Deux études ont été menées aux États-Unis et ont permis à trois patients paraplégiques d’effectuer quelques pas.
Une première : un paraplégique de 29 ans est parvenu à marcher
Un homme de 29 ans, paraplégique depuis quatre ans après un accident de motoneige, est parvenu à marcher. Il a effectué 102 mètres grâce à une avancée scientifique des chercheurs de la Mayo Clinic (Minnesota, États-Unis) et de l’université de Californie, dont les recherches ont été publiées dans la revue Nature medicine.
Une première : des patients souffrant de paraplégie complète après une lésion de la moelle épinière, arrivent à effectuer des pas de façon indépendante et volontaire. Si des études antérieures avaient permis à des patients de bouger des membres ou de réaliser de petits mouvements, jamais encore un paraplégique n’était parvenu à se tenir sur ses jambes ni à marcher.
Des efforts, de la patience et des espoirs
Car ce n’est pas le seul cas rapporté. En effet, toujours outre-Atlantique, une autre expérience concluante, racontée dans le New England Journal of Medicine, a été réalisée sur deux patients par une équipe de l’université de Louisville (Kentucky). « Participer à cette étude a véritablement changé ma vie », témoigne l’une des patientes de l’équipe de Louisville dans The Guardian. « Cela m’a apporté un espoir que je pensais impossible après mon accident de voiture».
Pour parvenir à ces exploits, les médecins ont installé un implant porteur d’une électrode juste au-dessous de la zone lésée de la colonne vertébrale. Mais il a fallu de la patience pour atteindre une telle prouesse : le jeune homme de 29 ans a suivi des sessions de stimulation électrique et d’exercices physiques combinés pendant 43 semaines. Au final, il a eu besoin de 113 sessions d’entraînement réparties sur un an. Quelle belle récompense au bout de tous ces efforts !
Lire aussi : Courir ou marcher : mêmes bienfaits ?
Une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), publiée le 27 septembre, dresse la cartographie des usages de cannabis, tabac, alcool et drogues illicites en 2017 chez les adolescents de 17 ans en France.
Le rapport présente les cartes des différences régionales pour la consommation de tabac, d’alcool, de cannabis, de cocaïne, de MDMA/ecstasy, de champignons hallucinogènes et d’amphétamines.
La carte suivante porte sur le nombre d’indicateurs au-dessous/au-dessus de la moyenne nationale pour l’alcool régulier, le tabagisme quotidien, le cannabis régulier, l’expérimentation d’au moins un autre produit illicite.
Rapport téléchargeable sur le site l’OFDT
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
On nous a toujours dit qu’il faut prendre du magnésium contre les crampes. Et les milliers de personnes qui en prennent tous les jours ont toujours leurs crampes dans les jambes. On dit qu’il faut manger des bananes, et même avec deux bananes par jours de nombreuses personnes ont encore des crampes. Cela peut marcher contre des crampes légères, mais pas toujours contre les crampes très fortes que certaines personnes ressentent quotidiennement, plusieurs fois par nuit.
Avoir une crampe occasionnellement n’est pas très grave, mais le problème est que ces douleurs s’accentuent en fréquence et en intensité avec l’âge, ou encore après une chimiothérapie. Certaines personnes, surtout chez les seniors, ont trois à cinq crampes chaque nuit… Certaines hurlent de douleur. Et la médecine peut être impuissante. Dans les cas extrêmes, on peut prescrire de la quinine, mais elle présente plus de dangers (problèmes cardiaques) que d’avantages, et elle est déjà interdite aux Etats-Unis et dans d’autres pays.
