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Rappel massif de médicaments à base de valsartan

Rappel massif de médicaments à base de valsartan

Le 30 Novembre 2018

Les malades atteints d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension et leurs proches sont directement concernés par ce rappel. 

Rappel du valsartan ; 1,2, à 1,5 million de malades concernés en France

Le valsartan est un hypertenseur, que l’on retrouve dans tout un tas de médicaments traitant ces pathologies. Or, ce sont justement ces médicaments qui font l’appel d’un deuxième rappel massif, après une première campagne de rappels, déjà, au début de l’été 2018.

En cause, une molécule, la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme, qui a été retrouvée dans un nombre conséquent de ces médicaments à base de valsartan. Or, elle n’a en fait rien à y faire, il s’agit d’une « impureté ». Le deuxième rappel est d’ailleurs en fait provoqué par une autre impureté « cousine », la NDEA (N-nitrosodiéthylamine). Elle aussi classée comme potentiellement cancérogène…

Un numéro vert mis en place pour les malades traités avec le valsartan

Le problème, c’est que ces médicaments sont pris quotidiennement par au moins 1,2 million de malades en France, et, selon certaines estimations, peut-être même un peu plus. Et il n’est pas question qu’ils arrêtent d’eux-mêmes leur traitement brutalement. 

Les autorités sanitaires recommandent donc à tous ces malades, traités avec des médicaments à base de valsartan (le nom figure en toutes lettres sur la boîte de la plupart d’entre eux), de prendre contact avec leur médecin, pour que celui-ci propose un autre traitement.

Par ailleurs, un numéro vert a été mis en place par l’Agence Nationale du Médicament. Il est accessible à tous les malades concernés, et à leurs proches, au 0800 97 14 03.

Jean-Baptiste Giraud
 

 

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TDAH : les plus jeunes de classe reçoivent beaucoup plus de diagnostics, confirme encore une fois une étude

Les enfants les plus jeunes d’une classe ont un risque beaucoup plus élevé de recevoir un diagnostic de

(TDAH), confirme une étude de l’Université Harvard, publiée en novembre dans le

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Les chercheurs ont analysé une base de données d’assurance portant sur 407 000 enfants nés entre 2007 et 2009 qui ont été suivis jusqu’à la fin 2015. Ils ont comparé les taux de diagnostics de TDAH selon le mois de naissance.

Les enfants nés en août dans les États où le 1er septembre est la date à partir de laquelle les enfants sont enrôlés dans le système scolaire l’année suivante avaient une probabilité accrue de 30 % de recevoir un tel diagnostic comparativement à ceux nés en septembre.

En 2016, plus de 5 % des enfants américains prenaient des médicaments pour traiter cette condition.

« Ces résultats suggèrent la possibilité qu’un grand nombre d’enfants sont surdiagnostiqués et surtraités pour le TDAH parce qu’ils sont relativement immatures par rapport à leurs camarades de classe plus âgés dans les premières années d’école élémentaire », conclut Timothy Layton, principal auteur.

Par exemple, « ce qui peut être un comportement normal chez un enfant de 6 ans turbulent pourrait sembler relativement anormal par rapport au comportement de ses pairs plus âgés dans la même classe ».

« En vieillissant, les petites différences d’âge se dissipent et s’égalisent, mais sur le plan comportemental, la différence entre un enfant de 6 ans et un enfant de 7 ans peut être très prononcée », souligne Anupam Jena, l’auteur sénior de l’étude.

L’âge d’un enfant par rapport à ses pairs de la même classe doit être pris en considération et les raisons de l’orientation pour une évaluation doivent être examinées avec soin avant de poser un diagnostic, concluent les chercheurs.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard medical School, New England Journal of Medicine.
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McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

Le 29 novembre 2018.

Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

Staphylocoque, Listeria et Proteus

Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 9 gestes à adopter pour une bonne hygiène corporelle

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Les préservatifs bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Les préservatifs bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Le 28 novembre

Le 10 décembre prochain, certains préservatifs seront remboursés par la Sécurité sociale sur prescription médicale, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, mardi 27 novembre sur France Inter.

Les préservatifs de la marque Majorelle seront remboursés

Des préservatifs seront bientôt remboursés par l’Assurance Maladie, a annoncé mardi 27 novembre à France Inter, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn : « Il y a un dispositif médical qui s’appelle le préservatif, qui a demandé à être évalué par la Haute autorité de santé, qui a émis un avis favorable pour le remboursement d’une marque de préservatifs à un coût très faible ».

