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Syndrome de fatigue chronique (encéphalomyélite myalgique) : le Canada investit dans un réseau de recherche

L’investissement provient du gouvernement du Canada par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

« Les personnes atteintes ressentent notamment :

  • une fatigue intense et persistante à la suite d’une activité physique ou cognitive légère que le repos ne parvient pas à atténuer ;

  • de la douleur musculaire et articulaire ;

  • des maux de tête ;

  • l’incapacité de rester debout en raison d’une chute soudaine de la tension artérielle ;

  • une mauvaise qualité du sommeil. »

« Les causes ne sont pas bien comprises, et il n’existe aucun test diagnostique ni aucun remède. »

Un article des IRSC, publié en juillet 2019, explique plus précisément :

« L’EM/SFC est une maladie multisystémique chronique associée à une déficience neurologique, neurocognitive, immunologique, autonomique et du métabolisme énergétique aérobie. (Actualités de la recherche sur les causes du syndrome de fatigue chronique)

Le symptôme caractéristique de cet état est un malaise après effort, une exacerbation retardée de symptômes et une perte d’endurance après un effort cognitif ou physique même anodin.

L’EM/SFC se manifeste souvent de façon soudaine, habituellement après une infection virale ou autre, mais peut également survenir à la suite d’autres types de traumatismes physiques. Les patients disent ressentir des symptômes “pseudogrippaux” de façon chronique. En plus de l’état de malaise consécutif à l’effort, les patients peuvent aussi ressentir une déficience cognitive, avoir un sommeil non réparateur et présenter des symptômes autonomiques comme une variabilité du rythme cardiaque et une intolérance orthostatique, une douleur musculaire et articulaire, et une sensibilité au bruit, à la lumière et aux produits chimiques.

L’EM/SFC peut être plus ou moins grave. Chez le même patient aussi, le degré de sévérité peut changer avec le temps, et d’un jour à l’autre, les symptômes augmentant ou diminuant. Les personnes atteintes d’EM/SFC ne peuvent vaquer à leurs activités courantes de manière prévisible ou constante. Jusqu’à 70 % des patients sont incapables de travailler et 25 % restent confinés au lit ou à leur domicile. »

Le réseau sera basé au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal. Il sera dirigé par Alain Moreau, professeur à l’Université de Montréal, avec la collaboration d’une équipe de patients partenaires, de cliniciens et de plus de 20 chercheurs.

Le Canada compte seulement trois cliniques spécialisées dans la prise en charge des patients atteints d’encéphalomyélite myalgique ou de maladies apparentées comme la fibromyalgie ou les hypersensibilités environnementales, à Vancouver, Toronto et Halifax, a indiqué le Dr Moreau à la Presse canadienne.

« Cet investissement de 1,4 M$ sur cinq ans vise à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec l’EM :

  • par l’étude des causes de l’EM, y compris des liens possibles avec des virus et des gènes ;

  • par l’établissement de liens entre des cohortes de patients et des chercheurs du Canada et des États-Unis, permettant aux chercheurs de partager leurs échantillons de recherche et leurs données cliniques, et d’échanger sur les méthodes d’analyse ;

  • par l’appui d’étudiants des cycles supérieurs travaillant sur l’EM pour développer les capacités de recherche du Canada sur cette affection ;

  • par l’utilisation des connaissances des personnes qui vivent avec l’EM et qui prennent une part active à la recherche. »

Le gouvernement américain a aussi récemment accéléré la recherche sur le syndrome : SFC : financement de trois centres de recherche aux États-Unis (2017).

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : IRSC (communiqué), IRSC, La Presse canadienne.
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Un vaccin contre l’allergie aux chats

Un vaccin contre l'allergie aux chats

Le 14 août 2019

Des chercheurs britanniques ont mis au point un vaccin permettant de ne plus être allergique aux poils de chat. Sa particularité ? Il est injecté directement au chat. 