Des chercheurs brésiliens auraient mis au point un traitement naturel pour supprimer la cause « réelle » du déclenchement des crampes, qui agirait dès le premier jour dans plus de 90 % des cas. Ils affirment avoir déjà aidé plus de 10.000 personnes, surtout âgées, à éliminer définitivement leurs crampes très fortes en un jour. Car oui, il paraît logique que si on élimine la cause, on empêche le déclenchement des crampes. Les études en cours semblent le confirmer. Sur le site www.crampes.org, on peut voir plus de 70 témoignages en vidéo de personnes de 50 à 92 ans, de tous pays, et en plusieurs langues, dont celui d’un médecin français retraité, et qui avait tout essayé sans succès auparavant.
Quel est le principe de ce traitement naturel ?
Selon Jean-Marc WILVERS et son équipe, l’insuffisance de magnésium n’est pas la cause principale du déclenchement des crampes. La manque de magnésium, de potassium, de zinc, ou autre, ne seraient que quelques-unes des 30 ou 40 causes secondaires des crampes, qui perturbent localement l’équilibre ionique de l’organisme (le plus souvent dans les jambes et les pieds, mais aussi les mains, l’abdomen, et même l’anus). Et c’est ce qui génère un excès d’électricité statique, envoyant des micro-impulsions électrique qui commandent aux muscles de se déclencher. Et c’est la crampe…
Et si on neutralise cette électricité statique, les crampes disparaissent dès le premier jour. L’auteur de cette théorie s’appuie sur l’expérience du médecin et physicien italien Dr Luigi Galvani au 18e siècle, qui avait déjà démontré que l’électricité statique est capable de déclencher des contractions musculaires involontaires. Alors qu’il disséquait une grenouille dans son laboratoire, il a noté que lorsqu’un scalpel métallique chargé d’électricité statique était en contact avec le nerf sciatique de la grenouille, il provoquait instantanément une forte contraction musculaire involontaire, ce qui est conforme à la définition d’une crampe. Si le scalpel n’était pas chargé d’électricité statique, rien ne se passait. Son expérience est bien connue, et a été répétée et filmée dans nombre d’universités de par le monde, dont l’université de Rennes. Hélas, Galvani n’a pas continué ses recherches sur les crampes, mais sur l’électricité et la batterie électrique.
Plus de deux cents ans plus tard, c’est ce chercheur belge, aujourd’hui installé au Brésil, qui a retrouvé par hasard les travaux de Galvani et les a appliqués au traitement des douleurs de croissance de sa fille, qui sont en fait des crampes infantiles. Après des tests probants sur les douleurs de croissance, ou crampes d’infantiles de sa fille, il testa son traitement sur les très fortes crampes de sa grand-mère, et cela confirma sa pensée : si on neutralise l’excès d’électricité statique du corps, les douleurs de croissance des enfants et les crampes nocturnes des adultes disparaissent dès le premier jour.
Depuis 2008, il a quitté sa Belgique natale pour le Brésil, pays de son épouse, et y a fondé sa société qui commercialise le MAGICRAMP, un petit duvet antistatique qui se place simplement entre le drap et le matelas, juste sous les jambes, afin de neutraliser l’électricité statique. Les résultats sont ressentis dès le premier jour, et si le client ressent encore une seule crampe dans les trente jours, il est remboursé.
Une première enquête préliminaire de satisfaction avait déjà été réalisée auprès d’un échantillon de 220 personnes utilisant l’ancien modèle du MAGICRAMP. Les résultats faisaient apparaître que 81% des répondants avaient constaté que l’intensité et la fréquence d’apparition des crampes avaient diminué de façon significative. Le nouveau modèle semble efficace dans plus de 90% des cas.
Les premières études cliniques ont été réalisées sur des personnes souffrant du SPP – Syndrome Post-Polio, une maladie grave et handicapante qui cause des douleurs musculaires importantes aux jambes, et des sensations de froid aux pieds durant la nuit. Un test probant a même été réalisé en photo-thermographie, qui a démontré une augmentation sensible de la température de la jambe reposant sur la Magicramp, par rapport à la seconde. Les patients ont déclaré ne plus avoir froid aux pieds froids ni ressentir de crampes nocturnes, qui sont deux symptômes généralement associés au syndrome post-polio. L’étude sera publiée pour la fin de cette année.
