Les particules fines sont encore plus dangereuses qu’on ne le pensait
Les particules fines sont encore plus dangereuses qu’on ne le pensait

Le 27 mai 2019.

Les innombrables dégâts provoqués par les particules fines dans l’air viennent de faire l’objet d’une étude alarmante d’une équipe de chercheurs américains.

Les particules fines responsables de dégâts considérables

Dans le monde des particules fines, qui polluent l’atmosphère, toutes ne sont pas responsables des mêmes maux. Les spécialistes les classent selon leur taille et, jusqu’à récemment, l’on s’intéressait surtout aux PM10, soit celles qui mesurent 10 microns. Considérées comme grosses, elles sont reconnues pour leur impact sur la santé pulmonaire de ceux qui résident dans des zones très polluées. Mais elles ne seraient pas forcément les plus dangereuses.

Les particules de moins de 2,5 microns attirent ainsi l’attention des autorités sanitaires depuis quelques temps, car leur champ d’action serait bien plus large, et donc plus dangereux. D’après une récente étude américaine, ces particules auraient en effet la capacité de s’infiltrer dans tous les organes du corps humain. En voyageant grâce au sang, elles pourraient être responsables de nombreux cancers et maladies, jusqu’à la maladie de Parkinson, l’autisme ou même le diabète.

Les voitures diesel, principales responsables de cette pollution aux PM2,5

Les auteurs de cette étude témoignent de leur inquiétude, notamment parce qu’à ce jour, rien n’est réellement fait pour enrayer la production de ces particules dont un grand nombre proviennent des transports, et notamment des voitures diesel neuves. Ces dernières sont en effet équipées de filtres à particules qui capturent les PM10, mais qui ne sont pas suffisamment filtrants pour s’occuper des PM2,5.

Pour ces chercheurs comme pour l’Organisation mondiale de la santé, il y a pourtant urgence à agir. Selon les derniers chiffres de l’OMS, la pollution de l’air extérieur aurait fait, en 2016, 4,2 millions de morts. Un chiffre qui ne devrait pas baisser puisqu’actuellement, 91% de la population mondiale vivraient dans un environnement dans lequel les repères en termes de qualité de l’air de l’OMS ne sont pas respectés.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Partagez sur

  • Subscribe to our RSS feed
  • Share this post on Delicious
  • StumbleUpon this post
  • Share this post on Digg
  • Tweet about this post
  • Share this post on Mixx
  • Share this post on Technorati
  • Share this post on Facebook
  • Share this post on NewsVine
  • Share this post on Reddit
  • Share this post on Google
  • Share this post on LinkedIn