Et si nous ne consommions plus d’alcool d’ici 10 ou 20 ans ?

Et si nous ne consommions plus d’alcool d’ici 10 ou 20 ans ? Si demain l’alcool tel que nous le connaissons n’existait plus et était remplacé par un alcool de synthèse ?

Les ravages de l’alcool sur notre santé sont désormais connus de tous. À long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC).

À court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Oui mais demain les choses pourraient changer. Un célèbre professeur de l’Imperial College de Londres croit dur comme fer à ce qu’on appelle l’alcool synthétique ! Expert en addictologie, il travaille actuelleent sur un projet dont l’objectif est de trouver des substances qui peuvent se rapprocher de l’alcool.

Au site Business Times, il a déclaré : “D’ici dix ou vingt ans, les gens ne boiront plus d’alcool à part lors de rares occasions”.

“Ne serait-ce pas fantastique si nous pouvions remplacer l’alcool par quelque chose qui n’entraînerait presque pas de décès? Ce serait l’un des plus grands développements de l’Histoire en matière de santé publique” a poursuivi David Nutt.

Selon lui l’émergence de « l’alcoolsynth » est proche.. Il s’agit d’un alcool synthétique permettant de ressentir l’ivresse de la boisson mais sans souffrir des effets indésirables qui vont avec.

Et de faire un parallèle avec les cigarettes électroniques qui peu à peu remplacent les cigarettes traditionnelles.

Pour lui, et face au ravage de l’alcool, les consommateurs finiront par se tourner massivement vers l’alcool synthétique qui pourrait bien devenir leur boisson préférée dans les prochaines années.

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les nouvelles recommandations de Santé publique France et de l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

En raison des risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie, des risques qui augmentent avec la quantité consommée, les experts recommandent

• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires.

News Santé

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