De nouvelles études cliniques sont actuellement menées en double aveugle à l’Université Fédérale UNIFESP de São Paulo au Brésil. Les tests préliminaires sur des patients âgés souffrant de fortes crampes, et de personnes ayant subi une chimiothérapie se sont avérés très positifs. L’étude devrait être publiée en 2019.
Les médecins qui veulent tester un exemplaire du MAGICRAMP avec un patient sont invités à contacter la société via le site.
Pour en savoir plus, voyez le site https://www.crampes.org.
L’UFC-Que Choisir sonne l’alerte sur la sécurité des pâtes « slime » présentes dans les rayons. « Ces produits sont susceptibles d’être manipulés, parfois pendant des heures, par un public particulièrement vulnérable, les enfants », souligne l’association.
L’UFC-Que Choisir a recherché les teneurs en divers contaminants dans 13 de ces produits.
Pour les contaminants évalués tous les produits testés étaient conformes à la réglementation, sauf en ce qui concerne le bore, composé conférant l’élasticité à ces pâtes, dont les teneurs dépassaient largement les valeurs réglementaires dans trois produits.
« Barrel-O-Slime – Caution » contenait 14 fois la teneur maximale autorisée. Les « Pâte intelligente Pacific Surf » et « Créa Pat, La pâte incroyable » contenaient respectivement deux et trois fois la dose réglementaire.
« Le simple contact de la peau avec de fortes concentrations de bore peut entraîner des irritations des yeux et des muqueuses, voire être ultérieurement à l’origine de troubles de la reproduction. Quant à l’ingestion de ce composé, elle peut causer des problèmes digestifs, des atteintes du foie, du pancréas et du système nerveux. »
Mais « le fait qu’une marque soit conforme à une analyse ne saurait être une garantie absolue d’innocuité. » Deux des marques bien notées dans le cadre du test d’UFC-Que Choisir, Goodbands et Slim’pop de la marque Flypop, ont fait l’objet de rappels en 2018 à la demande des services de la Répression des Fraudes. « Il apparaît ainsi que pour une même marque, la composition en bore peut varier significativement selon les lots de fabrication. »
« De nombreuses recettes de “slimes” à fabriquer soi-même à partir de colles, de solutions ophtalmiques, de mousses à raser et de lessives liquides… fleurissent également sur Internet. Mais comme le soulignent les toxicologues, ces produits contiennent des ingrédients peu recommandables : perturbateurs endocriniens, conservateurs hautement allergisants ou toxiques pour le foie, ainsi que des solvants pouvant provoquer des troubles respiratoires. »
L’UFC-Que Choisir :
saisit la DGCCRF pour que soient retirés et rappelés les produits épinglés par ce test, et demande des contrôles intensifiés ;
déconseille aux parents d’acheter des produits « slime » tant que demeure l’incertitude sur leur innocuité, et recommande d’éviter les tutoriels de fabrication sur Internet, compte tenu des composés dangereux utilisés dans bon nombre de ces recettes ;
publie une recette de « slime » à faire soi-même sans produits toxiques, réalisée à partir d’ingrédients alimentaires.
Le Slime « maison » expose à des produits très toxiques, alertent l’Anses et la DGCCRF
Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir. Tous droits réservés.
Un homme âgé de 88 ans a été opéré du coeur à Lille pour la première fois, sans anesthésie lourde, mais sous hypnose.
Un octogénaire opéré de l’aorte sous hypnose
Gérard Courtois, âgé de 88 ans, a été opéré du coeur sous hypnose, au CHU de Lille. L’intervention délicate, qui consistait à changer une valve aortique, nécessite en principe une lourde anesthésie locale ou générale, et l’utilisation notamment de morphine et d’anxiolytiques. Or, les patients âgés sont « plus sensibles aux effets secondaires » de ces médicaments, comme l’explique le professeur Arnaud Sudre, chef du service chirurgie interventionnelle au CHU de Lille, à nos confrères de France Bleu Nord, pouvant aller jusqu’à « entraîner une confusion neurologique ».
Les médecins étaient prêts à injecter au patient à tout moment les anesthésiques habituels, au cas où l’hypnose ne fonctionne pas. « On est parti un peu dans l’inconnu pour être honnête. Finalement, l’intervention s’est déroulée comme d’habitude pour moi, les gestes étaient les mêmes. Et le patient va très bien », raconte le professeur Sudre au micro d’Europe 1. L’hypnose permet par ailleurs au patient de récupérer immédiatement, précise-t-il.
8 patients sur 10 seraient réceptifs à l’hypnose
Selon les journalistes de France Bleu Nord, « 80% des patients peuvent être réceptifs à l’hypnose ». Et ce fut le cas pour Gérard Courtois, qui raconte que si c’était à refaire, il recommencerait ! Hélène Sergent, l’infirmière qui a pratiqué l’hypnose durant l’intervention, a pris le temps de discuter avec l’octogénaire pour lever ses appréhensions avant l’opération. « Je suis allée le voir la veille. Nous avons discuté de son environnement, de ses passions, ce qui m’a permis de l’amener dans un monde qu’il aimait », explique-t-elle.
Le patient était tellement détendu que pendant l’intervention, qui a duré une heure, il a raconté ses nombreux voyages avec son épouse, parlé de sa passion pour le jardinage et a même dormi sans s’en rendre compte. « En parlant de tout ça, on oublie totalement ce qu’il se passe, on est transféré ailleurs », confie-t-il, 2 jours après son opération. Une première dans ce CHU de Lille, qui devrait poursuivre l’hypnothérapie puisque « quatre infirmières de ce service de chirurgie interventionnelle du CHU vont être formées prochainement à l’hypnose » selon France Bleu Nord.
Aurélie Giraud
À lire aussi Pour quoi pouvez-vous faire de l’hypnose ?
Un nouveau médicament permet d’inverser les troubles de mémoire et de stopper l’évolution pathologique de la maladie d’Alzheimer chez un modèle animal, a montré une étude québécoise publiée dans la revue Nature Communications.
« Ce médicament s’est déjà avéré non toxique chez l’humain dans un contexte clinique et pourrait, par conséquent, faire rapidement l’objet d’essais cliniques chez l’humain contre la maladie d’Alzheimer. »
Pendant des années, la docteure Andréa C. LeBlanc, professeure au département de neurologie et de neurochirurgie à l’Université McGill, « a cherché à identifier les premiers événements neurodégénératifs responsables de la perte de mémoire liée à l’âge ».
Le communiqué de l’université explique :
« Son équipe a découvert qu’une enzyme, la caspase-6, était fortement activée dans les lésions cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer et jouait un rôle dans la perte de mémoire. Elle a donc examiné l’hypothèse selon laquelle l’inactivation de la caspase-6 pourrait corriger la perte de mémoire et enrayer l’évolution progressive de la démence. Comme il n’existe aucun inhibiteur spécifique de la caspase-6, l’équipe de la docteure LeBlanc s’est intéressée à ce qui se passait en amont, ce qui lui a permis, de découvrir que la caspase-1 était responsable de l’activation de la caspase-6.
« C’était une découverte importante parce que des inhibiteurs de la caspase-1 ont été mis au point pour traiter les maladies inflammatoires », explique la docteure LeBlanc. « Nous avons donc décidé d’évaluer les effets d’un inhibiteur de la caspase-1, le VX-765, sur la perte de mémoire et les pathologies cérébrales chez un modèle de souris de la maladie d’Alzheimer. »
Ces travaux, dont le premier auteur est le docteur Joseph Flores, un associé de recherche au laboratoire de la docteure LeBlanc, ont démontré que le VX-765 avait un effet bénéfique sans précédent chez les souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le médicament inverse rapidement la perte de mémoire, élimine l’inflammation et enraye l’accumulation de peptide amyloïde prototypique associée à la maladie d’Alzheimer dans le cerveau des souris. En plus d’être sans danger pour les humains à des doses relativement élevées pendant de longues périodes, il est en mesure d’atteindre le cerveau, un défi important dans la mise au point de médicaments contre les troubles cérébraux. »
Il reste plusieurs étapes à franchir pour passer du cerveau de la souris à celui de l’humain, précise la chercheure.
Elle estime toutefois qu’il est fort possible que ce médicament fonctionne tout aussi bien chez les humains, « puisque ses travaux ont d’abord découvert la voie neurodégénérative caspase-1 – caspase-6 dans les neurones humains et dans les cerveaux humains atteints de la maladie d’Alzheimer. »
Un essai clinique est nécessaire pour déterminer si le médicament est efficace contre la maladie d’Alzheimer chez les êtres humains.
Actuellement, il n’existe aucun traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer.
Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Université McGill, Nature Communications. Tous droits réservés.
Une récente étude menée en Angleterre montre une hausse inquiétante des cas de kératite, uneinfection de l’oeil causée par un parasite présent sur les lentilles de contact réutilisables.
De plus en plus d’infections oculaires
Connaissez-vous la kératite à acanthamoeba ? C’est une infection oculaire causée par un parasite qui peut entraîner des conséquences très graves allant de douleurs violentes, de larmoiements permanents ou d’une sensation de gêne persistante, jusqu’à la perte totale de la vue d’un ou des deux yeux.
En cause, un parasite, souvent présent dans l’eau douce. Ce dernier va se déposer sur la lentille de contact (le plus souvent une réutilisable), ou dans son étui, puis va pénétrer dans l’oeil et l’infecter. Les chiffres des personnes atteintes de kératite sont inquiétants, car ils ont été multipliés par trois depuis 2011 en Angleterre.
Des mesures d’hygiène indispensables
Les résultats de l’étude menée par des chercheurs britanniques et publiés dans le British Journal of Ophtalmology expliquent que les porteurs de lentilles réutilisables sont plus souvent atteints que ceux qui ont choisi les lentilles jetables. Il semblerait donc que le problème provienne de règles d’hygiènes peu ou mal suivies.
Si vous gardez vos lentilles la nuit, sous la douche ou à la piscine, que vous vous lavez mal les mains avant de les nettoyer méticuleusement à l’aide d’un produit adpaté, vous risquez de voir une kératite à acanthamoeba se développer. Aujourd’hui, pas moins de 25% des personnes touchées ont recours à la chirurgie (greffe de cornée) pour traiter la maladie et voir à nouveau.
Maylis Choné
À lire aussi : Comment prendre soin de ses lentilles de contact ?
Une étude, publiée en septembre dans le Journal of Neurology, a comparé la prégabaline (Lyrica) à un placebo contre la douleur neuropathique chronique qui se développe parfois après une blessure des nerfs causée par un accident ou une chirurgie.
La prégabaline (Lyrica) est approuvée pour traiter la douleur chronique associée au zona, aux lésions de la moelle épinière, à la fibromyalgie et à la neuropathie périphérique diabétique.
Le médicament est aussi couramment prescrit comme traitement hors autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les syndromes chroniques de lésions nerveuses qui surviennent à la suite d’accidents de la route, de chutes, de blessures sportives, de remplacement du genou ou de la hanche et de chirurgies telles que celles des hernies et la mastectomie.
Une étude précédente de huit semaines avait montré que la prégabaline réduisait mieux l’intensité de la douleur que le placebo dans ces syndromes douloureux post-traumatiques chroniques. Ces résultats ont conduit de nombreux médecins à prescrire ce médicament pour la douleur à long terme qui ne se résout pas comme prévu.
