Les dangers méconnus des hépatites virales

Le 26 juillet 2016.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, les hépatites virales ont tué 1,45 million de personnes en 2013. C’est 63 % de plus qu’en 1990. Comment l’expliquer ?

Des virus meurtriers

Selon une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Washington, qui s’est appuyée sur les données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,45 million de personnes sont décédées en 2013 des suites d’une hépatite virale. Sur la même période 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, 1,3 million du sida et 885 000 du paludisme.

Ces virus sont transmis par le sang ou d’autres fluides corporels infectés (hépatites B et C), ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (hépatites A et E). Mais la grande majorité des décès (96 %) est causée par l’hépatite B et C, qui abîme le foie et provoque des cancers. « Les hépatites virales B et C représentent les enjeux les plus importants en matière de santé publique, en raison du nombre de cas et de leur gravité », précise l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Des occasions variées de contamination

Si l’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, pour s’en prémunir, il n’existe pas de meilleur moyen que le préservatif. Quant à l’hépatite C, elle peut apparaître lors d’une prise de drogue par intraveineuse par exemple. Le virus « peut également se transmettre à l’occasion de tatouages, de soins dentaires ou d’acupuncture réalisés avec du matériel mal stérilisé ou par une transfusion sanguine avant 1992 », précisent les chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Actuellement, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, mais la recherche dans ce domaine se poursuit. En revanche, un traitement existe, qui a prouvé son efficacité. Le seul vrai problème avec l’hépatite B et C, c’est qu’après l’infection, 80 % environ des individus sont asymptomatiques. Le virus est souvent détecté tard, quand il a eu le temps de faire quelques dégâts.

À lire aussi : Traitements non conventionnels de l’hépatite B

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

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