Le remboursement concernera le préservatif masculin Eden des laboratoires Majorelle. Il sera remboursé à 60% pour la boite de 6 préservatifs à 1,30 euro. Dans un communiqué, le laboratoire rappelle que d’après un sondage Elabe effectué en novembre, 75% des jeunes de 15 à 24 ans seraient prêts à utiliser davantage le preservatif si celui-ci est remboursé. 

Lutte contre le sida : 6.000 nouveaux cas chaque année

Le remboursement s’effectuera par simple prescription médicale délivrée par un médecin ou une sage-femme: « On pourra maintenant, quand on est un jeune ou quand on présente des risques particuliers, ou pas d’ailleurs, quand on est une femme ou quand on est un homme, aller voir son médecin et avoir des préservatifs remboursés sur prescription médicale », déclare la ministre.

Cette annonce, qui intervient à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida qui aura lieu samedi 1er décembre, est une nouvelle avancée dans la lutte contre la transmission du VIH. « Aujourd’hui, nous découvrons chaque année environ 6.000 nouveaux cas (…) notamment chez les jeunes, autour de 800 à 1.000 nouveaux cas chez des gens de moins de 25 ans, qui utilisent souvent le préservatif pour leur premier rapport sexuel, mais pas dans les actes suivants », indique Agnès Buzyn.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 10 raisons de ne jamais oublier le préservatif

 

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Cancer : les effets de la chimiothérapie sur la cognition liés à une accélération du vieillissement biologique

« Les traitements contre le cancer sont soupçonnés d’accélérer certains processus de vieillissement. »

Une étude, publiée dans la revue Cancer, montre que les indicateurs d’un tel vieillissement biologique sont corrélés à une diminution de la fonction cognitive chez les femmes ayant subi un traitement contre le cancer du sein à un stade précoce quelques années auparavant.

Les résultats montrent que les traitements contre le cancer ont un effet semblable au vieillissement et établissent un lien entre cet effet et le déclin cognitif.

Les traitements contre le cancer du sein augmentent les risques de toxicité à long terme, se manifestant par une fatigue persistante, la douleur et des dysfonctions cognitives. Certains traitements, dont la radiothérapie et certains médicaments de chimiothérapie agissent en endommageant l’ADN des cellules cancéreuses, mais ils peuvent aussi endommager l’ADN des cellules normales, ce qui peut contribuer à accélérer le vieillissement biologique.

Pour examiner si les indicateurs du vieillissement biologique sont liés à la fonction cognitive chez les survivantes du cancer du sein, Judith E. Carroll, de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 94 femmes qui avaient été traitées pour cancer du sein trois à six années auparavant.

Les indicateurs du vieillissement biologique incluaient des niveaux élevés de dommages à l’ADN, une activité enzymatique de la télomérase réduite et une longueur de télomère plus courte dans certaines cellules sanguines. (La télomérase est une enzyme importante pour maintenir la longueur des télomères, qui sont des séquences répétées d’ADN aux extrémités des chromosomes qui aident à maintenir la santé des cellules et servent de marqueur de l’âge cellulaire.)

Les femmes qui avaient été traitées pour un cancer du sein et qui présentaient à la fois les lésions d’ADN les plus importantes et l’activité de la télomérase la plus faible présentaient des scores inférieurs de fonctions cognitives dites exécutives. De plus, la baisse de l’activité de la télomérase était associée à une moins bonne attention et une vitesse motrice plus faible. La longueur des télomères n’était liée à aucun des domaines neurocognitifs.

« Ces résultats sont importants parce qu’ils fournissent de plus amples renseignements sur ce qui pourrait se produire après le traitement du cancer qui a une incidence sur le déclin cognitif chez certaines personnes. Cette information peut éclairer la recherche future et mener à de nouvelles interventions pour prévenir ces déclins cognitifs », souligne la chercheure.

Pour plus d’informations sur la chimiothérapie et sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, Cancer.
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L'épidémie de gastro-entérite démarre en France

L'épidémie de gastro-entérite démarre en France

Le 27 novembre 2018

Les températures se sont brusquement rafraîchies et ont permis le retour, assez précoce cette année, de l’épidémie de gastro-entérite. Comment s’en protéger ? 

L’épidémie de gastro-enterite déclarée dans deux régions

Il fait froid assez tôt cette année, c’est la raison pour laquelle l’épidémie de gastro-entérite s’est déclarée dès le mois de novembre en France. Elle a touché l’Île-de-France et les Pays de la Loire la semaine dernière, c’est désormais au tour des Hauts-de-France et du Grand Est de passer au-dessus du seuil épidémique situé à 162 cas pour 100.000 habitants. 

Si vous êtes en contact avec des personnes fragiles, des bébés, des personnes âgées ou des personnes touchées par des maladies longue durée, soyez très vigilant pour ne pas leur transmettre ce virus. Plusieurs dizaines de personnes meurent chaque année de déshydratation causée par la maladie.

Quelques règles pour éviter la transmission du virus

Le virus se transmet très facilement, on vous conseille alors de rester chez vous si vous êtes malade pour éviter de contaminer vos colègues ou votre entourage de manière générale. Aérez consciencieusement chaque matin votre habitat, ne surchauffez pas votre intérieur pour éviter la prolifération des microbes, lavez-vous les mains régulièrement (après un passage aux toilettes, avant de faire la cuisine, après avoir changé bébé…). 

Évitez les mouchoirs en tissus, nettoyez les poignées de portes, les interrupteurs, votre téléphone, etc. Et si vous êtes malades, soignez-vous en buvant régulièrement (eau, thé, tisane, bouillon, eau de cuisson du riz), calmez les crampes douloureuses avec deux ou trois gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée dans un grand verre d’eau, mangez du riz et des carottes pour en finir avec des diarrhées.

Maylis Choné

À lire aussi : Quelles maladies nous touchent l’hiver ?

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Implants médicaux : très peu contrôlés, ils causent des milliers de décès et des millions de blessés

Les autorités sanitaires à travers le monde protègent peu les patients contre des implants mal testés qui peuvent rendre malade, blesser et parfois même tuer, selon une enquête mondiale du

portant sur les dispositifs médicaux tels que les pompes à insuline, les prothèses de hanches, les implants mammaires, les défibrillateurs, les stimulateurs cardiaques…

L’ICIJ, qui a déjà produit les enquêtes Panama et Paradise Papers sur les paradis fiscaux, s’est associé à plus de 250 journalistes et 58 médias dans 36 pays pour examiner comment les dispositifs sont testés, approuvés, commercialisés et contrôlés.

L’enquête montre que même les implants complexes à risque élevé sont soumis à des normes de sécurité inférieures à celles des médicaments.

Les dispositifs défectueux restent sur le marché mondial sans être rappelés alors que les blessures s’accumulent, rapporte le consortium. Les fabricants retirent les implants dans certains pays tout en continuant à les vendre dans d’autres.

Aux Etats-Unis seulement, ces dispositifs ont causé, au cours des dix dernières années, 82 000 morts, 1,7 million de blessés et 3,6 millions de défaillances.

Au Canada, au cours de la même période, 1 400 morts et plus de 14 000 blessés ont été rapportés, indique Radio-Canada.

Pour mettre de nouveaux produits sur le marché plus rapidement, rapporte l’ICIJ, de nombreuses entreprises de dispositifs médicaux font d’abord approuver leurs produits en Europe où la réglementation est l’une des plus légères du monde développé.

« Le chirurgien et chercheur torontois David Urbach, rapporte Radio-Canada, explique que peu de patients et même de médecins sont conscients des limites du système d’approbation et de surveillance des dispositifs médicaux. Essentiellement, ils sont “tous un peu expérimentaux”, même une fois approuvés par Santé Canada, indique-t-il.

Contrairement aux essais cliniques des médicaments, il est beaucoup plus difficile de tester ces dispositifs qui doivent être implantés lors de chirurgies. Les essais cliniques sont à petite échelle, plus courts et se limitent souvent à des cobayes animaux ou des cadavres, précise le Dr Urbach. »

Parmi les cas de dispositifs ayant causé des préjudices à de nombreux patients avant d’être rappelés, l’ICIJ rapporte notamment les cas de pacemakers et d’implants mammaires.

Radio-Canada, qui fait partie des médias partenaires du Consortium, rapporte le cas du filet chirurgical Gynecare TVT contre l’incontinence urinaire conçu par Ethicon, une division de Johnson & Johnson.

En 2008, l’agence de contrôle sanitaire américaine, la FDA, a lancé un avertissement aux chirurgiens américains et évoqué de « rares complications » liées à ces treillis chirurgicaux. Au cours des trois années suivantes, l’agence avait reçu pas moins de 2800 signalements. En 2011, elle révise sa position : parlant cette fois de « complications sérieuses » qui ne sont « pas rares ».

Santé Canada n’émettra pas d’avertissement aux chirurgiens avant 2010, deux ans après la première alerte de la FDA.

