Affaire Charlie Gard : 400 000 personnes demandent son maintien en vie
Affaire Charlie Gard : 400 000 personnes demandent son maintien en vie

Le 11 juillet 2017.

L’histoire du petit Charlie Gard a ému des milliers de personnes. Très malade, sa vie est suspendue à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, de la justice britannique et de ses médecins. Mais ses parents ne veulent rien lâcher.

Faut-il maintenir en vie le petit Charlie Gard ?

Charlie Gard est un bébé de 11 mois qui souffre d’une maladie génétique neurodégénérative rare : le syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial. Cette maladie touche les cellules responsables de la production d’énergie et de la respiration. Il ne peut actuellement pas respirer sans ventilation artificielle. Les médecins de l’hôpital Great Ormond Street où il est suivi pensent qu’il faut arrêter les soins, mais les parents espèrent pouvoir sauver leur enfant.

Pour cela, ils ont tenté de mobiliser des soutiens notamment grâce aux réseaux sociaux. Une pétition a par ailleurs circulé sur Internet pour « sauver Charlie Gard, bébé condamné à mort par un hôpital londonien ». Cette pétition a déjà recueilli la signature de 400 000 personnes qui souhaitent soutenir ces parents désespérés. Même le pape François et le président américain Donal Trump ont tenu à soutenir les parents du petit Charlie.

Les parents souhaitent se battre

La Cour européenne des droits de l’homme a jugé qu’un prolongement des soins pourrait faire souffrir l’enfant, mais ses parents pensent qu’un traitement pourrait peut-être le sauver. Ce traitement serait prodigué dans un hôpital américain où la famille Gard souhaite se rendre. « C’est notre fils, notre chair et notre sang », a expliqué la maman face à la presse. « Nous estimons que nous devrions avoir le droit, en tant que parents, de décider de lui donner une chance à la vie ».

Mais pour autoriser les parents de Charlie à partir aux États-Unis, La Haute cour de justice, à Londres, leur a donné 48 heures pour apporter des preuves « significatives » de l’utilité du traitement expérimental qu’ils veulent donner à leur enfant. La justice britannique ne souhaite pas, en effet, que ce bébé subisse un acharnement thérapeutique inutile. Affaire à suivre. 

Marine Rondot

À lire aussi : Fin de vie : le médecin pourra arrêter les traitements d’un patient

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

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