Tous les articles par Santé-Avis

Le gouvernement s’attaque aux maladies rares

Le gouvernement s’attaque aux maladies rares

Le 5 juillet 2018.

Un plan ambitieux, pour lutter contre les maladies rares, vient d’être lancé. Il devrait notamment favoriser la pose de diagnostics plus précoces quand ces derniers peuvent prendre jusqu’à 5 ans aujourd’hui.

Permettre des diagnostics plus rapides

Le gouvernement veut s’attaquer aux maladies rares. Et pour la troisième fois, lance un plan d’attaque ambitieux qui devrait permettre de relancer la recherche dans ce domaine. Présenté à l’occasion des 2èmes rencontres des maladies rares par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et la ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Frédérique Vidal, il porte un objectif : offrir un diagnostic et un traitement pour chacun.

Ce plan repose sur 11 axes principaux. Le gouvernement souhaite, par exemple, que les diagnostics soient posés au plus tôt, soit un an maximum après une consultation chez un spécialiste, contre 5 ans aujourd’hui pour plus d’un quart des patients. Il compte également favoriser un meilleur partage des données entre les différents laboratoires et instituts de recherche en créant des « entrepôts de données de qualité, interopérables et réutilisables pour les maladies rares ».

3 millions de Français sont touchés par une maladie rare

« Les nouvelles mesures pour la recherche de ce plan maladies rares représentent un financement de 20 millions d’euros », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors de la présentation de ce plan, « auquel nous devrions bien sûr ajouter les projets déjà en cours ainsi que l’ensemble du financement de base et des salaires des chercheurs des nombreux laboratoires investis sur cette thématique ».

Les ministères rappellent qu’il existe aujourd’hui environ 7.000 maladies rares qui concernent plus de 3 millions de personnes en France, et environ 25 millions en Europe. Depuis 2004, deux plans nationaux se sont succédés et ont permis la création de 23 filières de santé s’appuyant sur 387 centres de référence et 1.800 centres de compétence partout en France.

Gaëlle Latour

À lire aussi 10 maladies rares

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les diététistes (nutritionnistes) ne peuvent plus porter le titre de naturopathes (Québec)

« La ligne est souvent mince entre les nutritionnistes et les naturopathes. » L’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) vient d’interdire à ses membres de porter les deux titres afin d’éviter toute confusion, rapporte Radio-Canada.

Les clients ont de meilleures chances de se faire rembourser par leur compagnie d’assurance lorsqu’ils consultent en naturopathie. Mais les diététistes ne pourront plus émettre de reçus de naturopathie.

« Les naturopathes et les diététistes n’ont pas la même formation. La confusion des genres, la confusion des titres peut présenter un risque pour le public. Notre mission, notre mandat, c’est la protection du public », souligne Paule Bernier, présidente de l’OPDQ.

« Les diététistes ou nutritionnistes, les deux signifient la même chose au Québec, doivent compléter un baccalauréat de quatre ans en nutrition pour être reconnus par l’OPDQ. Mais la naturopathie, elle, n’est pas soumise aux mêmes règles. La formation des naturopathes varie, car il a plusieurs associations qui les représentent »,précise Radio-Canada.

Avec cette décision, l’OPDQ souhaite encourager les compagnies d’assurances à rembourser davantage les reçus des nutritionnistes.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Pourquoi il vraiment important de laver ses vêtements neufs ?

Pourquoi il vraiment important de laver ses vêtements neufs ?

Le 4 juillet 2018.

Selon un récent avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), il serait indispensable de laver ses vêtements neufs pour éviter d’entrer en contact avec des substances toxiques.

Des risques d’irritations cutanées

Ne pas laver des vêtements que l’on vient d’acheter avant de les porter, c’est prendre le risque de souffrir d’allergies et d’irritations cutanées. C’est en tout cas ce que révèle l’Anses dans un avis rendu public. Dans ce rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte en effet sur la présence de substances toxiques sur les vêtements qui sortent d’usine, substances qui partiraient à force de lavage.

Dans le viseur de l’agence, les nonylphénols « qui sont à la fois des substances irritantes cutanées, toxiques pour la reproduction et des perturbateurs endocriniens », selon Christophe Rousselle de l’Anses. On trouverait également des traces de benzidine (une amine cancérogène utilisée pour la teinture), du chrome 6 ou encore du nickel. Il y aurait également d’autres substances responsables d’inflammations de la peau.

Vers un renforcement de la règlementation ?

Si vous deviez souffrir d’irritations ou de brûlures après avoir porté un vêtement neuf, n’hésitez pas à vous rendre chez un médecin ou un dermato-allergologue pour identifier la substance responsable de ces symptômes. De leurs côtés, les autorités sont invitées par l’Anses à renforcer leurs contrôles et à abaisser le maximum réglementaire de chrome 6 dans les articles en cuir.

Il faudrait également que des seuils soient établis en ce qui concerne la présence de nickel dans les textiles, comme c’est déjà le cas pour les jouets, les cosmétiques ou encore les bijoux. Quant aux responsables de la commercialisation de chaussures et d’habillement, ils sont invités à « s’assurer auprès de leurs fournisseurs de l’absence de substances CMR (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) ou sensibilisantes ou irritantes cutanées dans les articles ». 

À lire aussi Puberté précoce : les effets des perturbateurs endocriniens ?