Un vaccin baptisé HypoCat

Les allergies aux chats sont un problème très courant en France. Divers traitements médicamenteux et naturels existent pour soulager et contrôler les symptômes une fois que l’allergie s’est développée. Cependant, ces thérapies sont souvent inefficaces. 

Des scientifiques ont mis au point un vaccin permettant de stopper l’allergie aux chats. Le vaccin HypoCat permet de neutraliser la protéine Fel-d1 présente dans les poils de chat qui est à l’origine des éternuements, des démangeaisons et de l’asthme. 

Une injection pour le chat

Pas d’inquiétude pour ceux qui ont peur des aiguilles puisque c’est le chat qui doit recevoir le vaccin et non l’homme. Les chercheurs ont noté qu’après la vaccination, 54 chats produisaient des anticorps efficaces permettant de détruire la protéine Fel-d1. 

Cette protéine est présente sur la peau et dans les poils de chat. Elle se trouve également dans les glandes salivaires, mais aussi dans les glandes lacrymales, les glandes sébacées et les glandes anales. L’étude réalisée sera bientôt publiée dans le Jounal of Allergy and Clinical Immunology. Ce vaccin, qui devrait sortir d’ici trois ans, permettra en outre aux chats de ne pas être abandonnés lorsque les propriétaires souffrent d’allergies, ce qui arrive malheureusement assez fréquemment. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Comment se manifeste l’allergie aux chats ?

 

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Vague de maladies sévères des poumons liées au vapotage chez des jeunes aux États-Unis

Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains enquêtent sur 94 cas possibles de maladies pulmonaires sévères associées au vapotage qui ont été signalés dans 14 États américains entre le 28 juin 2019 et le 15 août 2019, selon un communiqué publié le 17 août.

Ces cas concernent surtout des adolescents et de jeunes adultes.

Plusieurs ont dû être hospitalisés, rapporte le New York Times. La plupart avaient de la difficulté à respirer à leur arrivée à l’hôpital. Certains présentaient également des douleurs thoraciques, des vomissements et d’autres affections. Certains ont subi des lésions pulmonaires graves qui ont nécessité des semaines de traitement dans des unités de soins intensifs, précise le quotidien.

Les cas ont été rapportés dans les États du Wisconsin, de l’Illinois, de la Californie, de l’Indiana et du Minnesota. D’autres États ont également rapporté des cas qui sont sous investigation.

Il n’y a pas d’évidence qu’une maladie infectieuse soit à l’origine de ces maladies. Certains cas dans chacun des États sont similaires et semblent être liés à l’utilisation de produits d’e-cigarette.

Plus d’informations sont nécessaires pour déterminer ce qui cause les maladies. Les investigations se poursuivent.

Pour plus d’informations sur le vapotage et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
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Pénurie de médicaments : 26 médecins hospitaliers proposent des solutions (France)

Dans une tribune publiée le 18 août dans Le Journal du dimanche, le Pr Jean-Paul Vernant et 25 médecins hospitaliers proposent des solutions aux pénuries de médicaments.

En 2018, selon l’Agence du médicament (ANSM), « on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible ».

C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements).

Ces pénuries touchent des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.

Les auteurs expliquent :

« Il y a dans la fabrication d’un médicament plusieurs intervenants. D’une part des laboratoires de chimie qui produisent le principe actif, d’autre part des laboratoires pharmaceutiques qui font le travail de façonniers et qui, après l’ajout d’excipients, fournissent le produit fini au dosage requis sous forme de gélules, de comprimés ou d’ampoules. Alors que ces laboratoires pharmaceutiques résident pour la plupart en Occident, la production des principes actifs de 80 % des médicaments passés dans le domaine public a été depuis plusieurs années, pour des raisons de moindre coût, délocalisée en Inde et en Chine.

