Sclérose en plaques : les bienfaits de la thérapie immunosuppressive
Sclérose en plaques : les bienfaits de la thérapie immunosuppressive

Le 23 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Imperial College London, au Royaume-Uni, la thérapie immunosuppressive aurait prouvé son efficacité dans la lutte contre la sclérose en plaques.

Une thérapie qui détruit les cellules pathogènes

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement pour soigner cette maladie, mais des solutions médicamenteuses permettent d’atténuer les symptômes de façon relativement efficace et de ralentir ainsi la progression de la maladie. Selon une récente étude britannique, il semblerait que la thérapie immunosuppressive soit très efficace dans le domaine.

Cette thérapie permet une destruction des cellules du corps devenues pathogènes et une réinitialisation du système immunitaire. Selon ces travaux, publiés dans la revue médicale JAMA Neurology, ce traitement permettrait à 7 patients sur 10 d’être en rémission cinq ans après les débuts de la thérapie. Il permettrait par ailleurs de stopper les symptômes de la maladie.

Une thérapie qui n’est pas sans danger

Comment fonctionne cette thérapie ? Dans un premier temps, les chercheurs prélèvent des cellules souches de sang chez le patient et dans un second temps, elles lui seront greffées pour reconstruire son système immunitaire. Une nouvelle expérience a été menée sur nouveaux patients et là encore, la thérapie immunosuppressive a prouvé son efficacité, puisque chez 46 % des participants, la maladie a été stoppée pendant au moins 5 ans.

Mais cette thérapie reste toutefois très agressive, puisque sur les 280 patients, 8 décès ont été à déplorer. Selon les chercheurs, ces résultats sont encourageants, mais de nouvelles recherches doivent être menées pour éviter ces décès. « Les résultats de cette étude sont encourageants, car ils confirment ceux déjà réalisés », s’est réjoui le professeur Paolo A. Muraro, qui a participé aux travaux. « Mais nous devons progresser quant au risque de décès pendant la transplantation ».

Marine Rondot

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

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