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Fortes chaleurs : conseils de Santé publique France

Santé publique France rappelle les conseils de gestes simples à adopter pour lutter contre la chaleur.

Précautions à prendre

  • Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  • Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
  • Evitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
  • Evitez les efforts physiques ;
  • Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  • Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
  • Consultez régulièrement le site de Météo-France pour vous informer.

En voiture et lors de longs trajets

  • Pensez à emporter de l’eau et un brumisateur pendant les trajets en voiture ;
  • Arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et vous rafraîchir ;
  • Sur certaines aires d’autoroute des fontaines à eau ou des zones de brumisation sont mis à votre disposition ;
  • Si possible, décalez votre trajet aux heures les moins chaudes ;
  • Ne jamais laisser une personne seule dans une voiture, surtout un enfant car la température dans l’habitacle peut augmenter très vite.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Ces médicaments qui seront désormais moins bien remboursés

Le 3 juillet 2018.

Depuis le 1er juillet, plusieurs médicaments ont subi une importante baisse du taux de remboursement par la Sécurité sociale. On vous dit tout.

Des médicaments pas assez efficaces ?

Un article du 19 juin 2018, publié dans le Journal Officiel, nous a informé qu’à partir du 1er juillet, 5 médicaments seraient moins bien remboursés. Parmi eux, on trouve le Dilatrane 1%, sirop 200 ml. Il s’agit d’un traitement à base de théophylline qui est prescrit aux patients qui souffrent d’asthme et de BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive). Son remboursement est passé de 60 à 30%.

Les autres médicaments touchés par cette mesure sont l’Andractim® (androstanolone), un gel en tube, prescrit en cas de déficit d’hormones mâles ou de gynécomastie chez la femme ; le Polygynax® et le le Polygynax Virgo® (sulfate de néomycine, sulfate de polymyxine B, nystatine), deux antifongiques et antibiotiques à usage local prescrit en cas d’inflammation du vagin ; et le Tergynan® (métronidazole, sulfate de néomycine, nystatine), comprimé vaginal qui permet également de traiter les vaginites.

4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer déremboursés

Ces quatre médicaments ont vu leur taux de remboursement passer de 30% à 15%. Cette décision fait suite à un avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé, qui a jugé le service médical de ces médicaments trop faible. Cette mesure intervient après l’annonce du gouvernement de mettre fin au remboursement de 4 médicaments prescrits contre la maladie d’Alzheimer.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a en effet décidé que la Sécurité sociale ne rembourserait plus l’Aricept (du laboratoire Eisai), l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). De nombreuses études ont montré que ces médicaments pouvaient entraîner des risques inutiles, voire sévères, sans bénéfice cliniquement significatif pour les patients. En ce qui concerne l’homéopathie, il faudra attendre encore pour connaître la décision des autorités de santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sports : les gazons synthétiques inquiètent des scientifiques

Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques des terrains de sport pour la santé, rapporte Radio-Canada.

Les petites billes noires, qui se retrouvent immanquablement dans les chaussures, chaussettes et vêtements, sont des pneus de voiture recyclés et broyés. En moyenne, on retrouve 20 000 pneus dans chaque terrain.

Soccer Québec recense 225 de ces terrains dans la province, rapporte Radio-Canada. Des dizaines d’autres sont utilisés pour le football.

Ces terrains inquiètent l’entraîneuse de soccer Amy Griffin, ancienne gardienne de l’équipe nationale américaine qui entraîne l’équipe de l’Université de Washington depuis 22 ans.

« “On retrouve les granulats dans nos yeux, dans notre bouche, sur nos éraflures, a expliqué Griffin à Radio-Canada Sports. (…) Après nos entraînements, j’oblige mes joueuses à prendre une douche et à mettre leurs vêtements au lavage avant d’aller en classe.”

Griffin craint que les granulats de pneus puissent causer le cancer. Elle a commencé à avoir des doutes en 2009 quand elle s’est rendu compte que deux gardiennes de but de la région avaient développé des lymphomes. Depuis, elle a rencontré neuf autres personnes dans la même situation, et huit d’entre elles étaient des gardiennes.

Elle recense depuis les cas de cancer parmi les athlètes passant de longues heures sur les gazons artificiels. Sa liste, non scientifique, contient aujourd’hui 253 noms. Parmi les joueurs de soccer, près de 60 % sont des gardiens, alors qu’ils ne représentent que 10 % des membres des équipes.

L’organisme Environment and Human Health Inc., composé d’une dizaine de scientifiques de la santé, a financé une étude du professeur Gaboury Benoit, chimiste à l’École de foresterie et d’études environnementales de l’Université Yale.

On a encore du mal à le quantifier, mais je suis convaincu, dit-il, qu’ils constituent un risque, surtout pour les jeunes enfants, a affirmé Gaboury Benoit. Notre étude a trouvé une centaine de substances chimiques dans les granulats de pneus et une vingtaine d’entre elles sont des agents cancérigènes et autant sont des irritants pour le système respiratoire.”

Le chimiste s’inquiète surtout de la présence des HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, un groupe de contaminants de l’environnement reconnu prioritaire au Canada, selon l’Institut national de santé publique du Québec. »

Les résultats d’une grande étude, amorcée en 2015, menée par trois agences gouvernementales américaines, dont l’Agence de protection de l’environnement, sont attendues au cours des prochains mois.

Sur le site de Radio-Canada : Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques pour la santé.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia