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Que faire en cas de tornade ?

Une tornade est un tourbillon de vents violents prenant la forme d’un entonnoir sortant d’un nuage, le plus souvent un cumulonimbus.

« Elle peut déraciner des arbres, renverser des voitures et détruire des constructions. Elle se déplace à grande vitesse et peut changer de trajectoire de façon brusque », souligne le site gouvernemental Urgence Québec.

Selon l’échelle de Fujita améliorée, ou échelle EF (pour Enhanced Fujita, en anglais), utilisée par Environnement Canada pour mesurer l’intensité des dommages causés par le vent, les tornades se classent comme suit :

  • F0 : 90 à 130 km/h – dégâts légers comme bout de toiture emportée ;

  • F1 : 135 à 175 km/h – dégâts modérés comme toit emporté ;

  • F2 : 180 à 220 km/h – dégâts importants comme maisons mobiles renversées ou détruites ;

  • F3 : 225 à 265 km/h – dégâts considérables comme maisons plus solides détruites ;

  • F4 : 270 à 310 km/h – dégâts dévastateurs auxquelles les meilleurs bâtiments ne résistent pas ;

  • F5 : >315 ou plus km/h – dévastation totale.

Certains signes, indique Urgence Québec, peuvent être annonciateurs de l’apparition d’une tornade, dont :

  • un ciel très sombre teinté de vert ou de jaune ;
  • de fréquents éclairs et coups de tonnerre ;
  • une pluie torrentielle ;
  • de la grêle ;
  • un grondement ou un sifflement ;
  • un nuage ressemblant à un entonnoir à la base d’un nuage orageux.

Conseils d’Urgence Québec :

Soyez prévoyant

« Si vous demeurez dans une région où il y a des risques de tornade, en particulier le sud du Québec, restez attentif à tout avertissement de tornade.

Déterminez la pièce de la maison qui serait la plus sécuritaire lors d’une tornade. Le plus souvent, c’est au sous-sol ou au rez-de-chaussée, dans la pièce la plus au centre du bâtiment et loin des fenêtres, ou encore dans un corridor. Informez votre famille de l’endroit où se réfugier en cas de tornade. »

Agissez prudemment lors d’une tornade

« N’approchez jamais d’une tornade. Pensez au contraire à vous en éloigner et à vous en protéger.

En cas de tornade annoncée, suivez les consignes des autorités.

À l’intérieur d’un bâtiment

  • Protégez-vous à l’intérieur d’un bâtiment ayant une structure solide.

  • Débranchez tous les appareils électriques.

  • Prenez votre trousse d’urgence avant de vous réfugier de préférence au sous-sol ou au rez-de-chaussée, dans la pièce la plus au centre du bâtiment, ou encore dans un corridor. (Que doivent contenir votre trousse d’urgence et votre plan de sécurité ?)

  • Abritez-vous sous un meuble lourd.

  • Tenez-vous éloigné des portes et des murs extérieurs.

  • N’utilisez pas les ascenseurs.

  • Attendez le retour au calme avant de sortir.

À l’extérieur d’un bâtiment

  • Si vous êtes à l’extérieur et n’êtes pas en mesure de vous éloigner de la tornade ni de vous réfugier à l’intérieur d’un bâtiment sûr, placez-vous à bonne distance d’arbres, de poteaux et de lignes électriques.

  • Réfugiez-vous dans un fossé ou dans un repli de terrain, en vous couchant face contre terre et en vous protégeant la tête avec les mains.

  • Vous pouvez également vous abriter sous un ouvrage solide, comme un pont.

  • Protégez-vous des objets qui peuvent être projetés par le vent.

  • Soyez prêt à vous déplacer en cas d’inondations soudaines. »

Ne vous fiez pas aux faux abris

« Certains lieux sont à éviter lors d’une tornade parce qu’ils ne représentent pas un abri adéquat. Ce sont :

  • les voitures ;

  • les maisons mobiles ;

  • les bâtiments ayant un toit immense, comme les gymnases, les églises ou les granges, car ce toit est susceptible de s’effondrer.