En 2012, Ethicon, annonce qu’il cesse la vente du produit ainsi que de trois autres treillis synthétiques pour des raisons commerciales. Dans un communiqué, la compagnie insiste sur le fait que sa décision n’est « pas liée à l’efficacité ou à la sécurité » des produits.

Lorsqu’il a été approuvé par Santé Canada en 2006, le treilli Gynecare TVT avait seulement été testé sur des animaux et des cadavres.

Radio-Canada rapporte également le cas d’une Canadienne qui a découvert par elle-même, en 2009, que la hanche artificielle Durom Cup, fabriquée par Zimmer, qu’elle portait était interdite aux États-Unis. Elle n’en avait jamais été avisée, ni par son médecin canadien ni par l’hôpital où elle a subi son intervention chirurgicale. En 2016, une entente à l’amiable avec des centaines de plaignants dans trois recours collectifs canadiens a été conclue.

Dans ces deux cas illustratifs, les patientes subissaient des effets néfastes douloureux et invalidants et devaient composer avec l’incrédulité de leur médecin.

Seulement une fraction des complications semblent être rapportées aux agences de santé, estime Madris Tomes, qui a travaillé comme analyste de données pour la FDA. Environ 14 % des incidents sont rapportés à l’agence américaine, et ce, même si leur déclaration est obligatoire pour les hôpitaux et établissements de santé, estime-t-elle. Au Canada, seuls les fabricants sont tenus de rapporter les complications.

Psychomédia avec sources : ICIJ, Radio-Canada.
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Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Le 26 novembre 2018

Somnifères, sirops contre la toux, sprays nasaux ou encore spasfon, à compter du 1er janvier 2019, vous pourriez avoir une mauvaise surprise au moment d’acheter vos médicaments. C’est la conséquence d’une réforme concernant la rémunération des pharmaciens. Explications.

Hausse des honoraires de dispensation des pharmaciens au 1erjanvier 2019

Depuis le 1er janvier 2015, en contrepartie des conseils qu’ils délivrent aux assurés lorsqu’ils vendent un médicament, les pharmaciens perçoivent des « honoraires de dispensation » sur tous les médicaments remboursables, qu’ils soient prescrits ou non. Il s’agit d’une rémunération fixe de 1,02 € par médicament, prise en charge aux deux tiers par l’Assurance Maladie, et le reste par les complémentaires santé. 

À compter du 1er janvier 2019, en vertu d’une convention entre les pharmaciens et l’Assurance Maladie passée en 2017 pour compenser la baisse des prix des médicaments remboursables, il a été décidé que les honoraires de dispensation des pharmaciens augmenteront et que leur montant ne sera plus fixe.

Les complémentaires santé rembourseront moins bien certains médicaments

Nouveauté révélée par nos confrères du Parisien : les mutuelles envisagent de ne plus prendre systématiquement en charge les honoraires de dispensation des pharmaciens. En effet selon Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques français, « L’Assurance maladie nous l’a confirmé lors d’une réunion de travail le 14 septembre : si leurs contrats ne prévoient pas de rembourser les médicaments à 15% ou 30%, les complémentaires santé ne participeront pas aux honoraires du pharmacien », peut-on lire dans les colonnes du Parisien

Ainsi, pour le patient, c’est une augmentation inéluctable de son reste à charge pour les médicaments, puisque si l’Assurance Maladie remboursera en principe encore les deux tiers des honoraires de dispensation des pharmaciens, les mutuelles refuseront parfois de prendre en charge le reste, notamment pour les médicaments non remboursés. Attention à bien vérifier votre contrat de prise en charge par votre mutuelle, pour ne pas avoir de mauvaise surprise en janvier..

Aurélie Giraud

Pour en savoir plus : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

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Les bénéfices de lever des poids quelques minutes par semaine

Pour améliorer la santé cardiovasculaire, la plupart des gens pensent à la course ou à d’autres activités cardio, mais lever des poids quelques minutes par semaine est tout aussi bon pour le cœur et il y a d’autres avantages, selon les auteurs d’une étude publiée dans la revue

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Duck-chul Lee, professeur de kinésiologie à l’Iowa State University, et ses collègues ont analysé des données concernant près de 13 000 personnes âgées de 47 ans en moyenne et suivies pendant 10 ans.

Ils ont mis en relation les données portant sur l’exercice et les événements cardiovasculaires tels que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ainsi que les décès et toutes causes. Les exercices de résistance réduisaient tous ces risques.

