Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats
Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Le 8 juin 2018.

L’Académie nationale de pharmacie et la Société française de biologie clinique a souhaité nous mettre en garde contre certaines interprétations d’examens biologiques qui diagnostiquent trop rapidement une rubéole ou du cholestérol.

Attention aux interprétations trop hâtives

Dans un communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique, a invité les médecins à interpréter avec prudence les résultats de biologie médicale. Certaines décisions cliniques seraient en effet prises trop rapidement à la suite d’examens sanguins, ce qui conduirait les médecins à poser des actes dommageables pour les patients, comme la prescription de mauvais traitements.

« Les valeurs usuelles actuellement utilisées ne permettent pas toujours à elles seules de prendre une décision clinique par rapport au niveau de risque du patient », note l’Académie. « L’interprétation doit être faite en fonction du niveau de risque des patients, ce qu’indiquent certains laboratoires avec la communication des résultats », complète le Pr Rémy Couderc, chef du service de biochimie à l’hôpital Trousseau, à Paris, dans le Figaro.

Certaines erreurs de jugement peuvent être néfastes

Le cholestérol est un bon exemple. Dans un test sanguin, on décrypte le taux de LDL (mauvais cholestérol), le taux de HDL (bon cholestérol) et le total. Mais cela ne doit pas suffire à prescrire des médicaments. D’autres facteurs doivent être pris en compte, comme l’âge. On devra tenir compte également du fait que le patient fume ou pas, s’il est en surpoids ou s’il a déjà souffert de maladies cardiovasculaires.

Dans son communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique dénonce aussi la répétition de certains examens qui seraient inutiles comme les biopsies de prostate sur des hommes de plus de 85 ans. Selon nos confrères du Figaro, ce qu’il faudrait avant tout c’est parvenir à définir « une population en bonne santé pour estimer les variations normales à travers les différentes strates de la population ». Une norme bien difficile à établir. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

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