Quittez les lieux si vous vous trouvez dans l’un de ces endroits et cherchez un abri sûr. »

Après le passage d’une tornade

« Après le passage d’une tornade, les débris sur les routes et les propriétés représentent une source de danger. Méfiez-vous des fils électriques qui jonchent le sol et qui peuvent être encore sous tension.

Si votre demeure a été endommagée, vous devez en informer :

  • votre service d’incendie pour vérifier que vous pouvez accéder à votre demeure ;
  • votre assureur ;
  • l’institution financière qui vous a consenti un prêt hypothécaire. »

Sur le site d’Urgence Québec : Après un sinistre

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Photo : nuage cumulonimbus

Psychomédia avec sources : Urgence Québec, gouvernement du Canada, Wikipédia.
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Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Le 17 septembre 2018.

Une bactérie, présente dans la bouche de votre chien ou de votre chat, peut vous être mortelle. Prenez garde à ces coups de langue affectueux !

Une infection potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée

Un  coup de langue de votre chien ou de votre chat, rien de plus banal pensez-vous sûrement. Et pourtant, cette marque d’affection pourrait bien vous être fatale. C’est en tout cas ce que suggère une étude menée par des chercheurs de l’université de Brest. Dans une publication parue dans la revue Médecins et maladies infectieuses, les auteurs mettent en garde contre une bactérie : la Capnocytophaga canimorsus.

Cette dernière, en pénétrant dans l’organisme d’un homme dont le système immunitaire est défaillant, peut être à l’origine d’une infection potentiellement grave : un choc septique qui s’avérerait mortel dans certains cas, si le patient n’est pas pris en charge à temps.

Attention à vos plaies qui s’infectent

De nombreux cas ont été relatés par la presse scientifique ces derniers mois. Parmi eux, celui d’un homme de 56 ans qui, en janvier 2017, s’est vu diagnostiqué une méningite après avoir été hospitalisé. Ses animaux lui avaient léché l’avant-bras sur lequel il avait des plaies. L’infection s’est propagée rapidement et finalement, ses doigts ont été amputés.

Si, parfois, l’origine de l’infection est plus facilement identifiable, il arrive également que le malade n’ait pas été, ni léché, ni mordu, par un chien. C’est le cas de cet homme de 54 ans qui, en avril dernier, a succombé à une septicémie fulgurante à méningocoque, sans qu’aucune morsure n’ait été révélée. Par précaution, et quand vous avez une plaie qui s’infecte, consultez rapidement un médecin avant que la situation ne s’aggrave.

Gaëlle Latour

À lire aussi La septicémie : tout sur l’infection associé au sepsis

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Influence de l’intestin sur la motivation et les émotions via le nerf vague

L’intestin influence la motivation et les émotions via le nerf vague, selon une étude publiée dans la revue Cell.

Ces résultats peuvent fournir de nouvelles cibles pour les traitements de stimulation vagale, en particulier pour les troubles émotionnels et alimentaires, soulignent les chercheurs.

Des recherches précédentes ont montré que l’intestin est un régulateur majeur des états motivationnels et émotionnels, indiquent les chercheurs, mais jusqu’à présent, les circuits neuronaux intestinaux et cérébraux pertinents demeuraient insaisissables. (Association entre les bactéries intestinales et les émotions)

Le nerf vague, le plus long des nerfs crâniens, contient des fibres motrices et sensorielles et passe par le cou et le thorax pour atteindre l’abdomen. Traditionnellement, les scientifiques croyaient que le nerf ne médiait que des fonctions suppressives telles que la satiété et la nausée ; et que les hormones circulantes, plutôt que le nerf vagal, transmettaient les signaux de récompense de l’intestin au cerveau.

« Notre étude révèle, pour la première fois, l’existence d’une population de “neurones de récompense” parmi les neurones de la branche droite du nerf vague », explique Ivan de Araujo de la Mount Sinai Icahn School of Medicine, auteur principal. « Nous nous sommes concentrés sur la remise en question de l’opinion traditionnelle selon laquelle le nerf vague n’est pas lié à la motivation et au plaisir et nous avons découvert que la stimulation du nerf, en particulier de sa branche intestinale supérieure, est suffisante pour exciter fortement les neurones de récompense situés profondément dans le cerveau. »

Les branches du nerf vague sont très entremêlées, ce qui rend extrêmement difficile la manipulation de chaque organe séparément. Pour relever ce défi, l’équipe de recherche a utilisé une combinaison d’outils moléculaires administrés par voie virale qui lui ont permis de cibler exclusivement les neurones sensoriels vagaux reliés à l’estomac et au gros intestin.

Plus précisément, les chercheurs ont combiné différents virus porteurs d’outils moléculaires de manière à leur permettre d’activer optiquement les neurones vagaux reliés à l’intestin tandis que les neurones vagaux menant à d’autres organes restaient muets. L’approche, une technique de pointe connue sous le nom d’« optogénétique », permet aux chercheurs d’utiliser la lumière pour manipuler l’activité d’un ensemble de neurones prédéfinis.

L’étude a révélé que les neurones-récompenses nouvellement identifiés du nerf vague droit fonctionnent sous les mêmes contraintes que celles des neurones-récompenses du système nerveux central, c’est-à-dire qu’ils relient les cellules sensorielles périphériques aux populations de neurones-récompenses du cerveau précédemment cartographiées.

« Étonnamment », les neurones du nerf vague gauche étaient associés à la satiété, mais pas à la récompense. L’étude révèle également que les branches vagales droite et gauche montent de façon asymétrique dans le système nerveux central.

« Nous avons été surpris d’apprendre que seule la branche vagale droite entre en contact avec les neurones de récompense contenant de la dopamine dans le tronc cérébral », explique Wenfei Han, coauteur. La dopamine est un neurotransmetteur essentiel pour la récompense et la motivation.

La découverte de ces neurones dans le nerf vagal ouvre des opportunités pour de nouvelles cibles de stimulation plus spécifiques qui peuvent augmenter l’efficacité de la thérapie de stimulation du nerf vague, consistant à appliquer des impulsions électriques, pour le traitement de troubles émotionnels et alimentaires, soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Mount Sinai Icahn School of Medicine, Cell.
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Le fœtus directement touché par la pollution de l'air

Le fœtus directement touché par la pollution de l'air

Le 21 septembre 2018.

On parle de plus en plus de l’impact de la pollution de l’air et des particules fines en particulier, sur les enfants à naître. Dernière découverte en date : les particules fines peuvent franchir la barrière placentaire.

Les particules fines contaminent le fœtus

Une étude récente présentée le 16 septembre 2018 à l’occasion du Congrès européen de pneumologie qui se tenait à Paris, vient de démontrer les effets nocifs de la pollution de l’air sur les enfants à naître. Les femmes enceintes vivant dans des villes où le taux de particules fines dans l’air est élevé, exposent malgré elles leur bébé à naître à cette même pollution atmosphérique

Comment ça marche ? Les chercheurs ont montré que les particules fines issues de la pollution présente dans l’air (automobiles, industrie, chauffage, etc.) parvenaient à dépasser la barrière pulmonaire des mères, passaient dans le sang et parvenaient ainsi jusqu’au placenta. Sur plusieurs placentas étudiés, donnés par des femmes londoniennes à la Science, les chercheurs ont découvert des petites taches noires dans 60 cellules sur les 3.500 cellules observées.

Les conséquences sur le bébé

Les chercheurs tentent de comprendre les conséquences possibles sur les enfants à naître. On décèle de nombreuses naissances prématurées dans les villes les plus polluées du monde, situées essentiellement dans les zones en développement. Naître plusieurs semaines avant le terme signifie aussi souvent petits poids de naissance et, avec lui, des retards de formation de certains organes.

« Un fœtus exposé pendant son développement s’adaptera en privilégiant la croissance du cerveau au détriment d’autres organes, tels que les reins ou le foie », précise Marie-Aline Charles, épidémiologiste à l’Inserm. Cela pourrait expliquer l’augmentation de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ou encore l’obésité.