Ces différents intervenants peuvent être à l’origine de ruptures d’approvisionnement. Une malfaçon du principe actif peut être à l’origine d’une pénurie qui sera d’autant plus grave et prolongée que le laboratoire en cause en est le seul producteur. Mais le plus souvent les ruptures d’approvisionnement sont liées à une incapacité plus ou moins prolongée de production des laboratoires pharmaceutiques -qu’ils soient eux-mêmes façonniers ou qu’ils aient confié cette tâche à des sous-traitants – souvent médiocrement intéressés par la fabrication de médicaments de faible rentabilité. Dans la plupart des cas, après des semaines ou des mois de pénurie, les médicaments réapparaissent sur le marché avec des augmentations non contrôlées des prix. »

« Les mesures actuelles visent à gérer les pénuries et non à les prévenir ».

Afin de prévenir les pénuries, ils soutiennent l’idée que :

  • « soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) sous forme de produits finis pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible » ;

  • « soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années » ;

  • « soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats-Unis. » (Là-bas, « plus de 500 établissements hospitaliers se sont réunis pour fonder un établissement pharmaceutique de ce type produisant des médicaments passés dans le domaine public ».)

Article complet dans Le Journal du Dimanche : Pénurie de médicaments : « Il faut relocaliser la production en Europe »

Une raison fréquente des pénuries de médicaments sans précédent en France (2018)

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La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

La consommation de viande transformée pourrait augmenter les risques de maladie pulmonaire

Le 8 août 2019

Des chercheurs ont démontré une relation entre la consommation de viande transformée et la survenue de maladies pulmonaires. Autre constat, les personnes qui fument et mangent mal accroissent leurs risques de plus de six fois.

Un lien entre la consommation de viande transformée et les maladies pulmonaires

Une consommation trop importante de viande transformée peut entraîner des cancers, cela a déjà été prouvé. Une nouvelle étude parue dans le journal médical The Lancet montre, cette fois, une association entre la consommation de viande transformée et la prévalence de maladies pulmonaires telles que la bronchite obstructive chronique et l’emphysème. Pire, cette consommation aggraverait le risque de développer ce type de pathologie chez les personnes qui fument et mangent mal.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont analysé les données de plus de 2 millions de femmes, entre 1991 et 2017. Les scientifiques ont alors constaté que celles qui consommaient plus de viande transformée (une fois ou plus par semaine) avaient 29% de maladies pulmonaires obstructives chroniques en plus que celles qui en consommaient jamais ou moins d’une fois par semaine.

Le tabac et le mode de vie en cause également

Puis ils ont aussi étudié l’impact de la consommation de viande transformée sur la survenue de ces maladies associée à des facteurs de risques comme le tabagisme et une alimentation malsaine. Au final, la comparaison des femmes comptabilisant les trois facteurs de risque à celles qui n’en comptaient aucun, est énorme. Celles qui fument, mangent mal en général et consomment régulièrement de la viande transformée ont 6,32 fois plus de risques de développer ce type de maladies en moyenne

En conclusion, les chercheurs délivrent des conseils. Il est préférable de diminuer sa consommation de viande transformée et dans le cadre d’une mode de vie plus sain, mieux manger globalement, en pensant aux légumes notamment et en faisant davantage de sport. Il est aussi recommandé d’arrêter de fumer. Dans les deux cas, il est possible de se faire aider, en consultant une diététicienne et en se faisant conseiller pour arrêter la cigarette.

Vous aimerez aussi – Réduire sa consommation de viande : pourquoi ?

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Fibromyalgie : une pathologie des petites fibres nerveuses dans la moitié des cas

Une étude de plus grande envergure a été publiée en août dans la revue Annals of Neurology.

Nurcan Uceyler du laboratoire de neuroscience de l’Université de Wuerzburg (Allemagne) et ses collègues ont mené cette étude avec 117 personnes atteintes de fibromyalgie.

Les données ont été comparées à celles de participantes souffrant de dépression majeure ou de douleur généralisée chronique ainsi que de femmes en santé.

La densité des petites fibres dans la peau a été évaluée au moyen de 5 tests portant sur la morphologie, la fonction et les propriétés électrophysiologiques : biopsie de la peau, microscopie confocale cornéenne, microneurographie, tests sensoriels quantitatifs et potentiels évoqués par la douleur.