Lever des poids moins d’une heure par semaine réduisait le risque de crise cardiaque ou d’AVC de 40 à 70 %. Passer plus d’une heure dans la salle de musculation n’apportait aucun avantage supplémentaire, ont constaté les chercheurs.

« Les gens peuvent penser qu’ils ont besoin de passer beaucoup de temps à soulever des poids, mais seulement deux séries de moins de 5 minutes sur un banc d’exercice peuvent être efficaces », souligne le chercheur.

Les résultats montrent que les bienfaits de l’entraînement musculaire sont indépendants du jogging, de la marche ou d’autres activités aérobiques. En d’autres termes, lever des poids, même sans faire d’exercice aérobique, réduit le risque cardiovasculaire.

« Ces résultats sont encourageants, mais les gens vont-ils intégrer ce type d’exercice à leur mode de vie ? »

Les chercheurs reconnaissent que, contrairement à l’activité aérobique, l’exercice de résistance n’est pas aussi facile à intégrer dans la routine quotidienne. Les gens peuvent davantage se déplacer en se rendant au bureau à pied ou à bicyclette ou prendre des marches, mais il y a peu d’activités naturelles associées au fait de soulever des poids, souligne Lee.

Pour ces raisons, il estime qu’une adhésion à un gymnase pourrait être bénéfique. Non seulement un gymnase offre-t-il plus d’options pour l’exercice de résistance, mais dans une étude précédente, les gens ayant un abonnement au gym faisaient plus d’exercice, a-t-il observé dans une étude précédente.

En utilisant le même ensemble de données, Lee et ses collègues ont examiné la relation entre l’exercice de résistance et le diabète ainsi que l’hypercholestérolémie. Les deux études, publiées dans la revue Mayo Clinic Proceedings, ont montré que l’exercice de résistance réduisait les risques.

Moins d’une heure d’exercice de résistance hebdomadaire (par rapport à l’absence d’exercice de résistance) était associée à un risque réduit de 29 % de développer un syndrome métabolique, lequel augmente le risque de maladie cardiaque, d’AVC et de diabète. Le risque d’hypercholestérolémie était réduit de 32 %. Les résultats des deux études étaient également indépendants de l’exercice aérobique.

« Le muscle est la centrale énergétique pour brûler les calories. Le renforcement musculaire aide à bouger les articulations et les os, mais il y a aussi des avantages métaboliques. Je ne pense pas que ce soit assez apprécié », dit-il. « Si vous développez des muscles, même si vous n’êtes pas actif en aérobie, vous brûlez plus d’énergie. Cela aide aussi à prévenir l’obésité et procure divers bienfaits à long terme. »

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Iowa State University, Medicine & Science in Sports & Exercise.
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Le seuil épidémique de la gastroentérite s’apprête à être franchi

Le seuil épidémique de la gastroentérite s’apprête à être franchi

Le 19 novembre 2018.

Il y a de plus en plus de cas de gastroentérite en France. Le seuil épidémique n’a pas encore été franchi mais pourrait l’être dans les jours à venir.

Le seuil épidémique de la gastroentérite en passe d’être franchi

La gastroentérite fait son grand retour avec la première vague de froid de l’automne. Les chiffres du réseau Sentinelles, en charge de la surveillance des activités épidémiques sur le territoire, sont formels, l’activité de la gastroentérite est passée de « modérée » à « forte » dans de nombreuses régions, en l’espace de quelques jours.

Au cours de la semaine du 5 au 11 novembre, le taux d’incidence des cas de diarrhée aigüe vus en consultation a été estimé à 154 cas pour 100.000 habitants, soit juste en-dessous du seuil épidémique fixé à 158 cas pour 100.000 habitants.

Adoptez les mesures d’hygiène nécessaires pour ne pas être contaminé

Toutes les régions ne sont pas concernées de la même manière par cette épidémie qui commence et selon les chiffres, c’est dans les Hauts-de-France que le plus grand nombre de cas par rapport au nombre d’habitants a été relevé (251 cas pour 100.000 habitants). Viennent ensuite l’Île-de-France (242 cas), les Pays de la Loire (218 cas) et la région Grand-Est (201 cas).

Puisque l’épidémie de gastroentérite démarre, il est temps d’adopter les mesures d’hygiène pour vous protéger, ainsi que votre famille. Pour limiter les risques d’infection, lavez-vous les mains le plus fréquemment possible, notamment lorsque vous avez emprunté des transports en commun. Munissez-vous d’une lotion hydro-alcoolique pour éviter d’être un vecteur de microbes et, bien entendu, évitez le contact avec des personnes malades.

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