Maylis Choné

À lire aussi : Pollution de l’air : des effets sur la santé

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Gaz hilarant : un risque grave et méconnu de l’utilisation récréative (signes à surveiller)

Le protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, utilisé en médecine comme anesthésique et en cuisine pour faire des mousses ou des crèmes, est aussi utilisé de façon récréative pour ses propriétés euphorisantes.

Il y a quelques mois, le service de neurologie de l’hôpital Bichat, à Paris, a reçu un patient de 30 ans atteint de tétraplégie, d’ataxie (trouble de la coordination des mouvements) et d’incontinence, a rapporté la Dre Philippa Lavallée, neurologue, au journal Les Echos.

« Une IRM a montré des lésions assez étendues de la moelle, qu’on constate habituellement lors d’un déficit de vitamine B12. Un des urgentistes pense alors à une intoxication au protoxyde d’azote, ce fameux “gaz hilarant”. Le patient reconnaît en avoir consommé “des dizaines de capsules” chaque soir au cours des deux semaines précédentes. »

Sur 37 étudiants étudiants en médecine interrogés dans différentes villes de France (Nantes, Strasbourg, Toulouse, Lyon, Lille et Paris), la majorité (25) dit avoir déjà tenté l’expérience, certains une ou deux fois, d’autres « trois ou quatre fois par an ». Quelques-uns confient une fréquence beaucoup plus élevée.

Interrogés sur les risques, la moitié de ces étudiants pensait qu’il n’y en a pas, ou ne savait pas en citer. Plusieurs évoquaient tout de même des problèmes respiratoires liés à l’inhalation du gaz, des risques cardiaques en cas d’usage régulier, des troubles de la conscience ou encore une dépendance. Des risques que l’on retrouve effectivement sur des sites d’informations spécialisés comme « Drogues info services », même si le risque de dépendance fait débat, indique Les Echos.

Aucun ne connaissait toutefois le risque de sclérose combinée de la moelle épinière qui a touché le patient reçu à l’hôpital Bichat. « La consommation intense et régulière de protoxyde d’azote vide les stocks de vitamine B12 et la sclérose s’installe rapidement », explique la Dre Philippa Lavallée.

Les risques sont plus élevés pour les personnes déjà carencées en B12, comme les anorexiques ou les véganes.

« Dans le cas du patient que nous avons reçu, il a eu la chance que le diagnostic soit fait rapidement. Il a été supplémenté en B12 et a pu récupérer en une dizaine de jours. Mais si la moelle se sclérose, c’est fini », met-elle en garde.

Ces dernières années, « le nombre de cas rapportés dans la littérature médicale a fortement augmenté », alerte-t-elle. Aucun cas de lésions de la moelle n’était recensé autour des années 2000 jusqu’à un premier pic en 2007 avec 8 cas. En 2017, on en rapportait 11 et, mi-2018, déjà 24.

Sachant que les étudiants n’arrêteront pas leur consommation, la neurologue souligne qu’ils doivent être informés afin d’« évaluer leur consommation et prévenir quand des symptômes apparaissent », comme « des fourmillements ou une faiblesse dans les bras et jambes, voire une paralysie ».

Végétalisme : éviter la carence en vitamine B12

Pour plus d’informations sur la carence en vitamine B12, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Les Échos.
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Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Les produits aux mauvais Nutri-scores augmentent le risque de développer un cancer

Le 20 septembre 2018.

Une étude, menée par une chercheuse de l’Inserm, montre que les personnes qui consomment beaucoup de produits dont la valeur nutritionnelle n’est pas bonne, ont un risque plus élevé de développer un cancer.

Consommer trop de produits au mauvais Nutri-score augmente de 7% le risque de développer un cancer

Le Nutri-score, cet étiquetage qui permet au consommateur de repérer en un clin d’œil la valeur nutritionnelle d’un produit, pourrait bien également être un indicateur du risque de développer un cancer. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure d’une récente étude, menée par une scientifique de l’Inserm.

Dans des conclusions parues dans la revue PLOS Medecine, cette chercheuse affirme que consommer régulièrement des produits qui ont un mauvais Nutri-score augmenterait le risque de développer un cancer de 7%.

