Binge Drinking : bientôt un médicament pour réduire les effets de l’abus d’alcool

L’acide éthane-ß-sultame permettrait de limiter les dégâts sur le cerveau d’un excès d’un alcool, selon les résultats d’une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Journal of Alcoholism and Drug Dependence. Ces conclusions ont été observées sur des rats et doivent être validées sur les humains.

Les fêtards invétérés en ont souvent rêvé les lendemains de fêtes : un médicament révolutionnaire qui réduirait les effets négatifs de l’alcool sur le cerveau. Des chercheurs ont trouvé un composé qui a ces capacités sur les rongeurs ayant trop bus.

Une équipe de chercheurs internationale a testé l’acide éthane-ß-sultame sur des rats mis en situation de binge-drinking. L’équivalent d’une consommation de 8 unités et plus d’alcool pour un homme et de 6 unités ou plus pour une femme. Les scientifiques ont évalué les effets de ce composé sur les rats alcoolisés. Ils ont testé les niveaux de dégénérescence cellulaire et d’inflammation de leur cerveau et leur mémoire spatiale avec un test de labyrinthe.

Les résultats de l’étude révèlent que la consommation excessive d’alcool provoque des inflammations cérébrales et la perte de cellules dans l’hippocampe. Et surtout que la consommation de l’acide éthane-ß-sultame permettrait de réduire ces inflammations et rendrait les rats alcoolisés moins embrumés. En effet, grâce à ce composé, ils ont été aussi habiles et rapides que les rats sains à se sortir du labyrinthe.

« L’acide éthane-ß-sultame réduit la neuro-inflammation, supprime la perte neuronale et améliore la mémoire visuo-spatiale» explique le Professeur Mike Page.

Les résultats de cette étude sont concluants sur les rongeurs mais doivent être mis à l’épreuve avec des humains.

«Le risque d’un tel traitement est de masquer les autres effets négatifs du binge-drinking. Mais si l’on accepte le fait que l’abus d’alcool risque de subsister, il pourrait être judicieux pour la société de tenter de le traiter d’une manière ou d’une autre» a-t-il affirmé. «D’autant plus que les possibilités de la molécule vont au-delà de l’alcool. Puisque le composé traverse la barrière hémato-encéphalique, il pourrait conduire à de nouveaux traitements de lutte contre les maladies neurodégénératives par exemple, dont la (…) Lire la suite sur Topsanté

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Un médicament pour réduire les effets neurologiques du ‘‘binge-drinking”
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