Nouveaux anticoagulants oraux : attention au risque hémorragique
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La Haute autorité de santé, l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament viennent de lancer une alerte sur l’utilisation des nouveaux anticoagulants oraux (Naco) en rappelant aux médecins de veiller à respecter strictement les recommandations de sécurité d’emploi et les bonnes pratiques d’utilisation de ces médicaments afin d’éviter le risque hémorragique.

Arrivés sur le marché en 2008, les nouveaux anticoagulants comme le Pradaxa (dabigatran), le Xarelto (rivaroxaban) et l’Eliquis (apixaban) doivent faire l’objet d’une vigilance particulière dans leur utilisation.

Prescrits aux patients susceptibles de développer une embolie pulmonaire, une phlébite, des troubles du rythme cardiaque ou qui risquent d’être victimes de thromboses, ces médicaments sont destinés à fluidifier le sang et éviter la formation de caillots. 4 % de la population française est ainsi concerné chaque année par la consommation d’anticoagulants, selon la HAS.

Parmi les risques pour les personnes sous Naco, figurent les risques de saignement et de thrombose ce qui a conduit les trois agences cités ci-dessus à renouveller les recommandations de bon usage de ces spécialités, ceci étant d’autant plus vrai que les patients sous Naco prennent également d’autres traitements pouvant majorer le risque hémorragique.

Une autre consigne donnée est de surveiller la fonction rénale car il existe des risques que le produit anticoagulant s’accumule dans l’organisme, principalement chez les personnes âgées.

Un autre point capital a été abordé dans le compte rendu des 3 agences de santé après un constat : 5 à 10 % des prescriptions de nouveaux anticoagulants correspondent à des indications qui n’ont pas été validées et peuvent s’avérer dangereuses : certains patients souffrant d’une inssuffisance hépatique ou rénale, avec une fibrillation auriculaire ou atteints de valvulopathies ont ainsi obtenu une prescription de ces nouveaux anticoagulants.

Le rapport bénéfice/risque de ces spécialités n’est toutefois pas remis en cause, signale l’Agence nationale de sécurité mais les précautions d’usage doivent être respectées afin de limiter les risques hémorragiques.

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