Hommes et femmes ne risquent pas de développer les mêmes cancers

Pour parvenir à ces chiffres, l’auteure de cette étude, Mélanie Deschasaux, a observé les cas de 471.495 personnes vivant dans toute l’Europe. Entre 1992 et 2004, elle a scrupuleusement analysé les modes d’alimentation de ces participants, tout en les recoupant avec leur mode de vie (tabagisme, sédentarité etc.). Au terme de cette étude, elle a observé les cas des 50.000 personnes qui, dans ce panel, avaient développé un cancer. Or, l’alimentation de ces personnes était particulièrement riche en produits dont le Nutri-score était mauvais.

Il semble par ailleurs qu’hommes et femmes ne soient pas égaux face à ce risque de cancer. Selon les observations de cette étude, les hommes auraient davantage de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures, colorectal ou de l’estomac. En s’alimentant mal, les femmes courent quant à elles le risque de développer un cancer du foie ou du sein.

Gaëlle Latour

À lire aussi Nutri-score : Leclerc, Auchan, Intermarché et Fleury-Michon s’engagent

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Les aliments ayant un faible Nutri-Score liés à un risque accru de cancer

Une étude, publiée dans la revue Plos Medicine, montre un lien entre les aliments de faible qualité nutritionnelle et le risque de cancer.

L’étude a été coordonnée par Mathilde Touvier et Mélanie Deschasaux de l’Inserm (Université Paris 13, Inra, Cnam) en association avec le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC-OMS).

Les chercheurs ont analysé les données d’une grande cohorte (l’« European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition » – EPIC, suivie de 1992 à 2014) de 471 495 personnes dans 10 pays européens.

Les aliments consommés étaient notés selon une version modifiée du système de la British Food Standard Agency qui a servi de base au système français du logo Nutri-Score.

Les participants se situant dans le quintile (20 %) dont l’alimentation était de plus faible qualité nutritionnelle avaient un risque de cancer accru de 7 % comparativement aux participants se situant dans le quintile ayant la meilleure alimentation.

Le risque accru était plus particulièrement observé pour les cancers du côlon-rectum, des voies aérodigestives supérieures et de l’estomac, du poumon chez les hommes, du foie et du sein (post-ménopause) chez les femmes.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : PLOS, PLOS Medicine, Le Monde.
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Bientôt un vaccin contre l’acné ?

Bientôt un vaccin contre l’acné ?

Le 19 septembre 2018

Une équipe de chercheurs serait sur le point de finaliser un vaccin contre l’acné. Un bel espoir pour ces millions de personnes touchées par cette maladie de peau pour l’instant difficile à soigner. Explications.

L’acné toucherait 6 millions de personnes en France

L’acné est une affection des glandes sébacées, caractérisée par l’apparition de boutons rouges, de points noirs et de kystes. Près de 6 millions de personnes en France seraient touchées par l’acné, selon les chiffres de l’AFSSAPS (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et des Annales de Dermatologie, principalement des adolescents, mais aussi des jeunes adultes ou encore des femmes enceintes. 

Jusqu’à présent, pour traiter cette pathologie, seuls des traitements médicamenteux étaient proposés, avec un taux de réussite parfois aléatoire et de nombreux effets secondaires. Mais un vaccin pourrait peut-être bientôt être proposé contre cette maladie de peau, selon une récente étude publiée dans le Journal of Investigate Dermatology, qui dévoile l’avancée des travaux menés par une équipe de chercheurs américains et taïwanais.

Des anticorps pour empêcher l’inflammation à l’origine des boutons

Pour mener à bien leur étude, les chercheurs américains du département de dermatologie de l’université de Californie à San Diego, en partenariat avec ceux de l’université de Jhongli (Taïwan), ont effectué des tests sur des souris et sur des biopsies de lésions acnéiques prélevées sur des humains. Ils ont découvert que des anticorps dirigés contre une toxine sécrétée par les bactéries responsables de l’acné permettraient de réduire l’inflammation des lésions à l’origine des boutons d’acné chez l’homme

Ces anticoprs identifiés, il convient maintenant de créer une formule de vaccin utilisable sans danger chez les humains. Selon Chun-Ming Huang, qui dirige les recherches, « une fois validés par un essai clinique à grande échelle, nos résultats auront un impact sur des centaines de millions de personnes souffrant d’acné ». En effet, si cette maladie de peau peut paraître banale, elle peut laisser des séquelles irréversibles. Dans certains cas d’acné sévère, les nombreuses cicatrices sur le visage, le thorax ou le dos peuvent avoir de graves répercussions psychologiques, notamment des troubles dépressifs

Aurélie Giraud

À lire aussi : Acné à l’âge adulte : comment prendre soin de sa peau ?

