Dengue et chikungunya aux Antilles : conseils aux voyageurs
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Le ministère de la santé appelle à suivre quelques recommandations et mesures de précaution en cas de voyage aux Antilles pour les fêtes de fin d’année. Les Antilles font en effet face à une épidémie de dengue et au début d’une épidémie de chikungunya à Saint-Martin où deux cas ont été identifiés et confirmés.

La dengue et le chikungunya sont des maladies qui se transmettent d’homme à homme par l’intermédiaire des piqûres des moustiques femelles des moustiques tigrés, de l’espèce Aedes aegypti. Les deux maladies ont des symptômes relativement similaires. La dengue entraîne de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, de la fatigue, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Souvent, on observe une baisse des plaquettes. La guérison survient habituellement en une semaine.

Pour le chikungunya, on observe en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des courbatures ou des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Cette maladie évolue souvent de façon spontanée, mais peut quelquefois provoquer une fatigue prolongée et des douleurs articulaires persistantes qui peuvent être invalidantes.

Certaines précautions s’imposent pour éviter les risques d’infection par la dengue ou le chikungunya, prévenir tout risque et se protéger contre les piqûres de moustiques.

Pour y parvenir, il convient de protéger de toutes les parties découvertes du corps, visage compris en appliquant ou en vaporisant régulièrement des produits répulsifs adaptés est indispensable. Dans la mesure du possible, le voyageur veillera à se couvrir au maximum en portant des vêtements longs et couvrants et de veiller également à ne pas exposer les pieds et les chevilles. Le ministère de la santé rappelle toutefois qu’il faut rester vigilant dans l’utilisation de répulsifs, qui sont déconseillés pour les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 2 mois.

Il faut également se prémunir des piqûres en dormant sous une moustiquaire traitée avec des insecticides.

Parallèlement à cette prévention à un niveau individuel, l’Agence régionale de santé a fait procédé à des pulvérisations mobiles d’insecticide. Elle a également donné quelques conseils concernant l’élimination de tout nid à moustiques en évitant l’eau stagnante autour des habitations. Elle a enfin, mis en place un dispositif de surveillance renforcée et des études épidémio-entomologiques ont été lancées.

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