».

Consommer une variété d’aliments est une recommandation de santé publique aux États-Unis et dans le monde entier depuis des décennies, indiquent les chercheurs.

Cette recommandation a été introduite au siècle dernier en réponse aux carences nutritionnelles généralisées, en particulier dans les régions à faible revenu ayant un accès limité aux aliments nutritifs, souligne-t-elle.

« Des données récentes suggèrent que cette approche n’aide peut-être pas à améliorer les habitudes alimentaires des gens ni à prévenir l’obésité dans les endroits où les aliments transformés et malsains sont très courants, très variés et relativement peu coûteux. »

Les auteurs ont effectué une revue de la littérature scientifique publiée entre janvier 2000 et décembre 2017. Selon leurs conclusions :

  • Il n’y a pas de données montrant qu’une plus grande diversité alimentaire globale favorise un poids santé ou une alimentation optimale.

  • Il y a des données montrant qu’une plus grande variété d’options alimentaires dans un repas peut retarder le sentiment de satiété, ce qui augmente la quantité d’aliments consommés.

  • Des données limitées suggèrent qu’une plus grande diversité alimentaire est associée à une plus grande consommation de calories, à de mauvaises habitudes alimentaires et à un gain de poids chez les adultes. (CALCUL de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

Plutôt que de recommander de consommer une variété d’aliments, les auteurs de la position concluent que les recommandations devraient mettre l’accent sur la consommation adéquate d’aliments végétaux, comme les fruits, les légumes, les légumineuses, les grains entiers, les produits laitiers à faible teneur en gras, les huiles végétales non tropicales, les noix, la volaille et le poisson, et limiter la consommation de viande rouge, de sucreries et de boissons sucrées.

« Choisir une gamme d’aliments sains, qui correspond à son budget ou à son goût, et s’y tenir est potentiellement meilleur pour aider les gens à maintenir un poids santé que de choisir une plus grande variété d’aliments qui peuvent inclure des aliments moins sains, même avec modération », estime Otto.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Texas, American Heart Association, Circulation.
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Recrudescence du virus du Nil occidental (Italie, Grèce…), 3 cas en France (symptômes, conseils)

Les autorités grecques ont alerté sur l’évolution de la fièvre du Nil occidental (virus West Nile) après que 60 cas, dont trois décédés, ont été rapportés depuis le début de l’année.

Depuis la semaine dernière, 17 nouveaux cas ont été enregistrés, dont certains ont dû être hospitalisés, a indiqué le Centre de contrôle et de prévention de maladies (Keelpno) du ministère de la Santé grec.

Le nombre de cas est passé de 7 à 60 en seulement un mois. L’année dernière, 48 cas ont été enregistrés, dont 5 sont décédés.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a rapporté qu’entre le 27 juillet et le 2 août, 55 cas humains ont été signalés en Italie, Grèce, Hongrie et Roumanie. Entre le 3 et le 9 août, ce sont 120 cas, dont 72 en Italie, 16 en Grèce, 16 en Roumanie, 13 en Hongrie et 3 en France.

Les trois cas en France ont été diagnostiqués à Nice, a rapporté l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur le 9 août. Elles sont aujourd’hui guéries et en bonne santé.

« Ces trois cas témoignent d’une probable circulation du virus West Nile dans le département », indique le communiqué de l’ARS PACA. Des mesures supplémentaires de sécurisation des dons de sang et des prélèvements d’organes des habitants des Alpes-Maritimes ont temporairement été mises en œuvre.

La « fièvre West Nile », ou « maladie à virus du Nil Occidental », indique l’ARS PACA, « est une maladie virale, transmise par les moustiques (essentiellement du genre Culex) qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés transitoirement. Les hommes et les chevaux sont des “hôtes accidentels”, ils ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus, à la différence des autres flavivirus (dengue, chikungunya ou zika notamment) ».

« Dans la plupart des cas, l’infection humaine à virus West Nile est asymptomatique, c’est-à-dire que le patient ne présente aucun symptôme. Dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo grippal (fièvre, douleurs, maux de tête). Elle peut, plus rarement, provoquer des complications neurologiques graves. »

Les habitants de la ville de Nice et des Alpes-Maritimes sont appelés à se protéger contre les piqûres de moustiques, en appliquant les recommandations suivantes :

  • lutter contre la prolifération des moustiques autour du domicile en éliminant les eaux stagnantes qui constituent des gîtes larvaires (ex. vider et ranger à l’abri les soucoupes et autres petits récipients, couvrir les réservoirs d’eau avec un tissu ou une moustiquaire…) ;

  • porter des vêtements couvrants et amples, notamment en soirée, les moustiques de type Culex ayant principalement une activité nocturne ;

  • utiliser des répulsifs, conseillés par votre pharmacien, sur les vêtements et sur les zones de peau découvertes ;

  • pour les personnes sensibles (ex. nouveaux nés, femmes enceintes, personnes immunodéprimées), dormir sous une moustiquaire.

« Enfin, toute personne présentant une fièvre accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’un gonflement des ganglions du cou, d’une éruption cutanée, voire des troubles du comportement ou des propos incohérents doit consulter son médecin. »

Protégez-vous du virus du Nil et de la maladie de Lyme, rappelle le ministère de la Santé du Québec (2015)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ARS PACA, ECDC, Le Figaro (avec AFP).
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