Les syndromes de douleur chronique post-chirurgicale surviennent chez environ un ou deux patients sur dix et les niveaux jugés intolérables, chez environ un ou deux patients sur 100. Avec 55 millions de chirurgies pratiquées aux États-Unis chaque année, la douleur chronique sévère touche plus d’un million de nouvelles personnes chaque année. Il est estimé qu’environ un tiers de ces patients souffrent de douleur neuropathique.
Ces taux varient considérablement selon le type de chirurgie. Les facteurs de risque et les mécanismes sous-jacents de ce type de douleur chronique ne sont pas bien compris. Mais les symptômes, décrits par les patients comme étant des « sensations de brûlure », des « picotements désagréables » ou des « engourdissements », ressemblent à d’autres syndromes de douleur neuropathique comme le zona. Par conséquent, les médecins qui tentent de trouver des analgésiques non opioïdes se tournent vers la prescription de gabapentine (Neurontin) ou de prégabaline.
L’étude, coordonnée par John Markman du département de neurochirurgie de l’Université de Rochester, a été menée dans 101 centres en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et en Asie et a suivi 539 personnes pendant trois mois. Les participants ont été répartis au hasard en deux groupes qui ont reçu soit la prégabaline, soit un placebo.
La prégabaline n’était pas efficace pour contrôler la douleur chez les personnes souffrant de lésions nerveuses traumatiques (causées par des accidents). Une analyse rétrospective d’un sous-groupe de participants, dont la douleur nerveuse était attribuée à une chirurgie, a montré que le médicament soulageait mieux la douleur que le placebo.
« La possibilité qu’il y ait eu un soulagement de la douleur chez les patients qui ont subi une chirurgie pour une hernie, une chirurgie mammaire pour un cancer ou un remplacement articulaire jette les bases d’études futures sur ces syndromes postopératoires où le besoin de traitements non opiacés est si grand », souligne le chercheur.
L’un des principaux défis est que les différents changements biologiques dans les nerfs et les autres tissus qui causent la persistance de la douleur après la guérison d’un traumatisme varient d’un patient à l’autre. À l’heure actuelle, il n’existe aucune méthode diagnostique qui permette aux médecins d’identifier facilement les patients dont la douleur répondra à un type particulier de traitement de la douleur, soulignent les chercheurs.
Pour plus d’informations sur les douleurs neuropathiques et sur la prégabaline (Lyrica), voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of Rochester, Journal of Neurology. Tous droits réservés.
C’était une promesse électorale du président Macron : étendre la PMA aux femmes célibataires et aux couples de lesbiennes. Le projet de loi devrait être présenté d’ici la fin de l’année mais déjà, les opposants montent au créneau, notamment les évêques de France, qui viennent d’exprimer leur inquiétude dans une déclaration publiée le 20 septembre.
L’épiscopat évoque « 5 obstacles éthiques majeurs à l’extension de la PMA »
Dans le cadre de la révision de la loi sur la bioéthique, qui sera discutée au Parlement début 2019, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a été invité à débattre, lors des États généraux de la bioéthique, de l’ensemble des sujets concernant cette révision, notamment le projet d’étendre la PMA. Si le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé mercredi 19 septembre au journal La Croix ne pas être hostile à l’extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, la Conférence des évêques de France (CEF) a déclaré y être opposée.
Dans une longue déclaration commune intitulée « La dignité de la procréation » et publiée jeudi 20 septembre, la Conférence des évêques de France (CEF) a confirmé sa position claire concernant la PMA étendue aux femmes célibataires et aux couples de lesbiennes : l’ensemble des évêques de France s’y opposent. « L’Église catholique, soucieuse de la valeur de la fraternité, tient à faire connaître son inquiétude sur la société que préparerait une évolution législative étendant l’usage des techniques » de PMA, estiment les évêques. Une telle extension de la PMA pose selon eux « cinq obstacles éthiques majeurs ».
