L’huile d’olive peut prévenir la progression des tumeurs cancéreuses

Les polyphénols de l’huile d’olive extra-vierge peuvent freiner la progression d’une tumeur cancéreuse et possiblement réduire les risques de récidive, rapporte Borhane Annabi, professeur au Département de chimie et titulaire de la Chaire en prévention et traitement du cancer de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Les travaux de la Chaire, indique le chercheur, « constituent le socle scientifique des ouvrages de Richard Béliveau, lesquels sont axés sur l’adoption de saines habitudes alimentaires et de saines habitudes de vie ».

Celui-ci a d’ailleurs fait paraître en février dernier une nouvelle édition de son livre « Les aliments contre le cancer : la prévention du cancer par l’alimentation » (Trécarré).

« Dans le but d’assurer leur survie et leur croissance, les tumeurs stimulent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux déjà existants. Ce phénomène, appelé angiogenèse, génère un nouveau réseau de capillaires qui représente une excellente cible thérapeutique », explique Sylvie Lamy, directrice des projets de la Chaire.

« Certains polyphénols présents dans l’huile d’olive empêchent l’activation d’une protéine essentielle à ce phénomène. Cette inhibition réduit de façon significative la formation de nouveaux vaisseaux par les cellules qui composent la paroi interne des vaisseaux qui sont à proximité de la tumeur, empêchant celle-ci de progresser. »

« En plus de ces polyphénols, les acides gras, tel l’acide oléique, freinent l’angiogenèse en bloquant l’action de messagers chimiques pro-inflammatoires. Or, il existe une étroite association entre l’inflammation chronique et le développement de certains cancers », résume le communiqué de l’UQAM.

« L’inflammation provoque la formation de molécules très actives, sécrétées par les cellules du système immunitaire, qui endommagent le matériel génétique – l’ADN », explique Sylvie Lamy. « Au lieu d’éliminer les « envahisseurs », ces molécules fournissent un environnement idéal aux cellules cancéreuses pour se développer et faciliter l’angiogenèse. »

Ces résultats de recherche ont été publiés dans les revues Experimental Cell Research (2014), Biochimica et Biophysica Acta (2015) et Journal of Nutritional Biochemistry (2016).

Psychomédia avec source : UQAM.
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