La sévérité des symptômes était notamment évaluée au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test).

La densité des fibres nerveuses était réduite à différents sites de biopsie chez 63 % des participantes atteintes de fibromyalgie. (Critères diagnostiques de la fibromyalgie)

Comparativement à celles atteintes de fibromyalgie dont l’innervation cutanée était normale, celles qui présentaient une réduction généralisée de la densité des petites fibres présentaient une plus grande intensité de la douleur, une invalidité plus grande, plus de paresthésie et plus d’anxiété. Elles avaient également une densité et une longueur de fibres nerveuses cornéennes plus faibles.

Ces résultats soulignent l’importance du système nerveux périphérique pour les symptômes de la fibromyalgie, concluent les chercheurs.

Le fait que les participantes atteintes de fibromyalgie présentant une réduction généralisée de l’innervation cutanée avaient également une réduction plus importante de l’innervation cornéenne indique une neurodégénérescence étendue, soulignent-ils.

Les mécanismes par lesquels cette réduction de l’innervation causerait les douleurs de la fibromyalgie demeurent à préciser.

Les résultats d’une revue systématique de la littérature scientifique, publiée en avril 2019 dans la revue Seminars in Arthritis and Rheumatism, a recensé 935 études portant sur la pathologie des petites fibres dans la fibromyalgie. De ce nombre, 8 articles complets répondaient aux critères pour être inclus dans une méta-analyse combinant les données de 222 participants. Cette analyse a montré une prévalence de la pathologie chez la moitié des personnes fibromyalgiques (49 %).

Des anomalies dans le traitement de la douleur par le système nerveux central sont également démontrées dans la fibromyalgie, rappelaient les auteurs de cette analyse. (Sensibilisation cérébrale à la douleur dans la fibromyalgie : actualités)

Les contributions relatives des systèmes nerveux central et périphérique à la pathogenèse de la fibromyalgie font toujours l’objet de débats.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Annals of Neurology.
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Le parcours d’une Huile Essentielle de qualité PHYTOSUN arôms

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Résidus de pesticides sur les fraises : celles du Québec aussi

Qu’en est-il des fraises québécoises ? Pendant longtemps, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a refusé de rendre public son rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et les légumes, rapporte Radio-Canada.

Ce que le vérificateur général du Québec a déploré en 2016. Le MAPAQ vient finalement de donner accès à une base de données partielle rapportant les résultats de tests effectués sur 211 échantillons de fraises entre 2007 et 2016.

Radio-Canada résume :

« Ces informations révèlent que 81 % des échantillons de fraises analysés contenaient les résidus d’au moins un pesticide ; du lot, 17 % contenaient plus de cinq pesticides différents.

Sur l’ensemble des résidus de pesticides retrouvés sur les fraises, 14 sont des cancérigènes possibles ou probables, dont le captane et le tétraconazole (deux fongicides) et le bifenthrine (un insecticide). Sur les 211 échantillons analysés, dans un seul cas, soit 0,47 %, la limite maximale de résidus de pesticides fixée par Santé Canada a été dépassée. »

« Même si on respecte les niveaux de risque, certains produits ont des effets toxiques potentiels », explique Onil Samuel, conseiller scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), interrogé par Radio-Canada. « Une dizaine [d’entre eux] sont des cancérigènes possibles ou probables et qui ont, par exemple, des effets endocriniens. »

Les études sur lesquelles Santé Canada se base pour fixer les limites maximales de résidus de pesticides sont en vaste majorité issues de l’industrie, souligne de son côté Maryse Bouchard de l’Université de Montréal. C’est un manque d’indépendance qui n’est pas souhaitable.

L’autre source d’inquiétude, selon la chercheuse, c’est l’effet cocktail. Les limites maximales de résidus fixées par Santé Canada sont déterminées pour chaque pesticide pris isolément.