Les évêques de France redoutent « l’éviction des responsabilités du père » et la « légalisation de la GPA »
Selon la CEF, l’extension de la PMA telle qu’elle est envisagée « écarte dès le principe la référence biologique et sociale à un père ». « Pourrions-nous accepter collectivement que l’homme soit considéré comme un simple fournisseur de matériaux génétiques et que la procréation humaine s’apparente ainsi à une fabrication ? » s’interroge l’épiscopat. « La suppression juridique de la généalogie paternelle porterait atteinte au bien de l’enfant qui serait privé de sa référence à une double filiation », estiment par ailleurs les évêques. Cela « encouragerait socialement la diminution, voire l’éviction des responsabilités du père ».
Les évêques de France redoutent par ailleurs que la prochaine étape soit la légalisation de la GPA. «Si l’argument d’égalité est brandi au bénéfice des femmes, alors l’ouverture de[la PMA] ‘pour toutes les femmes’ conduira à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) », car « la référence à l’égalité, indissociable de la dignité, s’applique tout autant aux femmes qu’aux hommes ». Une impensable marchandisation du corps humain, selon les évêques, notamment en cas de rémunération du don de sperme. Le CCNE devrait rendre son avis mardi 25 septembre, mais il s’était déjà prononcé en 2017 pour l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Les débats sur la révision de la loi sur la bioéthique à l’Assemblée promettent d’être houleux.
Aurélie Giraud
À lire aussi : PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »
L’application Mon Chaperon, soutenue par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), met en relation des piétons afin qu’ils puissent partager un trajet à pied ou en transport.
Apparues ces derniers jours dans les couloirs du métro, des affiches invitent les usagers à faire « un bout de chemin ensemble ».
L’application propose le copiétonnage : partager tout ou partie d’un trajet à pied ou en transport avec un inconnu mis en relation via l’application.
Lors de la création d’un profil, l’e-mail, le numéro de téléphone et une pièce d’identité sont vérifiés. Une photo identifiable du visage est également requise.
Après avoir créé un profil, les voyageurs peuvent renseigner les informations relatives à leur trajet (point de départ, destination(s) et horaires) afin d’effectuer des trajets à pied à deux ou à plusieurs.
L’application propose plusieurs personnes à proximité avec leurs photos. Les utilisateurs échangent via une messagerie interne sécurisée.
Mon Chaperon intègre une fonctionnalité de traçage en temps réel. Les numéros que l’on aura choisis peuvent, si l’on active la fonction, recevoir un lien qui géolocalise en temps réel l’utilisateur, tout au long de son trajet. Et, une fois que ce dernier a atteint sa destination, un message est envoyé aux proches pour leur indiquer qu’il est bien arrivé : « Nous avons automatisé le fameux texto que l’on oublie toujours d’envoyer quand on arrive », explique Fabien Boyaval, fondateur de l’application, au Parisien.
L’application intègre aussi également une fonctionnalité d’appel d’urgence : on entre un ou plusieurs numéros de proches. En cas de problème, il suffit d’appuyer sur un bouton d’alerte : « Les numéros indiqués ainsi que tous les utilisateurs situés dans un rayon de 200 m recevront un texto qui permettra de géolocaliser l’utilisateur ».
Mon Chaperon n’a pas qu’une fonction sécuritaire, souligne Le Parisien : « On s’aperçoit progressivement que les gens l’utilisent pour leur trajet domicile/travail », s’étonne lui-même Fabien Boyaval. « Nous n’avions pas forcément imaginé cela. Mais elle répond aussi à un besoin de création de lien social pour briser la solitude des citadins ». Dans l’Hexagone, l’application recense déjà plus de 15 000 utilisateurs.
Psychomédia avec sources : Mon Chaperon, RAPT, Le Parisien. Tous droits réservés.
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