Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition

Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.

Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.

Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique ».

Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.

La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.

Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.

L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols », avance la chercheuse.

Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Partagez sur

  • Subscribe to our RSS feed
  • Share this post on Delicious
  • StumbleUpon this post
  • Share this post on Digg
  • Tweet about this post
  • Share this post on Mixx
  • Share this post on Technorati
  • Share this post on Facebook
  • Share this post on NewsVine
  • Share this post on Reddit
  • Share this post on Google
  • Share this post on LinkedIn