Il faut impérativement laver les fraises à l’eau courante pour éliminer le plus de traces de pesticides, est-il rappelé.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada.
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Un senior sur dix adepte du binge drinking

Un senior sur dix adepte du binge drinking

Le 9 août 2019

On pensait le binge drinking réservé aux soirées lycéennes et étudiantes, mais selon une étude américaine, les aînés eux aussi en sont adeptes : une personne âgée de plus de 65 ans sur dix le pratique. Or, la consommation excessive d’alcool comporte de nombreux dangers pour la santé.

Une personne âgée sur dix pratique le binge drinking

Le binge drinking, le fait de boire beaucoup et rapidement de l’alcool, ne serait pas réservé aux jeunes. En effet, une étude menée à l’université de New York s’est intéressée à la consommation d’alcool des plus de 65 ans et à ses effets sur la santé. En analysant les données de la National Survey on Drug Use and Health, un questionnaire réalisé entre 2015 et 2017, les chercheurs ont découvert qu’une personne âgée sur dix pratiquait le binge drinking dans le mois qui a précédé l’étude.

Pour rappel, le binge drinking est selon l’OMS le fait de consommer plus de quatre verres d’alcool pour une femme et cinq pour un homme. Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (le NIAAA) précise lui que ces verres doivent être consommés dans une période de deux heures.

Dépression, surpoids, diabète, mais aussi risques de chutes

Le portrait-robot des ces aînés adeptes du binge drinking est dressé par l’étude : la plupart de ces grands consommateurs d’alcool sont des hommes, ayant fait peu d’études, fumeurs ou anciens fumeurs et consommant du cannabis. Or, les dangers sont réels sur la santé pour les buveurs, jeunes ou âgés. Le cerveau peut ainsi être endommagé.

Et si la dépression, le surpoids ou encore le diabète sont des maladies connues pour les personnes consommant trop d’alcool, chez les personnes âgées, d’autres maux viennent s’ajouter. Les personnes de 65 ans ont ainsi davantage de risques de souffrir de maladies chroniques lorsqu’elles sont de grandes consommatrices de boissons alcoolisées et ont plus de risques de chuter. Et ces chutes peuvent rapidement être dangereuses chez ces personnes plus faibles physiquement.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : 5 raisons de ne plus boire d’alcool

 

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Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Le 9 août 2019

Une équipe de chercheurs israéliens a développé un nano-vaccin contre le mélanome, le type de cancer de la peau le plus agressif. 

Un vaccin pour lutter contre le cancer de la peau

Des scientifiques israéliens auraient mis au point un nano-vaccin contre le mélanome, une tumeur maligne de la peau. Ronit Satchi-Fainaro, qui a dirigé les travaux, explique dans le Jérusalem Post que l’approche vaccinale n’avait pas encore été mise en application contre le cancer : « Avec notre recherche, nous avons montré qu’il est possible de réaliser un nano-vaccin efficace contre le mélanome et de sensibiliser le système immunitaire aux immunothérapies. »

Cette forme de traitement avait d’abord été testée sur des souris. Et il avait permis de considérablement retarder la progression de la maladie et prolonger la vie de toutes les souris traitées. Ensuite, les résultats ont été validés sur des tissus prélevés chez des patients atteints de métastases cérébrales du mélanome.

Empêcher les récidives et les métastases et retarder la progression de la maladie

Cependant, le scientifique tient à préciser : « Le but n’est pas d’encourager les gens à s’exposer au soleil sans risque sous prétexte qu’ils sont vaccinés ». Et de détailler qu’ils ont testé deux scénarios : un cas préventif, destiné à des populations à risque, qui ont déjà un mélanome au stade 1 : ils espèrent que les récidives et les métastases seront toutes évitées.

« Dans le second cas, « curatif », le vaccin permettrait aux patients qui présentent un cancer a un stade plus avancé, de retarder sa progression et par conséquent de rallonger l’espérance de vie des malades. » poursuit le chercheur. Désormais, il faut mettre en place des essais cliniques pour pouvoir un jour le commercialiser.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Les signes d’un cancer de la peau 

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