Bernadette Colin : 7 mois de prison ferme pour tentative d’assassinat sur sa mère
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Une ancienne professeur de français de 64 ans a été condamné à 5 ans de prison dont 53 mois avec sursis (soit sept mois de prison ferme) pour avoir tenté de tuer il y a trois ans et à plusieurs reprises sa mère de 87 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Comme la peine couvre la période de détention provisoire, l’accusée ne verra jamais la prison. Suivant l’avocat général qui avait requis une peine d’emprisonnement de cinq ans dont deux fermes, les assises de l’Hérault avaient rendu leur verdict ce lundi, condamnant la professeure depuis suspendue de l’Éducation nationale à 5 ans de prison dont 53 mois avec sursis.

Selon son avocat, l’accusée, tentant de mettre fin à une « souffrance dramatique pour toute la famille », avait tenté d’empoisonner sa mère, de l’étrangler, de l’étouffer puis de la poignarder. La victime, morte d’un cancer trois ans après les faits, avait survécu à toutes les tentatives de mise à mort de sa propre fille.

Rappel des faits : le 24 avril 2009, Bernadette Colin vient rendre visite à sa mère pour les vacances scolaires et tente de la faire mourir en lui faisant avaler des médicaments associés à de l’alcool… c’est un échec puisque la vieille dame ne fait que s’endormir.

Sa fille n’en reste pas là et tente alors de l’étrangler avec une cordelette, puis de l’étouffer avec un oreiller et enfin de la poignarder. Là encore, elle ne parvient pas à ses fins et la mère est retrouvée le lendemain dans une mare de sang.

Bernadette Colin qui porte du sang séché sur les mains est rapidement soupçonnée. Elle avoue sans peine ne pas avoir euthanasié sa mère qui n’avait pas demandé à mourir, mais simplement avoir agit par pur égoïsme et pour aller mieux elle-même, ne supportant plus la déchéance maternelle. Elle déclare également ne pas avoir prémédité de la faire mourir par étouffement mais uniquement par médicament.

Elle avait alors voulu dissimuler son crime et le maquiller en suicide. Elle avait envoyé un SMS à une amie, lui indiquant que sa mère avait mis fin à ses jours.

Selon les experts, le « discernement» de l’accusée était altéré lors des passages à l’acte, et un état «bipolaire» a été diagnostiqué.

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