La perte d’odorat, un indicateur de risque de mortalité ?
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Une étude de l’université de Chicago vient de montrer que des troubles de l’odorat pour les seniors de plus de 57 ans pourraient signifier un risque accru de décès dans les cinq ans qui suivent.

Cette étude, parue dans la très sérieuse revue Plos One a de quoi interpeller. Mais heureusement les résultats sont quand même mitigé, puisque plus de la moitié des participants à cette recherche ayant des troubles de l’odorat ne parvenant pas à reconnaître parfaitement les cinq odeurs du test qui sont l’orange, la rose, le cuir, le poisson et la menthe sont encore en vie cinq ans plus tard.

A l’inverse, le risque de mourir dans les cinq ans pour les personnes reconnaissant parfaitement ces odeurs était également de 10 %.

Quel est alors l’intérêt de ce test ? Selon les scientifiques ayant travaillé sur le sujet qui restent persuadés que les perturbations de l’olfaction permettent de prédire la mortalité à cinq ans des adultes âgés, ce test simple pourrait permettre en identifiant les patients à risque de bénéficier d’examens complémentaires.

Si la perte d’odorat ne donne que peut d’indication au médecin sur une pathologie sous-jacente, si ce n’est une probabilité d’atteinte par la maladie de Parkinson (souvent, dans cette pathologie, le nerf olfactif est touché), d’autres signes sont bien plus significatifs pour prédire la mort.

Ne pas reconnaître 5 odeurs, signe prédictif de mort ?

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