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Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

La revue Prescrire a présenté sur son site, le 5 septembre, « quelques points de repère » sur les antidépresseurs.

« Chez les enfants et les adolescents, les antidépresseurs ont été très peu étudiés, et la plupart des études n’ont pas montré d’efficacité au-delà de l’effet placebo, ou une efficacité mineure, avec par contre des effets nocifs, parfois mortels. La priorité est la prise en charge psychologique. » (13 antidépresseurs sur 14 ne sont pas plus efficaces qu’un placebo chez les enfants et les adolescents)

« Les effets neuropsychiques à long terme sur l’enfant à naître quand une femme enceinte prend un antidépresseur sont très mal connus ; des signaux inquiétants incitent à donner la priorité à la prise en charge psychologique. »

« Des médicaments très variés exposent à des troubles dépressifs ou à des idées suicidaires : des psychotropes, certains antiviraux, certains antibiotiques, etc. Quand le diagnostic de dépression est envisagé, il est utile de se demander si les troubles sont provoqués par un médicament. » (1/3 des gens prendraient des médicaments pouvant causer la dépression comme effet secondaire)

« Plusieurs antidépresseurs figurent dans le dossier des médicaments à écarter publié par Prescrire en 2018 ». (7 antidépresseurs à éviter selon Prescrire – 2018)

« En pratique, il est important de savoir remettre en question un traitement par antidépresseur, vu le peu d’efficacité globale et l’ampleur des effets indésirables de ces médicaments », estime la revue.

Sur le site de Prescrire : Antidépresseurs : quelques points de repère en 2018.

Pour plus d’informations sur la dépression, les antidépresseurs et le sevrage des antidépresseurs, voyez les liens plus bas.

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Une bactérie tue six nouveaux-nés en Afrique du Sud

Une bactérie tue six nouveaux-nés en Afrique du Sud

Le 18 septembre 2018.

La bactérie Klebsiella pneumonia fait des dégâts dans un hôpital d’Afrique du Sud. Selon le dernier bilan des autorités sanitaires, six nouveaux-nés seraient morts des suites d’une infection causée par cette souche.

La bactérie tue six nourrissons

Cette bactérie est présente naturellement dans notre organisme et pourtant, en cas d’infection sur un système immunitaire affaibli, elle peut tuer. C’est ce qui s’est passé pour ces six nouveaux-nés d’un service maternité de Johannesburg en Afrique du Sud, contaminés depuis juillet par cette bactérie. 

Son nom ? Klebsiella pneumonia. La bactérie s’est révélée résistante aux traitements antibiotiques mis en place par les autorités sanitaires locales. Autre facteur favorable à la propagation de la bactérie : la surpopulation de cet établissement qui, aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, n’est plus en mesure d’accueillir des nouveaux-nés. 

Une surpopulation fréquente en Afrique du Sud

Selon les données disponibles, nous savons que l’hôpital Thelle Mogoerane, dans le township de Vosloorus où s’est déroulé le drame, subit une surpopulation qui ne permet pas de lutter contre la bactérie. Les autres patients affectés ont donc été transférés dans d’autres établissements de la région. 

D’autres hôpitaux déplorent aussi cette surpopulation liée vraisemblablement à l’afflux d’étrangers venus en Afrique du Sud pour se faire soigner. Le Zimbabwe fait notamment partie de pays de départ. Notons que les maternités de la province de Gauteng, au Nord du pays, affichent un taux d’occupation de 132%.

Maylis Choné

À lire aussi : Maladies nosocomiales : de plus en plus de cas dans les hôpitaux

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