Des pesticides retrouvés dans des carottes bio !
Des pesticides retrouvés dans des carottes bio !

Le 13 octobre 2017.

Selon une enquête de nos confrères de France 3, des traces de pesticides ont été retrouvées dans des carottes certifiées bio. Comment cela est-il possible ?

Des pesticides dans des carottes de la marque Bio c’Bon

Les consommateurs qui achètent des produits bio ne s’attend pas à manger des pesticides. Pourtant, selon une enquête de nos confrères, ce n’est pas parce que les légumes sont issus de l’agriculture biologique qu’ils ne contiennent pas de pesticides. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont fait analyser huit marques de carottes, quatre issues de l’agriculture conventionnelle et quatre certifiées biologiques.

Ils ont ainsi pu constater, parmi les quatre marques bio, que Carrefour, Naturalia et La Vie Claire étaient irréprochables mais que les carottes achetées chez Bio c’Bon contenaient « des résidus de trois produits phytosanitaires ». Parmi les carottes issues de l’agriculture conventionnelle, celles de chez Lidl et d’un primeur de quartier étaient contaminées. Quant à celles de Leader Price et Carrefour, elle ne contenaient aucune trace de pesticides.

Le consommateur doit être informé

Comment donc expliquer la présence de pesticides dans des carottes bio ? Selon Jean-Christophe Batteria, journaliste pour France 3, « l’agriculture biologique impose aux producteurs une obligation de moyens et pas de résultats ». Par conséquent, « ils sont responsables de ce qu’il se passe dans leurs champs mais après, il peut y avoir une contamination dans le transport, lors du stockage ou s’il y a épandage dans le champ voisin ».

L’intérêt de cette enquête est avant tout d’informer le consommateur. Les doses découvertes dans les carottes étant inférieures à la limite maximale de résidus commune conventionnelle et bio (LMR), Bio c’Bon n’est pas en tort. Mais son image a été quelque peu abîmée. En 2050, 50 % des surfaces cultivées en France seront issues de l’agriculture bio, contre 6,5 % actuellement. Cela devrait réduire de manière significative les risques de contamination des légumes. 

Marine Rondot

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

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